Ça va pour cette fois mais s’agit pas de réclamer le certificat de mauvaise conduite de chacun des anciens dirigeants PS.
Donc à la demande de Crockette et du soi disant trotskiste mais vrai amnésique, voici un court florilège des responsabilités politiques d’Emmanuelli, vieux cheval du PS :
L’affaire Urba Gracco est sur le net, faut se renseigner. Emmanuelli a participé à la direction d’une banque dans sa jeunesse, cela lui a bien servi.
Il a été condamné en 1996 par la cour d'appel de Rennes à 2 ans d'inéligibilité pour trafic d'influence, complicité de faux et usage de faux et a rebondi depuis, toujours dans la politique.
Emmanuelli a été secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, chargé des DOM TOM de mai 81 à mars 83, ensuite secrétaire d’Etat au Budget jusqu’en mars 86. 1982 : Fin de l’échelle mobile des salaires sur les prix au moyen d’un blocage des prix bidon mais d’
un blocage des salaires réel dont les salariés payent encore les conséquences.
1983 : Dans les archives de l’Huma :
a écrit :« Dans la mémoire des « anciens » ouvriers de Citroën à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), il y a un « avant » et un « après » la grève de 1982. Pendant presque dix ans, depuis sa création en 1973 par transfert du site parisien du quai de Javel, cette usine avait fonctionné sous un régime de peur. Les nervis du syndicat maison, la CFT - rebaptisée CSL en 1977 -, imposaient le silence aux 4 300 ouvriers spécialisés, travailleurs immigrés pour la plupart. Ceux-ci travaillaient « comme des esclaves », leurs accidents du travail n’étaient pas déclarés, la carte CSL leur était imposée et les élections professionnelles étaient truquées. Le 23 avril 1982, alors que la récente victoire de la gauche donne l’espoir d’une nouvelle ère, la révolte éclate. Après cinq semaines de grève pour la dignité, la liberté - notamment celle de se syndiquer à la CGT - et pour des augmentations de salaire, le PDG de Peugeot-Citroën Jacques Lombard cède, en direct à la télévision. Le 1er juin, les ouvriers reprennent le travail tête haute, brandissant leurs cartes CGT. L’année suivante, d’autres conflits éclatent dans l’automobile contre des suppressions d’emplois massives, mais le climat a changé. Le premier ministre Pierre Mauroy qualifie les grévistes de Renault-Flins d’« ayatollahs » et fait intervenir les forces de l’ordre à l’usine Talbot-Poissy occupée par les OS ».
1981-1985 :
Eloi Machoro leader canaque tué par le GIGN le 12 janvier 1985 Il succédait à Pierre Declercq, lui assassiné en septembre 81.
Que faisait Emmanuelli durant ces années 82 à 86 ? Eh bien il assumait la politique du gouvernement auquel il participait. Emmanuelli a été Président du Conseil Général des Landes de 92 à 98. Là c’est une responsabilité directe de patron et de pourvoyeur de deniers publics à des boîtes privées. En tant que patron cela m’étonnerait qu’il ne se soit pas opposé aux employés du Conseil Général à un titre ou à un autre. Ce serait bien le seul Président dans ce cas.
Motion présentée par le Nouveau Monde au congrès national de Dijon du Parti socialiste le 18 mars 2003
a écrit : On ne peut faire vivre la démocratie sans lui en donner les moyens. L’histoire nationale en la matière a produit des syndicats certes légitimes, grâce à la loi et au vote, mais sans beaucoup d’adhérents. Il est donc utile au bon fonctionnement de la démocratie sociale de les doter d’un financement suffisant pour développer leur action. C’est pourquoi nous proposons de mettre en débat la question du financement public des syndicats de salariés. »
Cela c’est inféodée les syndicats aux pouvoirs en place. Comme si les syndicats ne l’étaient pas déjà assez. Les révolutionnaires n’en veulent pas.
Articles de presse, septembre 2004,
a écrit :Emmanuelli se dégonfle :Très prolixe, hier matin (22 septembre 2004) sur RTL, où il a dévoilé que son revenu imposable s'élevait à « 53 704 € avec son épouse retraitée » et qu'il n'allait acquitter que « 902 € d'impôts » (c'est-à-dire beaucoup moins que son assistante nettement moins bien payée que lui), Henri Emmanuelli, le député PS des Landes, n'a pas voulu pousser jusqu'au bout son opération « vérité ». Sollicité par notre journal, l'ancien ministre de Budget a refusé purement et simplement de communiquer sa déclaration de revenus.
Du coup, il est impossible de vérifier ses dires. Et sa démonstration.
L'ancien patron du PS voulait prouver qu'il « existe toute une série de niches fiscales, de déductions possibles qui permettent à ceux qui ont des revenus relativement importants de ne plus payer d'impôts alors que les classes moyennes paient l'impôt ».
Faute de certitude sur son cas, l'exercice est partiellement raté.
Le Parisien, jeudi 23 septembre 2004, p. 13