8 soldats français tués par les forces ivoiriennes

Dans le monde...

Message par Valiere » 06 Nov 2004, 22:31

Même si je ne maîtrise pas la situation en termes d'analyse, je pense qu'il faut exiger le retrait des troupes impérialistes françaises!
Aucune union nationale à avoir!
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Message par ianovka » 06 Nov 2004, 22:45

(Valiere @ samedi 6 novembre 2004 à 22:31 a écrit : Aucune union nationale à avoir!
:ohmy: Au risque de fragiliser la République ?


:hinhin:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par Barikad » 07 Nov 2004, 08:18

("Le Monde" a écrit :L'aéroport d'Abijdan reste sous contrôle de l'armée française après une nuit de violence

LEMONDE.FR | 07.11.04 | 08h03

Au lendemain de la mort de neuf soldats français tués par l'aviation ivoirienne, la situation est toujours aussi tendue à Abidjan. Dimanche matin, les forces françaises ont gardé le contrôle de l'aéroport de la capitale après une nuit de violence. Les renforts français étaient attendus dans la nuit de samedi à dimanche. Paris a annoncé dans la nuit la "neutralisation" de tous les aéronefs ivoiriens, deux chasseurs et six hélicoptères. A la demande de la France, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi une déclaration condamnant l'attaque des forces françaises.

Des renforts français sont attendus en Côte d'Ivoire après une nuit de violence où l'armée française a contenu des milliers de manifestants qui cherchaient dimanche matin à "reprendre" l'aéroport d'Abidjan, contrôlé par les militaires français.

Le dispositif militaires français en Côte d'Ivoire, Licorne, a riposté samedi à un bombardement gouvernemental de son cantonnement à Bouaké (centre), qui a fait neuf morts et une trentaine de blessés dans les rangs militaires français et tué un civil américain, selon le dernier bilan français.

Réuni en urgence à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une déclaration condamnant l'attaque des forces françaises et "exigé de l'ensemble des parties ivoiriennes la cessation immédiate de toutes les opérations militaires et le respect complet du cessez-le-feu".

La France a annoncé qu'elle allait proposer sans tarder au Conseil de sécurité l'adoption "de nouvelles mesures", incluant un embargo sur les armes à l'encontre de la Côte d'Ivoire.

Paris, qui dispose de 4 000 hommes en Côte d'Ivoire aux côtés d'une force de l'ONU de plus de 6 000 hommes, a annoncé l'envoi de 300 hommes supplémentaires pour assurer la sécurité de ses ressortissants, alors que les violences antifrançaises se multiplient, notamment à Abidjan.

Dans la nuit de samedi à dimanche, des hélicoptères français ont ainsi procédé à des tirs, au canon de 20 mm, sur une foule hostile de milliers de personnes qui cherchaient à atteindre l'aéroport de la capitale économique. Vers 4 heures du matin, les manifestants ont commencé à regagner leurs quartiers, tout en profitant du reflux progressif pour piller des maisons d'Européens, selon des témoins. Au cours de la journée de samedi, les Français de la ville avaient déjà été victimes de nombreux pillages, orchestrés par les "jeunes patriotes", partisans du président ivoirien Laurent Gbagbo, qui accusent régulièrement les militaires français d'être favorables aux rebelles. Quatre écoles françaises avaient été saccagées ou détruites.

Ce regain de violence avait immédiatement suivi la riposte aux bombardements aérien des troupes françaises de Bouaké, sous le feu gouvernemental depuis trois jours. Le président français Jacques Chirac avait ordonné la destruction de tous les "moyens aériens militaires ivoiriens" et Paris a annoncé dans la nuit la "neutralisation" de tous les aéronefs ivoiriens (deux chasseurs et six hélicoptères).

Immédiatement après l'attaque de Bouaké, Licorne avait détruit les deux seuls chasseurs ivoiriens Sukhoï à Yamoussoukro (centre). Moins d'une heure plus tard des combats avaient éclaté entre militaires ivoiriens et français à l'aéroport international d'Abidjan et ces derniers en avaient pris le contrôle.

Dans la soirée de samedi, le porte-parole de la présidence ivoirienne, Désiré Tagro, avait lancé à la télévision un appel "au calme" aux Ivoiriens, mais la télévision avait diffusé une partie de la nuit des appels à manifester pour "récupérer l'aéroport d'Abidjan".

Dans la journée, la ministre française de la défense française Michèle Alliot-Marie a averti que le président ivoirien Laurent Gbagbo serait "tenu personnellement responsable" du maintien de l'ordre public à Abidjan, tout en excluant pour le moment une évacuation des Français.

En outre, au cours d'une conversation téléphonique, le ministre des affaires étrangères français, Michel Barnier, a directement exhorté M. Gbagbo à trouver une solution politique à la tension actuelle, soulignant que "la violence ne mène à rien".

Sur le terrain, des combats ont éclaté samedi après-midi entre troupes loyalistes et combattants des Forces nouvelles (FN, rebelles) à Sakassou au sud de Bouaké, en zone rebelle, a annoncé Sidiki Konaté, porte-parole des FN.

Cet engagement est le premier affrontement entre troupes terrestres des deux parties depuis que les loyalistes ont entrepris jeudi des bombardements aériens sur le nord du pays, aux mains des rebelles.

Les attaques gouvernementales - qualifiées de "véritable coup d'Etat" par le chef des FN Guillaume Soro - ont relancé le conflit ivoirien alors que le processus de paix issu des accords de Marcoussis (signés en janvier 2003 en France et réactivés en juillet 2004 à Accra, au Ghana), s'enlise depuis des mois.

La Côte d'Ivoire est coupée en deux, depuis le déclenchement en septembre 2002 d'une rébellion contre le président Gbagbo, par une "zone de confiance" où sont stationnées des Casques bleus appuyés par des troupes françaises.

Avec AFP
Barikad
 
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Message par othar » 07 Nov 2004, 09:05

sur Gbagbo on peut lire cet article écrit il y a 2 ans pour le Monde:
l'article

malgré les évènements actuels, j'ai quand même l'impression que même aujourd'hui "notre" impérialisme n'a pas de "personnalité" de rechange pour remplacer Gbagbo qui a rendu tant de services jusqu'à récemment.

Bref ça va pas être facile d'avoir une position juste et audible au milieu des oublis et mensonges tonitruants tant des médias que des autorités passées et présentes en France et en Côte d'Ivoire..
othar
 
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Message par Pélagiste » 07 Nov 2004, 09:49

Je viens d'entendre sur France Info un militaire français qui dit ne pas savoir le nombre de victimes qu'ont fait les opérations de répression française. Ils se contentait de citer un source Ivoirienne qui aurait parlé de 3 morts selon lui.

Êt dans le meme temps, sur le site de TF1 (qui ne peut pas être soupsonné d'anti-colonialisme) le titre sur la Cote d'Ivoire est :
a écrit :Riposte musclée des Français en Côte Ivoire

Les soldats français auraient tué une trentaine d'Ivoiriens qui ont notamment tenté dimanche matin de prendre l'aéroport d'Abidjan.


Comme d'habitudes, sur France Info ils parlent beaucoup des "exactions" contre des biens français, et du sort de ces pauvres ressortissants français.
Mais pour ce qui est du sort de la population Ivoirienne : RAS

La répression violente de Gbagbo contre des manifs en mars avaient été "un peu" critiquées.
Les autorités françaises devaient être un peu géné que l'on dise que leur protégé est un dictateur comme les autres, et que l'armée française présente en Cote d'Ivoire n'a rien fait pour protéger la population.
Mais à ce moment là on avait pas eu de grande déclarations de la ministre de la défense pour appeler Gbagbo à "assurer la sécurité publique".

Ah bas l'intervention Impérialiste française en Cote d'Ivoire
Pélagiste
 
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Message par Pélagiste » 07 Nov 2004, 09:54

(manu31 @ samedi 6 novembre 2004 à 18:51 a écrit : Il m'avait semblé ces derniers temps que l'impérialisme français soutenait le camp de Gbagbo contre les rebelles.
La bourgeoisie française aurait-elle tourné sa veste? Pour quelles raisons?
Cela faisait l'objet d'un article de LO (n°1871 du 11 juin 2004) :

a écrit :  Côte-d'Ivoire : la démagogie de Gbagbo

À Abidjan, capitale économique de la Côte-d'Ivoire, des «Jeunes patriotes», supplétifs et exécuteurs des basses œuvres du président Gbagbo, s'en sont pris à l'ambassade de France, à des ressortissants ainsi qu'à la principale base militaire française.

Le gouvernement ivoirien a officiellement condamné ces «actes inamicaux» ainsi que «les exactions commises à l'encontre de ressortissants européens». Pourtant, il ne fait aucun doute que le président Gbagbo et sa clique sont impliqués dans ces exactions, ne serait-ce que par les cibles démagogiques qu'ils servent à leurs partisans. Quelques jours auparavant, la femme du président, Simone Gbagbo, accusait encore la France d'être «complice des rebelles» qui ont déclenché le soulèvement armé de septembre 2002 et conduit depuis à la partition de fait du pays.

Au-delà de ces déclarations, il n'empêche que Chirac et son gouvernement soutiennent toujours Gbagbo, le «président légitime», au secours duquel ils ont envoyé les 4 500 soldats de l'opération Licorne, qui devraient d'ici le mois de juillet être renforcés par 6000 soldats de l'ONU. Mais les représentants de l'impérialisme français ne voient pas forcément d'un bon œil les exactions du régime de Gbagbo contre la population ivoirienne (comme la répression sanglante de la manifestation de l'opposition les 25 et 26 mars), ni surtout son refus d'accepter un partage du pouvoir avec les partis de l'opposition et les «rebelles», comme le prévoyaient les «accords de paix» de Marcoussis, signés sous l'égide de la France en janvier 2003.

Que, dès lors, Gbagbo subisse la pression des dirigeants de l'impérialisme français, dont les trusts restent fortement implantés en Côte-d'Ivoire, ne fait guère de doute. Alors craint-il pour son avenir et veut-il, pour se protéger, faire la démonstration du soutien dont il jouit encore au sein de la population ivoirienne? Ou est-il simplement débordé par les plus radicaux de ses partisans qui dénoncent la responsabilité des gouvernements et des trusts français dans l'état actuel de la Côte-d'Ivoire?

Les exactions commises contre les intérêts français à Abidjan ont trouvé un large écho dans la presse nationale, mais elles sont sans commune mesure avec ce que subissent quotidiennement les populations ivoiriennes, soumises d'un côté à la loi des bandes armées, gouvernementales ou rebelles, de l'autre à l'exploitation féroce des trusts et de leurs intermédiaires locaux.
Pélagiste
 
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Message par Barikad » 07 Nov 2004, 10:12

(rojo @ dimanche 7 novembre 2004 à 09:33 a écrit :Sur tf1.fr

a écrit :
Les soldats français auraient tué une trentaine d'Ivoiriens qui ont notamment tenté dimanche matin de prendre l'aéroport d'Abidjan.

Ca ne manque pas de sel !!!

Sinon, sur I-tele, ils parlent uniquement de tirs de sommations qui auraient dispersé la foule.
Barikad
 
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Message par Valiere » 07 Nov 2004, 11:16

[
QUOTE]Aucune union nationale à avoir!


Au risque de fragiliser la République ?
[/QUOTE]

Il n'y a pas d'union nationale avec la bourgeoisie...Il ne faut pas confondre ianovka! un débat sur la république et les alliances contre nature!
Ceci étant dit...Nous demandons le retrait immédiat des troupes françaises et nous ne sommes pas solidaires d'elles ni de ce gouvernement.
Nous sommes même avec les combattants ivoiriens qui font face à l'impérialisme.
Valiere
 
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