(esboy @ mercredi 12 janvier 2005 à 15:50 a écrit : je n'ai pas vraiment le temps maintanant.
Par extrémisme, j'entend (en première approximation) remise en cause fondamentale du système basée sur des arguments (trop?) souvent simplistes.
c'est là que les deux extrêmes se rejoignent (de mon point de vue "centriste").
c'est d'ailleurs comme ça que j'analyse le refus d'appeler à voter Chirac de certains partis d'extrême gauche aux dernières présidentielles: ce qui compte, c'est "foutre le bordel".
Je précise que je ne souhaite pas déclencher de polémique, mais plutôt une reflexion, si certains de mes propos paraissent prompt à déclencher les passions, ce serait tout à fait involontaire.
Pour ma part, je ne vais pas me déchainer, ce n'est pas mon genre. Si tu acceptes de discuter et de ne pas disparaître rapidement, je veux bien t'expliquer :
1) en quoi cette mélange des "extrêmes" ne veut rien dire, par exemple en voulant mettre ensemble celui qui est radicalement raciste et celui qui est radicalement anti-raciste.
2) on parle d'extrême-gauche mais le mot "extrême" est une dénomination rapide pas vraiment une caractérisation. Si tu prends le politicien le plus "centriste", au sens où tu l'entends, c'est pour moi un extrémiste. Il est profondément pour la propriété privée et prêt à tout pour la défendre, même aux pires exactions, l'Histoire l'a montré. C'est un extrêmiste de l'ordre bourgeois.
3) tu as relevé que certains, à l'extrême-gauche, n'ont pas préconisé le vote Chirac, LO étant les seuls vraiment largement connus pour cela dans la population. Le raisonnement n'était pas foutre le bordel (ce n'était vraiment pas le problème posé) mais de ne pas sur-plébisciter Chirac qui aurait pu être largement vainqueur rien qu'avec les voix de droite traditionnelle. Nous ne voulions pas que le futur chef de l'exécutif soit appuyé par les travailleurs alors que nous savions que des attaques (retraites, sécurité sociale etc.) se préparaient. Je pense que la suite des évènements ne nous a pas donné tort.