par yzro » 30 Mai 2007, 19:29
Mais la "droitisation" générale ne peut amener qu'à des contradictions de plus en plus prononcées. N'est-ce pas sur ce terrain qu'il faut remettre en marche une action politique justement basée sur les dynamiques sociales ? Si je fait référence aux luttes passées ce n'est pas dans le sens de territoires conquis mais en terme de progressisme — qui a coûté cher en vies et dont nous ne sommes que les "héritiers" – que nous ne pouvons pas abondonner à cette droite arrogante. Le PS renie tout celà. Si il donne des "références" de gauche à une opinion pratiquemment hypocérébrée, en même temps il fait une croix sur toutes ces avancées et les envoies aux oubliettes. L'existence de ces luttes, c'est la colonne vertébrale de celles à venir. Si on les placarde sous pretexte de modernité (qu'y a t-il de moderne dans ce capitalisme mondial devenu parasitaire à part sa propagande et ses méthodes réac qui sont de plus en plus éfficaces ? ) à des fins purement électorale on donne une bien étrange conception de la gauche et on suit le grand thème de la propagande de droite. Il est également certain que cette "internationale" du capital ne facilitera pas le travail politique d'un mouvement révolutionnaire, mais ne comptons pas sur le PS pour y réfléchir. Plein de questions se posent face à cette mutation du capitalisme et c'est, je pense, en tenant compte des luttes pasées que l'on pourra adapter une réponse au présent. Pas en jetant tout à la poubelle et en recommençant de rien. Et c'est ce que propose le PS qui n'a que des soucis de forme plutôt que de fond. A une gauche révolutionnaire radicale de se faire entendre. Mais je modère mon propos : sans crier au Grand Soir à la moindre provocation (j'ai parfois tendance à tomber dans ce genre d'excès). :whistling_notes: