(zeanticpe @ vendredi 17 novembre 2006 à 21:18 a écrit : En 81, si je ne dis pas de bétises, et si j'avais bien compris, je suis vraiment pas sûr, il me semble que LO tenait un peu ce langage "la bourgeoisie a misé sur Mitterand".
ce n'est pas encore la bourgeoisie qui fait l'élection, c'est l'électorat. La bourgeoisie a le pouvoir, et donc comme on le voit très directement avec Libé et Rosthchild en ce moment, elle tient les médias, et peut façonner l'opinion. En 81, elle a accepté Mitterrand, comme elle accepte les résultats des votes, tant qu'ils se situent dans la fourchette de l'acceptable (pour elle, bien sûr). Et avec Mitterrand, finalement, elle n'a pas eu à le regretter.a écrit :Je me demande si Ségolène, c'est pas le pire des somnifères pour la classe ouvrière, aujourd'hui, et si de ce point de vue ellle n'est pas la mieux placée du point de vue de la bourgeoisie pour nous faire avaler des couleuvres.
on verra si elle est aussi bien placée. La "gueule de bois" dont a parlé Besancenot (pas le communiqué, ses déclarations orales) fait référence à mon avis (mais je ne suis pas le meilleur exégète) au fait qu'elle a été élue par des gens de gauche qui espèrent que ce sera "moins pire" (l'expression qu'Arlette a repris au dernier meeting) et vont être déçus. Ils l'auraient été aussi par la démagogie de Fabius, c'est ce qui fait que son expression est maladroite, car ambigue. Cela dit, Ségolène ne se cache pas de chasser à droite sur tout un tas de terrains, ne serait-ce que le temps de travail des profs, électeurs PS, où elle fait du Allègre, le sécuritaire, etc. Mais cela reflète aussi que le vent souffle à droite en ce moment...