Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (Puig Antich @ dimanche 1 mars 2009 à 20:41 a écrit :C'est vrai qu'après l'annonce des chiffres du chômage il y aurait pu y avoir un contenu un shouilla plus axé vers les travailleurs, plutôt que sur les " services publics ". Et surtout s'adresser à eux et à leurs organisations pour suivre l'exemple de la Guadeloupe. Mais globalement, ça va. A part les " Etats-généraux ". Les moyens de lutte contre le féodalisme ne s'appliquent plus sous l'impérialisme ! Quoique il y a déjà eu des "états-généraux" débordés, mais encore faut-il qu'ils ne soient pas organisés par l'Etat.
Pas mal d'accords avec Gaby, ce que tu exprimes Puig, c'est dit autrement là !
a écrit :
C’est pour cela que la grève doit être généralisée à l’ensemble des secteurs aujourd’hui victimes de ces attaques. De même que l'ensemble de nos revendications sont légitimes, l'ensemble des revendications des habitants d'Outre-mer doivent être satisfaites. La combativité des travailleurs d'Outre-Mer, dans l'unité contre la classe dirigeante reste un exemple pour le mouvement social en France.
L'Appel de la coordination étudiante d'Angers se place quand même dans un cadre assez large. Je sais pas si c'est la première réunion de la coordination, au moins, ça donne une idée plutôt claire des problèmes spécifiques des universités, pour avoir eu des échos d'AG étudiantes, c'était pas bien claire pour tout le monde, au moins ça permet de mettre tout le monde sur la même longueur d'onde ...
Ensuite je suppose qu'après la journée du 5 Mars, il va y avoir la préparation du 19 Mars dans les universités, et là ça sera plus facile de parler du privée, à moins que le gouvernement recule par crainte que les Antilles, l'éducation Nationale, les étudiants ça fasse tache d'huile. Mais bon vu le détournement de la manifestation de solidarité pour les travailleurs en lutte aux Antilles à Paris Samedi, je pense qu'il faudrait que les travailleurs du publique et les étudiants surprennent le gouvernement par leur nombre, leur détermination le 3 Mars dans la rue.
Sinon, j'ai été en Décembre à une réunion publique de l'éducation nationale, et ça m'a fait plaisir de voir des profs avec des parents d'élèves. IL y avait des maternelles jusqu'au collège, et quelques lycéens isolés. Du coup il y a eu des discussions qui sortaient du périmètre de l'éducation nationale, des services publiques, c'était un peu plus large. Apparemment ce genre de comité interprofessionnel avec les parents d'élèves a été fait dans plusieurs endroits sur Lyon, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et La Croix Rousse.
Ça me faisait penser à certains spectacles intermittents en 2003 qui se transformaient en débat publique, d'abords sur les problèmes des travailleurs en grève, et ensuite de plus en plus largement. Le débat était organisé comme une AG, démocratique, sauf que contrairement à un comité Interprofessionnel, il n'avait pas plus de pouvoir que ça, juste de la discussion, de la réflexion dans un Théâtre, un cinéma, une place publique ... parfois ça donnait envie à des spectateurs de donner un coup de main au mouvement. En fait, on se rendait compte que les spectateurs, c'est pas mal des travailleuses, travailleurs comme nous.
On pourrait dire la même chose de la SNCF. La plus part des usagers c'est pas des petits bourgeois qui votent à droite, mais des travailleuses, travailleurs, qui peuvent comprendre très bien notre mouvement, qui travaillent dans le service publique ou dans les entreprises privées, et qui à la limite participe a des journées de grèves, ou en sont solidaires.
En fait dans tous les secteurs du monde du travail c'est comme ça, on est en réseaux ... les employés d'un supermarché, d'un centre commerciale sont au contact de clients, mais la plus part ce sont des travailleurs. Dans une usine, elle travaille pas en autarcie, les entreprises des fournisseurs sont pleine de travailleurs, les clients pareil ... et puis généralement, les entreprises voisines ont des employés, des ouvriers qui sont payés autant que nous, qui se posent les mêmes problèmes que nous. Bref, on a des intérêts communs partout si on regarde bien ... les étudiants commencent d'abords entre eux, ensuite passent au reste de l'éducation nationale, puis au reste des services publiques, puis le secteur privé, les paysans ...
C'est pas obligé que ça suive ce cheminement générale, ça peut être court circuité ... Des écoles qui sont à côté d'un hypermarché en grève. Un Lycée privée à côté d'une clinique en grève, un équipementier automobile à côté d'une entreprise de BTP. Ou des éboueurs de la ville à côté d'usines chimiques. Un fabricant d'ordinateur à côté d'une école maternelle. Les grosses boites se sont tellement morcelées, elles ont tellement opté pour la sous traitance, que la ville parfois ça devient un vrai patch-work ... alors au lieu de se faire exploité chacun dans son coin, de faire chacun sa grève, sa lutte, il vaut mieux aller voir les voisins, ceux de notre secteur ça semble d'abords plus logique, mais les autres c'est possible aussi.
Aujourd'hui aux Antilles, le LKP, le Comité du 5 Février montrent qu'il y possibilité de lutter tous ensemble. La crise économique a déclenché aussi le début d'une crise sociale.
Faut prendre le temps d'approfondir, de creuser, mesurer la situation locale, trouver nos intérêts communs, ils sont nombreux entre travailleurs et futurs travailleurs. C'est comme ça je pense qu'on peut élargir le mouvement. Approfondir, creuser, écouter et faire sauter les freins, les hésitations de nos collègues.
A+