(quijote @ a écrit :Je peux en parler : j 'étais dans le coup . Nous avons fait un appel à tous les éléments actifs et investis dans le mouvement .
Mais une chose est de proclamer la nécessité qu 'il y ait des délégués élus pour chaque établisement de France et de Navarre et réellement représentatifs , une autre est d 'y parvenir effectivement
Parler de notre refus est une interprétation malveillante .
Fallait -il attendre que tous , je dis bien "tous " les établisemnts de France et de Navarre se réunissent pour enfin impulser la lutte ?
Devait -on aussi " consulter les " non grévistes "?
Nous ne partageons ces conceptions "démocratistes formelles "
Cela ressemble aux arguments invoqués par les bureaucrates de la CGT quand ils invoquent la nécessité de la "majorité" pour impulser la lutte ou pour la saborder sous prétexte que tout le monde n'est pas d 'accord .
Si c'est à moi que tu réponds, je n'ai pas demandé d'attendre que Tous les établissements se mettent en grève pour développer la coordination ni demandé à ce qu'elle consulte les non-grévistes.
Par contre je ne voie pas comment cette coordination peut prendre des décisions avec le principe d'un gréviste présent = une voix, favorisant matériellement la présence des grévistes de la région parisienne, et prétendre en même temps représenter l'ensemble des grévistes au niveau national;
Elle se comportait comme une Assemblée Générale de tous les grévistes au niveau national sans évidemment que les intéréssés puissent tous s'y rendre, sauf par un système de délégation.
Les 2 systèmes sont incompatibles.
Ce qui était possible c'était une A.G. des gréviste d'Île-de-France PUIS l'A.G. des délégués de la coordination Nationale.
Que je sache LO n'a pas voté pour la transformation de la coordination en un
système de délégation comme le proposait la LCR.