MetalEurop - capitalistes jusqu'à la lie !

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par didier » 22 Jan 2003, 19:47

salut !
il y a vraiment de quoi se révolter ! la logique financière, et qui n'est pas contredite par de vrais lois, permet à un groupe qui fait du profit de se retirer après un savant montage de transfert de fonds.... et après avoir considérablement détérioré une région entière. Comment est-ce possible ? comment une région déjà minée par le chômage et les plans de licenciements à répétitions ne l'a pas vu venir ? Il y a vraiment un besoin de communiquer, de s'organiser pour dénoncer, faire savoir, organiser la défense des travailleurs qui n'ont plus la force de le faire...
Si les syndicats ne veulent le faire l faudra bien passer outre.. les ouvriers de Noyelles-Godault parlent de prendre la production en "trésor de guerre" et ils ont bien raison. Car la guerre, la vraie guerre utile et nécessaire pour arrêter ce pillage organisé, soi-disant nécessaire pour la rentabilité de ces multinationales qui n'ont que faire de la vie des familles de cette région encore une fois sinistrée - la vraie guerre - c'est celle à mené contre ces voleurs de vies.
Et j'entends en ce moment sur France Inter, Buffet dont le discours préparé ne passe aucun message concernant ces travailleurs qui vont se faire virer, elle évoque Porto Alègre, et son respect pour le jeune Olivier Besancenot... mais pas un mot sur MetalEurop, on rêve !
D'autre part sur cette même chaine, au journal de 19h une brève sur la situation des travailleurs du Nord, et pratiquement 2mn 30 sur la partie de tennis qui à durer 5h en Australie... Il n'y a qu'Arlette et lO qui auront fait une véritable déclaration politique pour redire la même vérité, et je la cite :
"On nous dit que la loi est impuissante contre les agissements criminels des actionnaires de MetalEurop: aux travailleurs d'imposer qu'on la change et que l'on interdise les licenciements collectifs"
Bon il y a des rendez-vous qui arrivent et qui pourraient faire monter la mobilisation,
alors c'est le moment de leur faire boire leur cynisme jusqu'à la lie !
didier
 
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Message par emma-louise » 22 Jan 2003, 20:09

cher camarade , hier , j'ai envoyé la déclaration LCR sur ce forum , à la suite de: LouisChr... "atricle de libé" du jour! amical salut! :smileJap:
emma-louise
 
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Message par Louis » 22 Jan 2003, 21:29

je reprend la citation de libé pour ouvrir la discussion

a écrit :
C'est un petit bout de France qu'on accable et pas un mot du Premier ministre ou de son ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Pas la moindre compassion de la part d'un chef de l'Etat, pourtant convaincu depuis le 21 avril de la fragilité du pacte social. Le gouvernement est aphone, hors son ministre de la Fonction publique qui n'y est pour rien mais, pour son malheur, est élu du coin.

Ce n'est qu'un petit bout de France victime d'une calamité : 830 emplois supprimés dans un Pas-de-Calais où le taux de chômage atteint 25 %, parfois 50 % dans certains quartiers. Mais c'est pire qu'une simple histoire de licenciements. C'est celle d'une entreprise voyou qui ne respecte ni les hommes, ni les législations. Responsable du saturnisme de 260 enfants, du plus vaste site pollué de France, elle annonce son départ après plus d'un siècle de présence, sans plan social, sans financement pour dépolluer.

Mieux, elle laisse les habitants s'entre-déchirer parce que quelques-uns, inquiets pour la santé de leurs gamins, avaient osé lancer une action en justice contre le pollueur. Faut-il sacrifier l'emploi à l'environnement ou l'inverse ? Cette entreprise espère que d'aucuns se laisseront prendre au débat alors qu'il est inepte dans une démocratie moderne où le rôle de l'Etat est bien de veiller aux deux.

Il y a une semaine, Raffarin se félicitait d'être le premier chef de gouvernement à rendre visite au Medef. Il n'est pas sûr que les ouvriers de Metaleurop goûtent aujourd'hui les effets de sa prouesse. Et pas davantage l'ironie qu'il y a à entendre Seillière approuver «la condamnation des voyous des mers» et rester muet sur ses homologues patrons qui flibustent sans vergogne la législation nationale, comme encouragés par un certain silence ministériel. On ne feindra pas de découvrir le capitalisme, ses horreurs économiques et le fait que «l'Etat ne peut pas tout», comme «lapsussait» Jospin.

Mais force est de constater que, depuis huit mois, l'équipe Raffarin s'est montrée plus préoccupée de plaire au Medef qu'aux salariés à qui on ne promet que la douleur d'une réforme des retraites. Cela façonne un bilan social du gouvernement étique. Sauf à y comptabiliser un effet Sarkozy, au prétexte que les pauvres sont les premières victimes de l'insécurité...



Moi je trouve ca pas trop mal connaissant libé Sur qu'une cure d'opposition de leurs potes de la gauche leur fait le plus grand bien d'un point de vue journalistique
Louis
 
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Message par didier » 22 Jan 2003, 21:30

salut !
tu as raison... ma réaction était surtout dûe au fait que les médias ne se mêlent pas aux véritables initiatives à entreprendre pour arrêter "le massacre"... et surtout que le PC ne parle toujours pas de "lutte de classe". Je citais un extrait du communiqué de LO qui reparle des véritables causes cet abandon : le capitalisme. La LCR en a également fait un. Dans les grands médias, mis à part cela évidemment : "silence radio"... maintenant ce qu'il faut, c'est mettre en avant ce sont: les causes et les combattre... Bien sûr elles sont semblables à celles d'hier, mais les médias sont toujours complices de ce "on ne peut rien faire d'autre". ALors les rendez vous qui arrivent devraient pouvoir permettre de redire cela toujours plus fort et plus nombreux.
didier
 
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Message par emma-louise » 23 Jan 2003, 03:44

=D>
emma-louise
 
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Message par emma-louise » 28 Jan 2003, 19:00

Avec les salariés en lutte, Olivier Besancenot à Metaleurop.



Communiqué de la LCR


C'est sans retenue que s'exprime l'arrogance patronale à l'égard de la "variable d'ajustement" représentée par les salariés. On atteint des sommets de mépris dans l'affaire Metaleurop Nord. Sur décision de ses actionnaires, ce groupe liquide l'usine de Noyelles-Godault après avoir empoché subventions et exonérations fiscales sans même négocier un plan social ou se soucier d'assainir le site gravement pollué. Et c'est à ce genre de "délinquants" que le pouvoir actuel entend, demain, confier la SNCF ou l'EDF privatisées ! A l'invitation des salariés de Metaleurop, Olivier Besancenot, après son travail, rejoindra la Conseillère Régionale LCR du Nord - Pas-de-Calais, Nicole Taquet, mercredi 29 janvier, àÊ 15h30 sur le site de Noyelles-Godault pour soutenir leur lutte pour l'emploi, en exigeant la mise sous contrôle public de Metaleurop Nord et des poursuites contre les actionnaires de Metaleurop SA dont les administrateurs de la ténébreuse société Glencore. Pendant ce temps, attaché, comme on le sait, à "la France d'en bas", le gouvernement UMP-MEDEF concocte une baisse de l'impôt sur la fortune qui, déjà dérisoire, ne rapporte que l'équivalent de la redevance télé ! A chacun ses priorités!

Le 28 janvier 2003.
emma-louise
 
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Message par stef » 10 Fév 2003, 21:49

En relation avec les campagnes de licenciements actuelles... le texte suivant a recueilli 132 signatures sur 8 entreprises de la métallurgie de la Loire entre fin novembre et fin décembre 2002.

a écrit :
Lettre aux directions fédérales CGT et CGT-FO de la Métallurgie.

Dans tout le pays, ce ne sont que charrettes, plans de licenciements, fermetures d’usine. Dans les usines, ce sont les travailleurs précaires qui trinquent : contrats à la semaine ou à la journée, incertitudes pour le lendemain, etc.…

Le 28 novembre, le gouvernement Chirac-Raffarin présente à l'Assemblée nationale un projet de loi Fillon sur les "restructurations et la négociation collective".

Ce projet de loi prévoit de faciliter immédiatement les licenciements, en renvoyant à une négociation interprofessionnelle (que le Medef s'est dit évidemment prêt à organiser) la définition d'ici dix-huit mois de nouvelles règles allant dans le même sens.

Mais encore ce projet de loi met en place un dispositif de "négociations" d'entreprise ayant comme objectif des "accords expérimentaux" définissant au niveau de chaque entreprise ses propres "règles" en matière de d'organisation des licenciements et des règles à respecter en matière de licenciements !

Comme l’explique justement un document de la CGT, avec le projet de loi Fillon, « la négociation engagée fera porter aux organisation syndicales la responsabilité de rendre les licenciements plus faciles ».

Aussi, dirigeants fédéraux de la Métallurgie, prononcez vous clairement :  

Plus aucun licenciement !   (à commencer par les travailleurs précaires)!

Retrait du projet de loi Fillon ! (sur les "restructurations et la négociation collective"!)

Déclarez immédiatement que vous refuserez de participer aux concertations  prévues par cette loi, qui n'ont d'autre objectif que de liquider les garanties minimales existantes pour les salariés en matière de licenciements. Les syndicats n'ont pas à se faire les agents de  la remise en cause de nos conventions collectives !"
·        Adressez vous aux directions confédérales pour qu'elles adoptent la même position !

Face aux licenciements, les travailleurs ne doivent pas rester isolés entreprise par entreprise.

Appelez dans l'unité sur cette base à une conférence nationale des travailleurs de la métallurgie.
stef
 
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