a écrit :Mon père, ex militant OCI, m'a dit un jour avec un sourire triste : "Tu sais, jeune, j'étais certain que je vivrais la révolution." Comme des milliers de militants à l'OCI on l'a bercé d'illusions sur les possibilités révolutionnaires de sa période. Comme des milliers de militants OCI il n’a rien vu venir. Et aujourd'hui, à cause de ça, il a un sourire triste.
Comme c'est beau.
Le problème, c'est que si ton popa avait posé la question : est-ce que je vais vivre la révolution, on lui aurait répondu : l'oci c'est pas madame soleil. Car comme le faisait remarqué Gerard Bloch, la nécessité a comme manifestation la contingence. Le hasard, c'est la forme que prend la nécessité.
A la question : est-ce je vivrais la révolution, la réponse est : on ne peut pas prévoir.
A la question : est-ce que la révolution est à l'ordre du jour car le capitalisme est un système failli, la réponse est oui.
Les progrès, il peut y en avoir au niveau social : la classe peut arracher de grande victoire à la bourgeoisie... quand celle-ci est menacée de tout perdre, comme en 36 ou au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Alors comme ca les délocalisations ne génèrent pas de chomage. Mais dans ce cas pourquoi Rojo affirme-t-il :
a écrit :On t'a déjà dit que seuls 4% des licenciements en Europe sont dus a des délocalisations.
Quand une boite licencie, elle génère des emplois ou elles en supprime.
Malrgé des contradictions entre vous, vous avez un point commun : tous, vous refusez de vous en prendre aux délocalisations.
Encore une fois c'est normal : si vous pensez que le capital continue de se développer, une délocalisation est équivalent à un développement du capitalisme hors des frontières nationales.
Pourquoi pas, mais cela n'a rien à voire avec la réalité, c'est de l'idéologie pure, et par ailleurs, ca n'a rien à voir avec le trotskisme.