Il est clair que si l'on considère que le capital se développe, que les délocalisations constituent un développement de l'industrialisation (car rojo nous ni : ni un progrès, ni une régression, mais l'industrialisation est un progrès; question : les délocalisation correspondent-elles à un développement de l'industrie??), alors oui, il est clair que si on part de là l'union européenne est un progrès, son élargissement aussi.
Bref, le capitalisme continue à être facteur de progrès pour l'humanité, autant que lorsqu'il a remplacé le féodalisme.
Tel n'est pas le point de vue de trotsky, et cela est affirmé clairement dans plusieurs textes théoriques.
Et le fait que l'impérialisme revienne sur ce que la bourgeoisie a elle même édifié (l'école, l'université, la république, la nation) n'est pas un progrès pour l'humanité toute entière.
Encore une fois, on peut très bien affirmé que le capitalisme est encore facteur de progrès, crateur de richesse etc. Mais dire cela en se réclamant du trotskisme est à mon avis une incohérence au mieux, sinon une forfaiture.
Pas étonant que ceux qui votent chirac et ceux qui disent vive l'élargissement de l'UE se retrouve dans des accords électoraux. Ce n'est pas une critique, mais il est clair que ce sont là deux facettes d'une même politique qui consiste à estimer que le capital a encore une certaine jeunesse.