quel avenir pour lutte ouvrière?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Barikad » 21 Nov 2004, 02:03

(Valiere @ dimanche 21 novembre 2004 à 01:42 a écrit :
a écrit :
a écrit :jamais l'extrême gauche n'a été si implantée en FRANCE( tout est relatif)



a écrit :Heureusement qu'il y a ta () !!! 


Tu oublies TOTORE que l'extrême gauche ou du moins ceux qui s'en réclament sont très influents dans les syndicats, plus aujourd'hui que le PCF...Mais qu'en font-ils?
:sygus:
Barikad
 
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Message par serj » 21 Nov 2004, 08:36

(Valiere @ dimanche 21 novembre 2004 à 01:42 a écrit :
jamais l'extrême gauche n'a été si implantée en FRANCE( tout est relatif)



Tu oublies TOTORE que l'extrême gauche ou du moins ceux qui s'en réclament sont très influents dans les syndicats, plus aujourd'hui que le PCF...Mais qu'en font-ils?
L'augmentation plus que relative de ces dernières années de l'extrème gauche ne compensera jamais les pertes militantes du PC ou des JC ; et à ce niveau là c'est beaucoup plus un recul de la conscience de classe, qu'une percée des idées révolutionnaires. Mais, même s'il est évident qu'il est"plus facile" pour des révolutionnaires d'avoir de l'influence dans les syndicats qu'il y a une vingtaine d'années, cette influence est faible tout simplement par le manque de forces militantes pour chacune des organisations trotskystes.
serj
 
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Message par satanas » 21 Nov 2004, 09:25

(serj @ dimanche 21 novembre 2004 à 08:36 a écrit : [QUOTE=Valiere,dimanche 21 novembre 2004 à 01:42]
jamais l'extrême gauche n'a été si implantée en FRANCE( tout est relatif)



Tu oublies TOTORE que l'extrême gauche ou du moins ceux qui s'en réclament sont très influents dans les syndicats, plus aujourd'hui que le PCF...Mais qu'en font-ils?

L'augmentation plus que relative de ces dernières années de l'extrème gauche ne compensera jamais les pertes militantes du PC ou des JC ; et à ce niveau là c'est beaucoup plus un recul de la conscience de classe, qu'une percée des idées révolutionnaires. Mais, même s'il est évident qu'il est"plus facile" pour des révolutionnaires d'avoir de l'influence dans les syndicats qu'il y a une vingtaine d'années, cette influence est faible tout simplement par le manque de forces militantes pour chacune des organisations trotskystes.
Sans compter que s'il est plus facile pour les révolutionnaires de "prendre des responsabilités " dans les syndicats (et meme d'y devenir des bureaucrates) ,c'est parce que souvent ce sont (malheureusement) devenu des coquilles presque vides et que personne d'autre ne veut plus s'y coller....

Alors ,un tout petit peu plus d'influence peut-etre ,mais surtout faute de combattants (stals en particulier) .....alors influence sur quoi, sur qui..?
satanas
 
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Message par Barikad » 21 Nov 2004, 09:47

Oui, avoir un responsable ici où là, ce n'est pas etre "tres influent dans les syndicats".
Sur les 1,5/2 millions de syndiqués, combient ont voté LO, LCR, ou PT au dernieres elections ?
Barikad
 
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Message par madec » 21 Nov 2004, 22:09

la période qui vient sera plus difficile encore pour les militants révolutionnaires,
mais quoi qu'il en seras: l'important c'est de tout faire,chacun la ou il est,de continuer a faire vivre les idées de l'avenir,c'est a dire, les idées communistes.Il
va falloir qu'on continu a se serrer les coudes,que touts les matins on bouffe du
cheval pour gagner les ouvriers a notre cause.Les rappels historiques que certains copains ont donné sont aussi tres importants ,surtout aujourd'hui,cela fait si longtemps que la classe ouvrière n'a pas montrer ce qu'elle etait capable de faire
pour arracher par ses luttes le droit a l'existence et le droit a la dignite.
Lenine en 1903,decrivait le parti bolchevick comme ceci" petit groupe compact,nous suivons une voie escarpée et difficile,nous tenants fortement par la main.De toute parts nous sommes entourés d'ennemis et il nous faut marcher constamment sous leur feu.Nous sommes unis en vertu d'une décision librement consentie,précisement afin de combatre l'ennemi et de ne pas tomber dans le marais d'a coté,dont les hotes, nous ont blamé d'avoir formé un groupe a part et préféré la voie de la lutte a la voie de la conciliation".Je trouve cette phrase très chouette ,elle est encore d'actualité .
madec
 
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Message par diego » 21 Nov 2004, 22:31

je veut répondre à totore:

a écrit :
La situation peut se dégrader encore, (la précarité, le droit du travail ...), et la classe ouvrière peut ne pas réagir pendant un certain temps. Et nous n'y pouvons pas grand chose, (ce qui n'empêche pas d'essayer quand même en continuant la ou nous somme à militer pour que la classe ouvrière se défendent).
La précarité du travail? mais c'est ce que vis la majorité des travailleurs dans le monde ! Et depuis sa "naissance" la classe ouvrière a connu plus souvent la précarité du travail, la répression du patronat et de son état que la surreté de l'emploie et les cdi § et cela n'a pas empêché les gréves et les révolutions.
Certe plus ça dure plus cela sera dure! C'est comme ça. Pas le choix , on continue ou on se couche!
Pour ce qui est de LO , je te rassure , nous nous adapterons à ce que sera la classe ouvrière, les militants ouvriers par le passé n'avait pas la garanti de l'emploie et se retrouvait souvent virer , et bien nous ferons comme nos ainés on serrera les dents et les fesses et on continuera.
La seule condition absolue ! c'est que les idées communistes, nos idées ! continuent à exister et à etre transmise,


Dire que la classe ouvrière n’est pas cobative est faux et c'est surtout nier sa puissance quand elle se met en marche.

En tant que marxiste, on sait que tout évolue, plus ou moins lentement, mais les choses évoluent. Quand on regarde, une rivière ne semble pas bouger, mais au fond ce n’est jamais la même eau donc jamais la même rivière.

L’histoire ne se regarde pas d’un point fixe mais dans sa globalité. Les choses ne sont pas figées. Comme je le dit plus haut, on à des accélérateurs de l'histoire, à ce moment là, les conscience change très vite. Ce que le camarade veut faire passer plus haut, c'est qu’en 68 il s'est retrouver dans ce cas de conscience, pourtant une semaine avant la vie politique officiel ne voyer rien d'orageux. Les choses peuvent évolué extrêmement vite s’en qu’on s’y attende.

a écrit :Et nous n'y pouvons pas grand chose,


La classe ouvrière est née d'un antagonisme avec la classe bourgeoise (qui détient les capitaux et les moyens de production). Pour qu’elle se forme en classe, elle s'organise. En premier elle s'organise en syndicats avec ultime but de faire valoir les intérêt de la classe ouvrière. Et, d'autre part, grâce au apport du marxisme, commence à jaillir des partis sociaux démocrates qui se lient très intimement avec la vie ouvrière et la représente. Il est clair qu'au fur est à mesure du temps ses organisations ont dégénérés. Il faut prendre la classe ouvrière dans sa globalité. Elle comporte actuellement, qu’on le veuille ou non des tendance opportuniste, réformiste, réactionnaire et aussi révolutionnaire. Mais de part leur histoire la CGT le PS le PC, sont des organisations ouvrières puisqu'elle sont nées de la lutte des ouvriers. Les conditions actuelles et les consciences de la classe ouvrière, sont liées, à leurs intellectuels. C’est eu qui sont la cause des malheurs de la classe ouvrière et de son morcellement. Qu'on le veuille ou pas les organisation ouvrière historique restent le pivot de la classe ouvrière. C’est une réalité historique. Regardez les élections prud’homale, la CGT reste encore très présente malgré la chute du nombre d'adhérant. Elle est reconnue comme hostile au patron (Du moins dans les moeurs mais pas dans les actions). Regardez le score des régionales. Ras de marrer pour la gauche parce que l'ouvrier qui voulait mettre en mal le gouvernement et leurs sarkozinerie, va voter pour l’organisation qui le représente. Il savait les limites de ce vote, mais pour lui c'était l'organisation qui le représente, lui, ouvrier. Comme je le dis plus haut:
a écrit :Alors militer dans le sens de la réappropriation des syndicats par leurs bases Révolutionnaire est une première chose. Donc il impératif de se confronter directement sur les batailles actuel que nous inflige le gouvernement raffarin chirac sarkozi. Pour ça, il ne faut pas avoir peur de s'affronter avec la direction jaune des syndicats.

C’est là notre champ d’action, c’est pour ça qu’il faut travailler à la réappropriations des syndicats par leurs bases révolutionnaires. C’est à cet endroit que l’on peut expliqué honnêtement de ce qu’il se passe et proposer des moyens d’actions. C'est en partant du combat contre le gouvernement CRS, tout en discréditant les opportuniste et réformiste, que l'on redonnera de la vigueur au organisation est à la classe qu'elle représente. Dans ce cas les fossoyeurs du socialisme, s'en retrouveront exclu avec tout leurs mensonges et jaillira parallèlement des cadres pour un parti des travailleurs révolutionnaire qui mèneront la bataille politique jusqu'à la prise du pouvoir par le prolétariat. Je vous conseil de voir la fondation de la troisième internationale c'est passionnant et très enrichissant.

"La crise historique de l'humanité se réduit à la crise de la direction révolutionnaire."

" Le principal obstacle dans la voie de la transformation de la situation pré-révolutionnaire en situation révolutionnaire, c'est le caractère opportuniste de la direction du prolétariat, sa couardise petite-bourgeoise devant la grande bourgeoisie, les liens traîtres qu'elle maintient avec celle-ci, même dans son agonie.

Dans tous les pays, le prolétariat est saisi d'une profonde angoisse. Des masses de millions d'hommes s'engagent sans cesse sur la voie de la révolution. Mais, chaque fois, elles s'y heurtent à leurs propres appareils bureaucratiques conservateurs."

"Il faut aider les masses, dans le processus de leurs luttes quotidiennes, à trouver le pont entre leurs revendications actuelles et le programme de la révolution socialiste. Ce pont doit consister en un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES, partant des conditions actuelles et de la conscience actuelle de larges couches de la classe ouvrière et conduisant invariablement à une seule et même conclusion : la conquête du pouvoir par le prolétariat."

Léon Trotsky Programme de transition.

C'est le programme de la révolution que nous devons défendre, est non défendre l'idée que la classe ouvrière n'est pas combative. Car elle ne l'ai pas parce qu'elle est hypnotiser par leurs dirigeant directe qui, sont de connivence avec la bourgeoisie même s'il prétende le contraire. Ce ne sont pas des idée que l'on doit défendre et transmettre aux générations futurs. Mais c'est un programme que nous devons appliqué et l'amener à la victoire finale.

C’est pour ça que je ne suis pas d’accord avec toi lorsque du dit que la classe ouvrière n’est pas combative et que nous n’y pouvons rien. C’est refuser de voir ce qu’est la classe ouvrière et de nier ses possibilités.
diego
 
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Message par diego » 21 Nov 2004, 22:45

J'ai des difficulté avec les quotes, je me mellange!! mais là ça va.
diego
 
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Message par diego » 21 Nov 2004, 23:43

Sur les scores je le reconnait c'est pas explicite, mais si on regarde c'était le moment ou certaine tendance du PS du PC etc aurait put réclamer la démition du gouvernement, puiqu'il n'est plus légitime. Ca aurait eu impact cataliseur vers de nouveau combats pour de nouveaux acquis. A la place il nous scande "attendons 2007".
Je sais que les scores n'ont pas bougé mais la droite c'est pris une claque et l'on aurait put aller plus loin sur une dynamique de combats contre le gouvenrement et là, la classe ouvrière aurait put réagir à se sursaut de sa direction et ensuite, à plus long terme,provoqués des siscions et des fusions a travers les organisations ouvrière afin que dans la lutte se forme ce parti des travailleurs que nous attenndons. Il n'en est rien. Maintenant agissez vous dans ce sens là, je ne croit pas. Par votre soit disant immobilité, vous rentrez dans l'économisme et le défaitisme, et surtout le gauchisme. La classe ouvrière est comme ça et on ne peut pas l'idéaliser, comme vous le dites, sur la non combativité de la classe ouvrière.
J'ai une amis, qui lors du deuxième tours au régionale (ouvrière au chomage et s'interressant vaguement à la politique a voter à gauche pour foutre en l'aire Giscard (ce vieux déglingué) rien que pour ça parcequ'elle savait très bien qu'il ne changerai rien. Elle m'a fait réfléchir. Mais la gauche, c'est mieux que la droite. C'est pour ces gens là que nous nous battons. Nous ne pouvons pas leur répondre que le prolétariat n'est pas combatif, puisqu'il sont le prolétariat et que leurs organisations ne procure rien. Il est sur qu'à ce petit jeu la gauche dans son ensemble à perdu. Mais ça c'est du au jeu des directions réformiste leurs organisations. Ne pas se mettre au diapason avec la classe ouvrière tel quel est, et non pas tel qu'elle devrais l'être, que l'on peut changer quelque choses.
Tes graphique à mes yeux, ne sont que des paravents pour nous caché le fait que l'on peut avancer petit à petit certe, mais on peut avancé, et c'est notre devoir.
diego
 
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