Le concept de temps

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par justedepassage » 22 Nov 2004, 20:18

Caupo :wub: , vous devriez proposer des services de conférencier au CERN. La température est un concept DEFINI. Il est donc hors de question de discuter une définition.

La thermodynamique statistique est une discipline scientifique qui décrit la matière et les lois qui la régissent.

Il y a longtemps que cette discipline est confirmée et que ses modèles ont proposé des solutions non soupçonnées que les Chercheurs ont pu révéler par l'expérience et vérifier. Ainsi, l´état superfluide de l’hélium a été prédit par les modèles que l'expérience a pu confirmer dès que les moyens de réaliser ces basses températures ont été obtenus.
"L’isotope 4He de l’hélium connaît une transition vers l’état superfluide à la température critique Tc = 2,19K, c’est-à-dire, qu’il s’écoule sans viscosité sous cette température : il est alors dénommé ’Hélium II’ (He II). Au cours de ce changement d’état, une partie des particules se regroupe en un condensat de Bose-Einstein, et, théoriquement, au zéro absolu, toutes les particules appartiennent à ce condensat."

Les raisonnements s'appliquent dans le cadre de la théorie quantique de la matière, la température dépend du nombre de spin polarisés qui ne peuvent prendre que les valeurs 1/2 et -1/2 selon le sens de rotation. La vision macroscopique du 0 absolu est éloignée de cette connaissance intime des états de la matière.
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Message par othar » 22 Nov 2004, 20:35

(justedepassage @ lundi 22 novembre 2004 à 20:18 a écrit :
La thermodynamique statistique est une discipline scientifique qui décrit la matière et les lois qui la régissent.

Il y a longtemps que cette discipline est confirmée et que ses modèles ont proposé des solutions non soupçonnées que les Chercheurs ont pu révéler par l'expérience et vérifier. Ainsi, l´état superfluide de l’hélium a été prédit par les modèles que l'expérience a pu confirmer dès que les moyens de réaliser ces basses températures ont été obtenus.
"L’isotope 4He de l’hélium connaît une transition vers l’état superfluide à la température critique Tc = 2,19K, c’est-à-dire, qu’il s’écoule sans viscosité sous cette température : il est alors dénommé ’Hélium II’ (He II). Au cours de ce changement d’état, une partie des particules se regroupe en un condensat de Bose-Einstein, et, théoriquement, au zéro absolu, toutes les particules appartiennent à ce condensat."

Les raisonnements s'appliquent dans le cadre de la théorie quantique de la matière, la température dépend du nombre de spin polarisés qui ne peuvent prendre que les valeurs 1/2 et -1/2 selon le sens de rotation. La vision macroscopique du 0 absolu est éloignée de cette connaissance intime des états de la matière.

heu , t'es sur de savoir de quoi tu causes là? :hinhin:

si c'est le cas, peux-tu reformuler cela dans un langage accessible?
othar
 
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Message par Jacquemart » 22 Nov 2004, 23:04

a écrit :Si on remontait, sans l'attendre à quelques chouillas de seconde cette limite, pourqoui donc on l'atteindrait pas? La question peut facilement être posée par n'importe quel idéaliste


Et n'importe quel matérialiste un peu sérieux en sciences lui répondrait : parce que justement, c'est une limite.
Notion dont l'ensemble de tes interventions montre qu'elle te reste étrangère, Caupo.
Ce qui t'amène à écrire une énormité comme le fait que le zéro absolu n'est "rien d'autre qu'un concept". Et la vitesse de la lumière ? Pareil ? Ce n'est "rien d'autre qu'un concept" ?
:altharion:
Et moi qui avais appris en te lisant qu'il n'y avait rien de plus concret qu'un concept, que c'est grâce aux concepts qu'on comprend la réalité, etc.
:hinhin:
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Message par justedepassage » 22 Nov 2004, 23:10

(othar @ lundi 22 novembre 2004 à 20:35 a écrit :
(justedepassage @ lundi 22 novembre 2004 à 20:18 a écrit :
La thermodynamique statistique est une discipline scientifique qui décrit la matière et les lois qui la régissent.

Il y a longtemps que cette discipline est confirmée et que ses modèles ont proposé des solutions non soupçonnées que les Chercheurs ont pu révéler par l'expérience et vérifier. Ainsi, l´état superfluide de l’hélium a été prédit par les modèles que l'expérience a pu confirmer dès que les moyens de réaliser ces basses températures ont été obtenus.
"L’isotope 4He de l’hélium connaît une transition vers l’état superfluide à la température critique Tc = 2,19K, c’est-à-dire, qu’il s’écoule sans viscosité sous cette température : il est alors dénommé ’Hélium II’ (He II). Au cours de ce changement d’état, une partie des particules se regroupe en un condensat de Bose-Einstein, et, théoriquement, au zéro absolu, toutes les particules appartiennent à ce condensat."

Les raisonnements s'appliquent dans le cadre de la théorie quantique de la matière, la température dépend du nombre de spin polarisés qui ne peuvent prendre que les valeurs 1/2 et -1/2 selon le sens de rotation. La vision macroscopique du 0 absolu est éloignée de cette connaissance intime des états de la matière.

heu , t'es sur de savoir de quoi tu causes là? :hinhin:

si c'est le cas, peux-tu reformuler cela dans un langage accessible?


Je vais essayer de décrire plus simplement.

La quête de savoir amène à observer et comprendre. Il est venu un temps où l'observation 'à la loupe' correspondait à un observable microscopique distinct de l'observation macroscopique à laquelle nous autorisent nos propres capteurs.

Il s'agit pourtant bien d'un même et unique "existant" pour lequel il convenait d'établir les relations de correspondance.

L'observation 'à la loupe' conduit à considérer un très grand nombre d'objets. Il a donc fallu envisager de raisonner en termes de statistiques sur ces collections d'objets.
C'est ainsi que Boltzmann a donné un sens aux grandeurs macroscopiques en s'appuyant sur l'observation à l'échelle atomique et en introduisant la fonction d'entropie S = k ln(Omega). Max Planck et Albert Einstein ont défini les concepts atomiques (physique quantique) puis Gibbs, les fonctions d'état.

La correspondance établie fournit le lien entre le nombre d'états possibles (entropie) d'un système, auquels participent les états de spin des particules, et la température.

La physique moderne s'appuie sur la physique quantique qui représente un modèle de l'existant. Le modèle implique un état matériel figé, c'est à dire d'entropie nulle pour une température Kelvin nulle, soit -273,16 K pour le point triple de l'eau qui définit le 0° centigrade.
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Message par Jacquemart » 22 Nov 2004, 23:13

a écrit :Je vais essayer de décrire plus simplement.

Raté :hinhin:
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Message par justedepassage » 22 Nov 2004, 23:30

De même, il m'apparaît important de considérer que le concept de matière ne se conçoit pas de la même manière selon que l'on reste attaché à notre observable ou que l'on 'plonge' vers l'infiniment petit.

E = mc2 établit une relation entre vitesse de la lumière, énergie et masse. La relation ne peut pas, me semble-t-il, être appréhendée dans notre domaine de l'observable.

Les physiciens intègrent leurs observations dans leurs modèles en en recherchant une représentration la plus appréhendable possible par l'homme qu'ils sont chacun en particulier.
Dans ce sens, la théorie des cordes est très séduisante pour l'esprit car elle permet d'unifier différents modèles en une unique modélisation de l'existant.

Il est possible de modéliser de manières infiniment nombreuses, ce que les physiciens recherchent par nécessité est celle qui permet le mieux d'appréhender, de comprendre et d'appliquer.
Tant que cette modélisation n'est pas remise en cause, elle constitue la référence.

Chacun peut développer son imagination pour se représenter le modèle valide, de différentes façons, ceci ne remet pas pour autant en cause le modèle qui permet d'asseoir la science et les techniques.
justedepassage
 
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Message par justedepassage » 22 Nov 2004, 23:32

(Jacquemart @ lundi 22 novembre 2004 à 23:13 a écrit :
a écrit :Je vais essayer de décrire plus simplement.

Raté :hinhin:


Je suis désolé.
justedepassage
 
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Message par othar » 22 Nov 2004, 23:43

(justedepassage @ lundi 22 novembre 2004 à 23:10 a écrit :
(othar @ lundi 22 novembre 2004 à 20:35 a écrit :
(justedepassage @ lundi 22 novembre 2004 à 20:18 a écrit :
La thermodynamique statistique est une discipline scientifique qui décrit la matière et les lois qui la régissent.

Il y a longtemps que cette discipline est confirmée et que ses modèles ont proposé des solutions non soupçonnées que les Chercheurs ont pu révéler par l'expérience et vérifier. Ainsi, l´état superfluide de l’hélium a été prédit par les modèles que l'expérience a pu confirmer dès que les moyens de réaliser ces basses températures ont été obtenus.
"L’isotope 4He de l’hélium connaît une transition vers l’état superfluide à la température critique Tc = 2,19K, c’est-à-dire, qu’il s’écoule sans viscosité sous cette température : il est alors dénommé ’Hélium II’ (He II). Au cours de ce changement d’état, une partie des particules se regroupe en un condensat de Bose-Einstein, et, théoriquement, au zéro absolu, toutes les particules appartiennent à ce condensat."

Les raisonnements s'appliquent dans le cadre de la théorie quantique de la matière, la température dépend du nombre de spin polarisés qui ne peuvent prendre que les valeurs 1/2 et -1/2 selon le sens de rotation. La vision macroscopique du 0 absolu est éloignée de cette connaissance intime des états de la matière.

heu , t'es sur de savoir de quoi tu causes là? :hinhin:

si c'est le cas, peux-tu reformuler cela dans un langage accessible?


Je vais essayer de décrire plus simplement.

La quête de savoir amène à observer et comprendre. Il est venu un temps où l'observation 'à la loupe' correspondait à un observable microscopique distinct de l'observation macroscopique à laquelle nous autorisent nos propres capteurs.

Il s'agit pourtant bien d'un même et unique "existant" pour lequel il convenait d'établir les relations de correspondance.

L'observation 'à la loupe' conduit à considérer un très grand nombre d'objets. Il a donc fallu envisager de raisonner en termes de statistiques sur ces collections d'objets.
C'est ainsi que Boltzmann a donné un sens aux grandeurs macroscopiques en s'appuyant sur l'observation à l'échelle atomique et en introduisant la fonction d'entropie S = k ln(Omega). Max Planck et Albert Einstein ont défini les concepts atomiques (physique quantique) puis Gibbs, les fonctions d'état.

La correspondance établie fournit le lien entre le nombre d'états possibles (entropie) d'un système, auquels participent les états de spin des particules, et la température.

La physique moderne s'appuie sur la physique quantique qui représente un modèle de l'existant. Le modèle implique un état matériel figé, c'est à dire d'entropie nulle pour une température Kelvin nulle, soit -273,16 K pour le point triple de l'eau qui définit le 0° centigrade.

voyons justdepassage, un peu plus haut tu nous parles du spin qui est quand même une notion qui outre qu'elle a un rapport pas évident avec le sujet (le concept de temps) est quand même une notion très difficile (mais moins que le moment cinétique dont elle dérive)

ensuite tu dis simplifier ton propos en nous parlant des fonctions d'état et de l'entropie! :w00t:
cela ne nous approche pas plus du sujet...

après on pourra toujours dire ici que tout augmente et en particulier l'entropie, en tant que mesure du désordre (ou plutôt du bordel) qu'est en train de devenir ce sujet.
othar
 
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