le drapeau basque

par **pelon** » 14 Oct 2004, 23:06

Qui sait ce que signifient les couleurs ? dans le poulet basquaise, pas de problème : poivron vert, poivron rouge et oignons forment les 3 couleurs.
Sinon, la vraie signfication sont :
- le fond rouge, c'est la couleur de la Biscaye
- la croix verte, c'est la croix de Saint André
- la croix blanche, le symbole de la foi en dieu.

Le nationalisme basque moderne a été fondé par Sabino Arana dans la 2ème moitié du 19ème siècle. doit-on rappeler que les fondements de ce nationalisme sont profondément racistes.

par **Mariategui** » 15 Oct 2004, 00:00

Pour une présentation moins .... comment dire .... réductrice et anecdotique de la question nationale basque et des origines (et surtout des évolutions vers un nationalisme combinant la lutte de libération nationale et la lutte pour le socialisme), une thèse des années 80s. Puis, si Sabino Arana était un raciste, est ce qu'on peut dire autant de l'ETA-VI asamble ou de Zutik, et des autres organisations abertzale? Bref, cette présentation me paraît plus que tendantieuse.

http://www.univ-pau.fr/RECHERCHE/SET/Auteu...res_francis.htm

par **quijote** » 15 Oct 2004, 00:13

c ' est précisément les ambiguïtés de ce combat que Pelon , semble-t-il a voulu souligner : oui , le combat de l 'Eta , du PNB sont nationalistes par essence ( et racistes ) , donc étrangers à la classe ouvriere et tous les soi -disant justificatifs qu 'on pourra leur donner " lutte pour le socialisme " mouvement de " libération de la "nation" basque n ' y pourront rien changer : je regrette quant à moi que par opportunisme et pour ne pas déroger dans leurs pratiques suivistes et opportunistes certaines sections de la 4 se soient ralliées à ce combat même s ' ils ont prétendu se démarquer

par **Mariategui** » 15 Oct 2004, 00:27

[quote=" (quijote @ vendredi 15 octobre 2004 à 01:13"]
c ' est précisément les ambiguïtés de ce combat que Pelon , semble-t-il a voulu souligner : oui , le combat de l 'Eta , du PNB sont nationalistes par essence ( et racistes ) , donc étrangers à la classe ouvriere et tous les soi -disant justificatifs qu 'on pourra leur donner " lutte pour le socialisme " mouvement de " libération de la "nation" basque n ' y pourront rien changer : je regrette quant à moi que par opportunisme et pour ne pas déroger dans leurs pratiques suivistes et opportunistes certaines sections de la 4 se soient ralliées à ce combat même s ' ils ont prétendu se démarquer
Je ne cherche pas la polémique mais tu avances des choses fausses. Sur l'ETA et les travailleurs immigrés : en fait, les organisations nationales ont été les premières à les organiser et le combat nationaliste à été pour les émigrés, un mécanisme d'intégration sociale. En raison de ses liens historiques avec le prolétariat "basque" et "immigré" (et cela dit, les nationalsites basques des années 60s ne faisaient pas la différence entre prolétaires basques et "immigrés), certaines organisations nationalistes ne peuvent être que qualifiés comme "ouvrières" (au passage, je conseille la lecture du texte d'un camarade basque "Los obreros tienen patria?")

Sur les rapports entre basques et immigrés:

http://www.univ-pau.fr/RECHERCHE/SET/Auteu...ui/these/25.pdf

Sur la question nationale, bon, je suis léniniste et donc, je défends le droit des nations opprimés à disposer de leur destin. Mais bon, cette discusion on l'a déjà eu et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va changer d'idée. Je voulais simplement corriger une vision qui verrait dans le combat nationaliste basque, une lutte raciste (c'était implicite dans la conclusion du Pelon et explicite dans la tienne).

Bonne nuit.

par **ravine chien** » 15 Oct 2004, 01:57

Le drapeau qui flotte au dessus de la mairie de st anne (Martinique) est le drapeau indépendantiste.
Le vert, c'est pour l'amour de la terre.
Le rouge, pour la révolution et le sang versé.
Le noir, pour la couleur de la peau.

Là aussi, il y a une conotation raciale.

par **pelon** » 15 Oct 2004, 07:04

[quote=" (Mariategui @ vendredi 15 octobre 2004 à 01:00"]
Pour une présentation moins .... comment dire .... réductrice et anecdotique de la question nationale basque et des origines (et surtout des évolutions vers un nationalisme combinant la lutte de libération nationale et la lutte pour le socialisme), une thèse des années 80s. Puis, si Sabino Arana était un raciste, est ce qu'on peut dire autant de l'ETA-VI asamble ou de Zutik, et des autres organisations abertzale? Bref, cette présentation me paraît plus que tendantieuse.

http://www.univ-pau.fr/RECHERCHE/SET/Auteu...res_francis.htm
Il ne s'agissait pas d'une présentation du nationalisme basque sur lequel nous pourrons revenir.
Tu fais une interprétation de mon post qui ne donnait que des informations limitées mais incontestables : sur le drapeau basque et le fondateur du nationalisme basque, Arana.
Pour le reste, je ne refuse pas la discussion. Bien entendu, nombre de groupes d'extrême-gauche qui ont mis le micro-nationalisme dans leur programme n'étaient pas racistes quand il se sont formés dans les années 60-70. Mais il faut assumer les pères fondateurs. Il est d'ailleurs notable que l'ETA n'aime pas que l'on critique Arana, un ami de Bayonne qui avait sa thèse sur le racisme dans le nationalisme basque l'a appris à ses dépens.

par **pelon** » 15 Oct 2004, 07:18

Tiens, une phrase écrite par Arana en 1895. Je l'ai extraite d'un article de ldc vieux d'une vingtaine d'années que je mettrai en ligne si vous êtes intéressés :

a écrit :
«La physionomie du biscayen est intelligente et noble, celle de l’espagnol inexpressive et rude. Le biscayen a une démarche élégante et virile ; l’espagnol ou bien ne sait pas marcher (exemple les recrues), ou s’il a une démarche élégante, elle est de type féminin (exemple le torero). Le caractère du biscayen dégénère s’il se frotte à l’étranger ; l’espagnol a besoin de temps en temps d’une invasion qui le civilise».

par **emman** » 15 Oct 2004, 09:43

[quote=" (Mariategui @ vendredi 15 octobre 2004 à 01:27"]
Sur la question nationale, bon, je suis léniniste et donc, je défends le droit des nations opprimés à disposer de leur destin. Mais bon, cette discusion on l'a déjà eu et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va changer d'idée.
Mais que l'on nous explique une fois pour toute en quoi la "nation" basque, ou corse, ou bretonne, ou berrichone, ferait parti d'une nation opprimée.
Pour revendiquer le droit à l'autodétermination des peuples, il faudrait encore que le peuple en ait envie, et en Corse, comme au Pays-Basque ou en Bretagne, à part le microcosme nationaliste, je ne vois pas comment on pourrait affirmer une telle chose. A moins de penser que le rôle des révolutionnaires est de créer cette conscience nationale et alors là je ne crois pas que ce soit du léninisme, mais juste du nationalisme petit bourgeois (et ce n'est pas une insulte). :halalala:

le drapeau basque

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