libeté de la presse en Algérier

Message par Valiere » 15 Oct 2004, 15:21

a écrit :Pour info. MFD
APPEL DU COLLECTIF POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN ALGERIE


LA PLACE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION N’EST PAS EN PRISON   


Le 14 juin 2004, Mohamed Benchicou, directeur du journal Le Matin, est condamné à deux ans de prison et incarcéré. Il a été condamné, en fait, pour ses écrits, notamment son livre « Bouteflika, une imposture algérienne » et parce que son journal défend les libertés démocratiques. Depuis le 24 juillet, le Matin est interdit de parution.



Hafnaoui Ghoul, journaliste et membre de la Ligue de défense des droits de l’Homme (LDDH) est, quant à lui, incarcéré depuis le 24 mai. Condamné à huit mois de prison, il fait l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes pour avoir dénoncé les malversations et la corruption à Djelfa, au sud du pays.



Depuis la récente élection présidentielle, la liberté de la presse et la liberté d’expression sont davantage menacées que par le passé. Harcèlements, intimidations, menaces, poursuites judiciaires à l’endroit des journalistes sont des instruments de normalisation de la société qui vise toute contestation sociale, économique, linguistique ou culturelle : une répression féroce s’abat sur les mouvements citoyens de Kabylie, du sud et des Aurès notamment.



En cette veille du cinquantième anniversaire du 1er novembre 1954, date du déclenchement de la guerre de libération nationale, les libertés pour lesquelles les Algériens ont lutté ne seraient-elles plus présentes que dans les discours ? La démocratie, comme les droits des femmes, ne sont évoqués par le pouvoir que pour masquer l’image d’un régime répressif aux yeux des opinions et des gouvernements occidentaux.



Avec plus de soixante morts, les journalistes algériens ont payé le prix fort contre l’obscurantisme islamiste et pour la défense des libertés démocratiques. Face à la remise en cause de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, des acquis démocratiques et sociaux arrachés au prix du sang, nous appelons tous les démocrates, où qu’ils soient, à la mobilisation pour stopper cette répression.



Des milliers de signatures ont été recueillies, en France, en Algérie et dans le monde pour la libération de Mohamed Benchicou et d’Hafnaoui Ghoul. De nombreuses personnalités et organisations de la société civile et politique, de tendances les plus diverses, ont lancé des appels pressants. Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul sont encore en prison.



A l’occasion du 1er novembre qui commémore l’entrée en lutte des Algériens contre l’ordre colonial et pour la conquête d’un avenir fait de démocratie, le collectif pour la liberté de la presse en Algérie vous invite à une réunion publique



                                  JEUDI 28 OCTOBRE à 19 HEURES

                                      à la Bourse du Travail

                        Rue du château d’eau, Paris  10ème,    M° République

                                                       

                    UN PREMIER NOVEMBRE POUR LES LIBERTES

                                                            Afin d’exiger

-        La libération immédiate de Mohamed Benchicou et d’Hafnaoui Ghoul et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’endroit des journalistes algériens

-        La reparution immédiate du Matin

-        La dépénalisation des délits de presse conformément aux recommandations des Nations Unies

-        La libération des prisonniers politiques actifs dans les mouvements citoyens.

-         

  COLLECTIF POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN ALGERIE
Valiere
 
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