Il faut bien regarder les conséquences de chaque choix. Il ne faudrait pas que le débat se noie dans un vague "nous avons un peu tout fait, et en réalité, tout est possible dans les élections".
Jacquemart, renseigne-nous sur comment LO s'est posé le problème de faire élire Arlette en 1978 (à l'époque, je n'avais pas le droit de vote).
Et comparons soigneusement les situations !
Par exemple, lorsque Com71 nous rappelle
a écrit :l'affirmation que LO renoncerait à présenter des candidats,au cas ou le PCF accepterait de mettre dans son programme les principales revendications de la classe ouvrière (1973?)
, il faut bien voir que c'est très différent de ce qu'à fait LO 35 ans plus tard.
Lors de ces dernières municipales, LO n'a pas prétendu vouloir modifier le programme des listes PS, PC, verts ou LCR sur lesquelles elle demandait à présenter des candidats.
Au contraire : LO a même expliqué que dans tous les cas où l'union n'avait pu être réalisé, c'était à cause du refus des partenaires. A aucun endroit il n'a été dit "l'entente n'a pas pu se faire, car notre partenaire refusait de reprendre telle ou telle chose dans le programme".
Le deal était plutôt "OK, nous ne vous forçons à rien sur le programme, mais en échange, vous nous donnez des positions éligibles sur vos listes". C'est cette tactique qui me laisse un peu :ohmy: .
Il n'y a qu'un parti avec lequel Arlette, dans les interwiews, apparaissait avoir un désaccord de fond sur le programme. Et ce parti, devinez quoi, c'était le parti qui nous est le plus proche, c'était la LCR :cry3: !
Autant dire que "l'électorat de LO", comme on dit, ne pouvait guère s'y retrouver.
D'ailleurs, dans l'article de la LDC nouvelle, il est question de cet électorat, mais le problème est bien que dans tous les coins où il y a eu des listes avec le PC et encore pire avec le PS, cet électorat a pris la tasse. Je dis ça en espérant qu'il y a eu peu de noyés et que les travailleurs trouverons très prochainement l'occasion de se regrouper derrière un programme qui leur convient :smile: .