a écrit : Ce qui est scandaleux c'est que chez vous c'est une obligation!!!!!! C'est comme pour les Chrétiens. Eux ils se réfèrent à la Bible, vous c'est Lénine et Trotsky (deux grands démocrates, il faut le reconnaitre....).
Quand on a l'intention de participer un jour à de grandes luttes sociales, excuse-moi, mais je crois que le minimum est de se renseigner un peu sur l'histoire de ces luttes ! Choisir de ne pas le faire, c'est le plus sûr moyen de se faire avoir et d'envoyer tout le monde à l'abattoir. Après, si tu as tout simplement la flemme de lire un peu et de t'intéresser à l'histoire des idées que tu aimerais défendre, je suis certain que tu trouveras assez de groupes ou d'organisations chez qui ça ne posera aucun problème.
a écrit :Sur les dérives:
Les camps de travail
L'élimination des opposants politiques (anarchistes, menchéviks...)
libertés de la presse, d'association et de réunion suprrimée!!!
La non abolition du salariat.
Cronsdadt
L'installation d'une bureaucratie au détriment de la libre organisation des travailleurs (bureaucratie qui va remplacer le rôle de la bourgeoisie dans un EEtat capitalioste)
Encore une fois, c'est un peu dommage que tu n'aies apparemment pas lu grand chose sur le sujet. Je suis moi-même loin d'être un spécialiste de la question, mais il me paraît quand même évident qu'en temps de guerre (et en Russie, c'était la guerre civile des rouges contre les troupes blanches et impérialistes), il est nécessaire de se protéger et de prendre des mesures autoritaires. Tu parles par exemple de la liberté de la presse. Mais au nom de quoi, la situation étant aussi grave, les dirigeants soviétiques auraient dû permettre aux journaux bourgeois de paraître et de répandre mensonges, calomines et autres appels à la révolte contre les rouges, bref de faire de la propagande ? Au nom d'une liberté de la presse que, si le pouvoir soviétique avait été vaincu, la bourgeoisie se serait empressée de supprimer pour les révolutionnaires ? Sans compter tous ceux qu'elle aurait exécutés et déportés. Il n'y a qu'à voir l'exemple de la Commune de Paris pour se rendre compte que, dans un cas pareil, ça ne rigole pas.
Alors là aussi, je crois qu'on ne devrait jamais perdre une occasion de se documenter sur ces sujets.