a écrit :
Roger Marie joue «les bonhommes de neige» devant les grilles de l'usine Metaleurop. A attendre l'heure de la débauche sous les flocons, «pour discuter avec les gars et les convaincre de se mettre sérieusement en colère». A 55 ans, ce professeur de lycée affiche au compteur trente-cinq années de militantisme à Lutte ouvrière.
Aux régionales de 1998, sept «révolutionnaires» faisaient leur entrée au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais après avoir récolté 5,11 % des voix dans le Nord et 6,35 % des voix dans le Pas-de-Calais. Avec comme seule et unique ligne politique : «Etre les yeux et les oreilles des travailleurs» au sein de l'institution régionale.
Surenchère. Cinq ans plus tard, en bon petit soldat de la cause, Roger Marie tente donc d'attiser la mobilisation des salariés contre la fermeture programmée de cette fonderie de plomb. Pas question pour LO - qui ne compte aucun militant sur le site - de «se faire de la pub» sur ce conflit ou de nouer des contacts avec les représentants syndicaux. Il s'agit juste de pousser les ouvriers «à entrer en lutte».
a écrit :Partout, les élus trotskistes ne connaissent que deux attitudes de vote. Soit ils votent contre, soit ils s'abstiennent.
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