a écrit :les raisons d'une guerre nucléaire contre l'Irak
Edward Kennedy, un sénateur américain, s'alarme d'une attaque nucléaire contre l'Irak, Los Angeles Time du 31 janvier 2003.
http://usinfo.state.gov/francais/irak/f3012905.htmPOURQUOI EMPLOYER LE NUCLEAIRE CONTRE L'IRAK ? ET SI LA VOLONTE DE TROUVER DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE EN IRAK N'ETAIT, EN REALITE, QUE LE PRETEXTE RECHERCHE PAR LES AMERICAINS POUR EMPLOYER, EUX, DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE CONTRE L'IRAK. SOIT : TROUVER UNE JUSTIFICATION A L'UTILISATION D'ARMES ATOMIQUES ? Les Américains ont prévenu le reste du monde que, avec ou sans résolution de l'ONU, ils attaqueraient l'Irak. Les forces considérables amassées dans la régions, leurs mensonges démontrent leur volonté ferme dans ce domaine. A tel point qu'ils seraient ridicules s'ils ne le faisaient pas maintenant, l'effet de leur annonces successives ayant ajouté leur crédibilité dans le plateau des raisons qui pèse en faveur de la guerre. Pourquoi, alors, utiliser l'ONU ? puisque les USA annoncent à plusieurs reprises qu'ils se passeront d'une seconde résolution ? Pourquoi prendre le risque - risque manifestement perdant - de la négociation diplomatique quand les délais jouent contre leur politique d'agression et que chaque jour voit augmenter l'opposition à la guerre sur l'ensemble de la planète, y compris au sein de leur propre opinion ? Et si tout ce bruit, apparemment paradoxale, puisqu'à la fois ils le nourrissent et laissent s'étendre, et qu'il menace leur objectif guerriers, obéissait en réalité à un but de propagande dissimulant un enjeu plus important ? Et si la volonté de trouver des armes de destruction massive n'était, en réalité, que le prétexte recherché par les Américains pour employer, eux, des armes de destruction massive, et justifier l'utilisation de l'arme atomique ?
L'usage de bombes atomique serait rendu nécessaire à cause des progrès en matière de guerre électronique du reste du monde, qui rattrape les Etats unis dans le domaine, leur ôtant l'avantage que leurs ont donné jusqu'à présent les « armes intelligentes » (drones, avions furtifs,) dans les conflits précédents. Hors une explosion nucléaire dégage une impulsion életromagnétique de plusieurs milliers de volt qui suit la surface terrestre et détruit toute l'électronique dans un large rayon autour de l'impact. L'Irak s'est montré capable d'abattre plusieurs drone américains, dont un prédator. Elle possède des nouveau radars très sophistiqué que leur a livré l'Ukraine. La guerre d'Irak est peut être moins facile qu'annoncée.
L'éventualité d'une frappe nucléaire induit une stratégie américaine moins simpliste qu'elle n'apparaît. L'appropriation brutale et unanimement décriée de réserves pétrolières ne serait pas le principal motif de guerre. Elle aurait un but tactique : répondre à un challenge contre leur leadership militaire. Pour cela, détruire préventivement l'électronique irakienne par des explosions atomiques « propres » (non employées pour leurs radiations ou leur pouvoir de destruction, mais explosant sous terre pour détruire l'électronique et les bunkers). L'emploi du nucléaire obéirait aussi à des motifs stratégique. Le principal effet du nucléaire est psychologique. Hiroshima fait bien moins de dégâts que le bombardement de Dresde mais entraîne la capitulation immédiate du Japon. La réalité du feu nucléaire excède la capacité du courage humain. La terreur, amplifiée par une emploi réel, plus l'incontestable suprématie américaine dans le domaine atomique, découragera toute velléité de résistance dans la région, ou ailleurs, pour un moment. Cela expliquerait pourquoi les Américains se soucieraient aussi peu des inévitables répercussions du conflit, au Moyen Orient et dans le reste du monde. Il ne s'agirait ni d'inconscience ni de folie, mais d'un raisonnement attribuant à une attaque nucléaire une victoire réellement immédiate, et à l'impact de la terreur la prévention de répercussions dans le monde. Préservée des radiations, dans des limites acceptables pour l'exploitation du pétrole par l'emploi des fameuses « Mini-Nuke », en conformité à la nouvelle politique nucléaire des Etats-Unis, la « Pax Américana » s'installerait sur le monde depuis les cendres du moyen orient.
Avions furtifs, drones, satellites, voilà une dizaine d'année que l'Amérique doit à son avance technologique sa supériorité militaire sur le reste du monde. Mais l'arsenal montre des failles. Les avions furtifs ne sont plus furtifs. L'irak abat deux drones américains. L'avantage perdu peut être reconquis avec l'emploi d'armes atomiques. Par l'impulsion électromagnétique qu'elle dégage, l'explosion atomique détruirait l'électronique irakienne, qui est peut être une vraie menace contre laquelle l'armée américaine doit se garantir. Ce ne serait alors pas pour avoir trouvé des armes de destruction massive en Irak que seraient employées les « mini-nuke », mais, à l'inverse, dans le but d'engager des armes atomiques contre l'Irak que seraient « découvertes » ces armes de destructions massives que les inspecteurs de l'ONU cherchent vainement depuis des semaines.
Les USA ont développé les outils et les concepts d'une guerre nouvelle : propre, chirurgicale, ne détruisant que les matériels militaires et les méchants. Bien protégé, à distance, le militaire détruit ses objectifs depuis sa « bulle opérationnelle ». Véhicules sans hommes, avions sans pilote, les drones transportent moyens d'observation ou d'attaque. Les armes intelligentes sont le fer de lance de l'armée américaine. Le Predator, 3,2 millions de dollars, utilisé en 99 au Kosovo pour des missions de surveillance et d'écoute électronique, puis en Afghanistan armé de missiles antichars Hellfire. Le Global Hawk, avion sans pilote à réaction utilisé pour traquer Ben Laden et autres terroristes. Les Prédators sont désormais équipés de 14 missiles antichars, les Global Hawk peuvent larguer des bombes de 125 et 250 kg Le missile Tomahawk emporte 450 kg de charge explosive ou de sous-munitions. Le plus récent vaut 750 000 dollars et emporte 56 missiles. Malgré sa vitesse subsonique (800 km/h), sa faible signature radar et sa capacité à évoluer à basse altitude le rende très difficile à détruire ; son système de guidage par relevé du relief a été complété par un système GPS qui assure une probabilité de toucher nettement supérieure aux 85% atteints durant la guerre du Golfe. Le CALCM transporte à vitesse subsonique une charge de 1360 kg à une altitude oscillant de 30 à 150 m ; sa portée exacte est classifiée mais s'élève au moins à 1100 km. Un bombardier B-52H peut emmener 20 CALCM . L'High Speed Anti-Radiation Missile (HARM), supersonique (2280 km/), est doté d'un autodirecteur utilisant les ondes émises par le radar, même si ce dernier cesse soudain son émission, trop tard, son ogive de 68 kg contient 20,5 kg d'explosif entouré de petits cubes d'acier pouvant réduire en miettes une antenne radar. Le JSOW (Joint Standoff Weapon) est une bombe planante pouvant franchir de 28 à 75 km selon l'altitude de largage. Testé en 1997 avec un taux de succès supérieur à 96%. 450 kg, le JSOW transporte une tête explosive contenant 145 sous-munitions à la fois antiblindages, incendiaires et à fragmentation.
Lors de la guerre du Golfe, les « armes intelligentes » représentaient 10 à 15% de l'arsenal engagé, mais ont occasionné plus de 70% des dégâts structurels. En 98 elles représentaient 50% de l'opération « désert Fox » en Irak. Elles procurent davantage de sécurité aux bombardiers grâce à leur capacité "stand-off", puisqu'elles peuvent être larguées à distance. Le bombardier B-2, 4 milliards de dollars l'unité, et autres avions furtifs échappants aux radars, sont la clé de la maîtrise du ciel sur laquelle repose toutes les stratégies. Les « Joint Star ou Joint Strike Fighter » sont les nouveaux bijoux volants de la sophistication électronique américaine.
Quand les ondes des téléphones portables se dirigent des antennes relais vers les satellites, elles sont interrompues par le passage des avions, furtifs ou non. En couplant ces antennes à un système informatique puissant, on peut déceler tous les avions. Ceux qui figurent sur l'écran informatique et pas sur l'écran radar sont furtifs. La firme britannique Roke Manor Research, filiale de Siemens AG, propose des unités de détection à moins de 200 000 dollars. Le pentagone doute des capacités opérationnelles du système, mais demande 219 billions de dollars pour construire 3000 avions encore plus furtifs. Une vingtaine d'avions alliés a été abattue pendant le conflit du Kosovo, dont un F117, chasseur américain furtif. Après cette hécatombe, toute l'aviation alliée est remontée à 5000 d'altitude pour bombarder de façon plus classique et nettement moins chirurgicale (trains civils, place de marché, etc…). Voilà plus de dix ans que les Irakiens subissent les attaques américano-anglaises. Sans résultat décisif. Les Irakiens ont appris à connaître ces armements. Se pourraient-ils que, eux ou d'autres, aujourd'hui, soient capables d'y résister, voir d'y répondre ? D'où l'impatience d'attaquer ! Les irakiens font eux même voler des drones de leur fabrication... Le 23 décembre 2002, les Irakiens abattent un drone américain Predator qui violait leur espace aérien en venant du Koweït. Un membre de la direction du parti Baas au pouvoir à Bagdad, Saad Qassem Hammoudi, y a vu la preuve de la "capacité des Irakiens à faire face à (des cibles militaires) d'une technologie avancée". Cela aura été la deuxième destruction de drones américain en un mois. Le pentagone, pourtant plutôt susceptible sur la question ces temps ci, n'y a curieusement pas vu de signe d'"une escalade", selon le chef d'état-major interarmes américain, le général Richard Myers. Peut-être était-ce la volonté de ne pas s'étendre sur une faille d'invincibilité dans l'armement « intelligent » ? La question qui se poserait alors serait celle de la réalité de la supériorité militaire américaine dans le domaine de l'électronique. Ces avantages acquits par des coûts colossaux, au détriment d'armes classiques, sont ils en cours d'obsolescence ? Après plus de dix ans et trois conflits majeurs emmenés par l'Amérique, et si les Irakiens, et d'autres, étaient désormais capables de résister, voire de se défendre, contre les attaques de ces armements sophistiqués ? Si l'Irak est capable de détruire les drones américains, elle l'a montré à deux reprises, c'est qu'elle possède elle aussi des moyens de guerre électronique, lesquels représentent une réelle menace pour l'armée américaine. En septembre, les USA accusaient l'Ukraine d'avoir vendu à l'Irak des radars sophistiqués capables de détecter, donc permettant de les abattre, les avions américains
http://www.cyberpresse.ca/reseau/monde/020...2090140346.html. Aujourd'hui, la recherche militaire (et policière) s'intéresse à de nouveaux types d'armes, les armes à impulsion électromagnétique, à micro-onde par exemple. De telles armes sont capables de paralyser ou détruire tout système employant des transistors, voir du fil électrique. Si de telles armes sont désormais opérationnelles (les E bombes par exemple), leurs portées restent minimes. La plus puissante de très loin, la plus radicale, la plus simple, la moins chère de ces armes, c'est la bombe atomique.
http://www.globalsecurity.org/military/sys...nitions/hpm.htm En avril 1962, lors d'un essai atomique d'1,4 mégatonnes, toutes les communications sont interrompues dans le pacifique, abîmant jusqu'à l'électronique embarquée des rares satellites alors en orbite. On découvre l'effet d'impulsion électromagnétique du nucléaire : une onde de quelques milliers de volts détruisant tous les transistors dans un très large rayon autour de l'impact. Hors, les Irakiens sont capables d'abattre les drones, donc de perturber les scénarios de guerre « propre ». Si le conflit n'est plus facile, il redevient long, coûteux en vie humaine, désastreux pour l'image. C'est le retour de la guerre traditionnelle. La possibilité d'un nouveau Vietnam, en plus gros. Ainsi que beaucoup d'experts s'en étaient alarmés, le Moyen-Orient explose. Des millions de musulmans se jettent sur les boys pas rassurés et plus du tout certain de gagner. De nouvelles armes, développées par les Américains, mais qui se sont répandues partout, les armes à effet de souffle (voir 3), sont devenues les reines des champs de bataille. Peu coûteuses et dévastatrice elles se sont répandues dans tous les camps. Pour prévenir un tel scénario, les Américains emploient la bombe atomique, non pas dans le but prioritaire de détruire les hommes et le pays, mais préventivement, pour anéantir la capacité irakienne de guerre électronique, donc maintenir l'avantage que donne les « armes intelligentes ». L'Amérique n'a plus besoin de se soucier des répercussions d'une attaque de l'Irak, dans le reste du monde arabe et musulman, sur l'allié israélien, ni des possibilités d'extension du conflit à d'autres parties du monde. Les foyers du conflit international que déclenchent l'attaque peuvent être réglés par le même moyen, ou sa menace, devenue beaucoup plus efficace après qu'on l'ai exécutée. (Sauf si d'autres grandes puissances nucléaires -la Russie en particulier- s'en mêlent, pour un conflit atomique de grande intensité). La guerre contre l'Irak trouve ici d'autres mobiles que des curiosités affectives telle que le ressentiment de la famille Bush contre Sadam Hussein, la volonté infantile d'être les plus forts, l'appropriation pure et simple de ressources pétrolières. Toutes ces raisons un peu ridicules, simplistes en tout cas, cèdent devant un projet beaucoup plus construit, médité, planifié de longue date : celui de redessiner une nouvelle carte du monde. La mise a feu du lancement de la fusée conquérante ayant été effectuée par le 11 septembre et la conquêtes qui a suivi de l'Afghanistan. Le second étage est l'établissement d'une souveraineté américaine sur le moyen orient. La visée finale étant re dessiner une nouvelle carte du monde, un Yalta unilatérale au profit des Etats-Unis et de leurs alliés. L'Amérique développe de « nouvelles » bombes atomiques et annonce, première depuis 1945, qu'elle les emploiera (NUCLEAR POSTURE REVIEW). Elle promet à l'Irak, en cas d'usage de sa part d'armes de destruction massive, « une réplique de la manière la plus sérieuse »
http://www.sortirdunucleaire.org/mars2002/ci140302.htm Après le 11 septembre, la Maison-Blanche a demandé (rapport secret fournis au Congré le 8 janvier 2002, Reuter 9/3/2002) aux militaires américains de préparer des plans en vue d'une éventuelle utilisation d'armes nucléaires contre la Chine, la Russie, l'Irak, la Corée du Nord, l'Iran, la Libye et la Syrie. Une bombe atomique d'un « nouveau type », la « Mini »-Nuke, y serait engagée. Tueuse de bunker, elle est dite « propre » parce qu'elle exploserait en profondeur. Et puis mini, c'est mimi, non ? C'est ainsi que veut la vendre la communication du Pentagone, mais c'est de banalisation de l'arme atomique dont il est ici question, et surtout, de son USAGE. La B61-11 fait 20X Hiroshima en moyenne. La plus petite, 0,3 KT, devrait exploser à 96 mètres pour ne pas laisser échapper de radiations. La version 340 kt doit atteindre une profondeur de 762 mètres pour rester propre. Les deux mini-nuke testées le 17/03/98 sur l'Alaska ont pénétré respectivement à 2 et 3 mètres de profondeur. La nouvelle politique américaine, (nuclear posture review) envisage, pour la première fois depuis Hiroshima, d'utiliser de telles armes sur le terrain. C'est à dire, non plus de façon stratégique, selon la politique en usage pendant quarante ans de la « dissuasion », mais de façon tactique, sur le terrain. La nouvelle politique nucléaire américaine repose sur l'emploi réèl de la bombe atomique. D'ici quelques semaines, en Irak, par exemple ?"Aucun doute ne subsiste sur le fait que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive et qu'il les amasse pour mieux les utiliser contre nos amis, nos alliés, et contre les Etats-Unis." La phrase est du vice-président des Etats-Unis, Dick Cheney. Les Etats-Unis déclarent craindre que les Irakiens ne fassent usage d'armes de destruction massive contre les troupes américaines ! A part quelques pauvres têtes chimiques, rien de tel n'a été découvert en Irak. Et si tel était le cas, on ne doute pas de l'incapacité de telles armes à menacer l'Amérique. L'hypothèse fantaisiste de la menace irakienne est à jauger à l'aune de la capacité nucléaire américaine. Les USA possèdent 7960 charges nucléaires opérationnelles, 100 tonnes de plutonium, 650 tonnes d'uranium hautement enrichi. Ils ont consacré au nucléaire, depuis 1946, environs six mille milliards de dollars et le Budget alloué au nucléaire par l'administration Bush est en augmentation de 6%. Un nouveau missile nucléaire est à l'étude (minuteman). Un sous-marin américain trident possède 192 têtes capables de tuer 50 millions de personnes. Chaque tête fait en moyenne 1000 fois Hiroshima. L'ensemble des sous-marins américains embarque 3780 têtes nucléaires. Pourtant, Colin Powell déclare que" l'utilisation d'armes (de destruction massive) de ce type provoquerait une réplique de la manière la plus sérieuse ". Et il ajoute : " Les Etats-Unis ont toute la capacité militaire nécessaire pour affronter quelque menace que ce soit et pour dissuader des menaces potentielles, comme nous l'avons fait par le passé ". Si les armes de destruction massives n'existent pas en Irak, le but de telles déclarations serait-il de préparer l'opinion mondiale au « plus sérieux », et qui a-til de "plus sérieux que l'emploi du nucléaire, et l'utilisation prochaine d'armes de destructions massives américaines contre l'Irak ?
(nuclear posture review :http://www.globalsecurity.org/wmd/library/policy/dod/npr.
htmhttp://www.humanite.presse.fr/journa ... 3-035.html )
le développement du nucléaire Américain et ses répercussions sur le reste du monde
traité de « désarmement » 15 mai 2002 : Suite au nouveau traité de désarmement, la Russie et les USA ne détruisent plus leurs têtes nucléaires mais, au contraire, les stockent. Le nombre de têtes conservées par chacun triplera dans les dix prochaines années.
Boeing à laser2,7 billions de dollars vont être dépensés dans les cinq ans pour équiper les USA de 747 à laser capable de détruire les missiles en vol. Le Boeing scanne le ciel, dès qu'il détecte un intrus, un 1er laser illumine la cible pour le second laser, « chaud », qui fait exploser le missile en quelques secondes. Testé pour la première fois avec succès en vol l'été dernier.
Missiles anti missileLe système de missiles antimissiles développé par l'Amérique la met hors de portée de l'attaque atomique d'autres pays. Le traité ABM de 1972 limitait à un seul le système de protection de l'arsenal nucléaire. L'abolition de cette limite rompt l'équilibre de la terreur. (La mort annoncée du Traité antimissiles balistiques (ABM)" par Jean-Marie Collin Observatoire des armes nucléaires,
http://www.obsarm.org/obsnuc/etats-unis/index2.htm) La Russie (9800 têtes) s'est déclarée prête à s'opposer au dispositif de la "Guerre des Etoiles" en déployant de nouvelles ogives nucléaires ainsi que des ogives mirvées disposant de plusieurs têtes nucléaires sur chaque missile. La Chine poursuit la modernisation et l'expansion de son propre arsenal nucléaire (410 têtes dont certaines intercontinentales). L'Inde et le Pakistan aussi. La Corée vient de présenter ses pions. Elle annonce, le 12 février (Ri Kwang Hyok) qu'elle a la capacité de frapper "en autodéfense tout personnel militaire et tout commandement militaire des Etats-Unis dans le monde, où qu'il se trouve". A la veille du conflit avec l'Irak, la corée menace le commandement américain d'une frappe nucléaire ! Et cela ne fait qu'une brève dans le monde ? Pourquoi ? Est-ce trop grave docteur Folamour ?