8 soldats français tués par les forces ivoiriennes

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Message par manu31 » 06 Nov 2004, 18:51

:blink:

Il m'avait semblé ces derniers temps que l'impérialisme français soutenait le camp de Gbagbo contre les rebelles.
La bourgeoisie française aurait-elle tourné sa veste? Pour quelles raisons?
manu31
 
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Message par boispikeur » 06 Nov 2004, 19:25

Selon l'AFP:
Jacques Chirac ordonne la destruction des moyens militaires aériens ivoiriens Le président français a donné l'ordre de détruire les "moyens aériens militaires ivoiriens utilisés ces derniers jours en violation du cessez-le-feu" en Côte d'Ivoire, après l'opération qui a coûté la vie à huit soldats français, a annoncé samedi l'Elysée dans un communiqué. (AFP)
boispikeur
 
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Message par boispikeur » 06 Nov 2004, 20:14

(Caupo @ samedi 6 novembre 2004 à 19:57 a écrit :
Dehors les troupes françaises de la Cote d'Ivoire et de toute l'Afrique! Dehors les troupes françaises d'Haiti!
... et tous les autres pays!

D'accord avec Caupo.

Reste que je ne suis pas certain de ça
a écrit :L'incident (le bombardement des soldats d'occupation français) montre bien le niveau d'acceptation de ces soldats par des larges couches d'ivoiriens

Je ne pense pas que Gbagbo représente la volonté des ivoiriens
boispikeur
 
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Message par ravine chien » 06 Nov 2004, 20:46

ça fait déjà plusieurs années que gbagbo dans le but de plaire à son opinion publique, se pose en victime de l'impérialisme français.
ravine chien
 
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Message par Barikad » 06 Nov 2004, 21:23

Sur le site du Monde:
("Le Monde" a écrit : 
Huit soldats français tués et 23 blessés lors d'un raid aérien de l'armée ivoirienne
LEMONDE.FR | 06.11.04 | 17h28  •  MIS A JOUR LE 06.11.04 | 21h00

Le président français Jacques Chirac a donné l'ordre de détruire les "moyens aériens militaires ivoiriens utilisés ces derniers jours en violation du cessez-le-feu" en Côte d'Ivoire, après l'opération qui a coûté la vie à huit soldats français, a annoncé l'Elysée, samedi 6 novembre, dans un communiqué. La France envoie également en Côte d'Ivoire deux compagnies supplémentaires en renfort pour assurer la sécurité de ses ressortissants, a ajouté l'Elysée.

"A la suite de l'opération des forces armées ivoiriennes qui a entraîné la mort de huit soldats français et d'un citoyen américain et blessé 23 de nos soldats, le président de la République a demandé que soit immédiatement entreprise la destruction des moyens aériens militaires ivoiriens utilisés ces derniers jours en violation du cessez-le-feu", indique le communiqué. "Cette action des forces françaises s'inscrit dans le cadre du mandat confié par le conseil de sécurité des Nations unies aux forces de l'Onuci et de Licorne pour assurer le respect du cessez-le-feu et la sécurité des personnes en Côte d'Ivoire", précise le communiqué.

Sept appareils ivoiriens sont visés : il s'agit des deux avions Sukhoï 25 ayant bombardé le camp militaire français de Bouaké et détruits par l'armée française sur l'aéroport de Yamoussoukro et de cinq hélicoptères MI 24 d'attaque au sol, a-t-on précisé de source militaire française. La destruction de ces sept aéronefs ne laissera plus qu'un seul appareil à l'aviation ivoirienne, a-t-on précisé dans l'entourage de la ministre de la défense.

"Dans le même temps, les dispositions sont prises pour assurer la sécurité de nos compatriotes. A cet effet, deux compagnies supplémentaires sont envoyées en renfort", ajoute l'Elysée. Le lycée français Mermoz a été incendié samedi après-midi à Abidjan dans le quartier chic de Cocody par des jeunes manifestants antifrançais, a-t-on appris auprès de témoins. Des Européens ont également été pris à partie dans plusieurs quartiers d'Abidjan et certains ont eu leurs voitures volées, selon des témoignages recueillis par l'AFP.

Michèle Alliot-Marie a cependant déclaré samedi dans une interview à France 2 qu'il n'était "pas question aujourd'hui d'une évacuation des ressortissants français" de Côte d'Ivoire. "La situation n'en est pas là. (...) Ce qui est important, c'est que les choses se calment", a ajouté la ministre en appelant le président Gbagbo "à assurer la sécurité publique". Elle a néanmoins mis en garde le président Gbagbo, estimant qu'il "sera tenu personnellement responsable, par la communauté internationale, du maintien de l'ordre public à Abidjan".

BAVURE ?

Samedi après-midi, "une position tenue par la force française Licorne à Bouaké a été bombardée (...) à 14 heures par deux Sukhoï 25 des forces gouvernementales ivoiriennes. En réplique à cette agression, la force Licorne a détruit les deux Sukhoï 25 vers 14 h 15 à Yamoussoukro", a indiqué le ministère. "Bien entendu nos militaires ont réagi en légitime défense", a ajouté Jean-François Bureau, porte-parole du ministère. "La position qui est la nôtre est d'appeler immédiatement à l'arrêt des violences et des combats", a-t-il insisté.

L'attaque des forces gouvernementales ivoiriennes contre la force française Licorne constitue le plus grave incident contre la force française depuis le début de cette opération, en septembre 2002. Environ 4 000 soldats français participent à cette force de paix dont le mandat est désormais d'assurer le soutien de la force des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).

"Pour l'instant, bavure ou pas, c'est au gouvernement ivoirien de le dire. Ce qui est sûr c'est que l'attaque s'est passée", a déclaré le général Dubois, conseiller en communication du chef d'état-major des armées. Un officier de l'armée ivoirienne a indiqué pour sa part que le bombardement visait en fait une position rebelle située non loin, et que le bombardement du camp français était une "erreur".

Après l'attaque, les autorités françaises ont informé le secrétaire général des Nations unies, où une réunion du Conseil de sécurité est en cours, a annoncé samedi Mme Alliot-Marie. "J'ai informé personnellement et aussitôt le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et nous sommes en train de faire de même avec nos partenaires du Conseil de sécurité qui se réunit en ce moment", a-t-elle précisé dans un communiqué.

"La France, en état de légitime défense, a riposté immédiatement. (...) Le chef de l'Etat ivoirien doit clairement assumer ses responsabilités et le rôle qui est le sien pour ramener son pays au calme. Il faut immédiatement retrouver le chemin de la paix et reprendre le processus politique tracé par les accords de Marcoussis et d'Accra III", a de son côté indiqué le ministère des affaires étrangères. "S'agissant de la communauté française de Côté d'Ivoire, j'ai donné les instructions pour que toutes les mesures soient prises sur place et à Paris, pour l'informer. La sécurité de nos compatriotes est pour nous une préoccupation fondamentale", a précisé samedi le ministre, Michel Barnier, dans une déclaration.

COMBATS TERRESTRES

Après les raids aériens menés depuis jeudi par les forces gouvernementales ivoiriennes contre les ex-rebelles, la France avait plaidé vendredi pour un renforcement du mandat de l'Onuci et des règles d'engagement lui permettant d'être plus efficace. Mme Alliot-Marie avait annoncé vendredi sur RFI qu'une colonne des forces armées gouvernementales ivoiriennes, qui se dirigeait vendredi "du sud vers le nord" de la Côte d'Ivoire, avait été "arrêtée par les forces de l'Onuci".

Cette interception - signe d'une aggravation de la situation - était intervenue après deux jours de raids, jusqu'à présent uniquement aériens, menés par des avions de chasse Sukhoï et des hélicoptères des forces armées ivoiriennes contre des cibles à Bouaké, dans le centre, et Korhogo, au nord du pays.

Samedi après-midi, des combats ont éclaté entre les troupes loyalistes et les combattants des Forces nouvelles (FN, rebelles) à Sakassou au sud de Bouaké, le fief des FN dans le centre de la Côte d'Ivoire, a annoncé Sidiki Konaté, porte-parole de cette formation. "La bataille fait rage et nous avons fait descendre des renforts du nord", a précisé M. Konaté. Cet engagement est le premier affrontement entre troupes terrestres des deux parties depuis les bombardements aériens des loyalistes sur le nord de la Côte d'Ivoire aux mains des rebelles.

Sakassou, à 45 kilomètres au sud de Bouaké, est située en zone rebelle au-delà de la "zone de confiance" qui sépare les deux protagonistes. La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le déclenchement en septembre 2002 d'une rébellion contre le président Laurent Gbagbo, par une "zone de confiance" où sont stationnées des Casques bleus aidés par des troupes françaises.

Avec AFP et Reuters
Barikad
 
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