Encore et toujours le nucléaire

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Louis » 22 Jan 2004, 12:50

quand rojo faché, rojo toujour faire ainsi ! :hinhin:

ben permet que je le lise d'abord, que je l'étudie ensuite, que je mesure tes arguments, etc etc

en bref, je n'ai pas la science infuse ! Y'a que les "scientifiques" de lutte ouvriére qui n'ont meme pas besoin de lire un texte pour savoir s'il est juste ou non ! :blink:
Louis
 
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Message par com_71 » 22 Jan 2004, 13:27

(com_71 @ mercredi 21 janvier 2004 à 23:18 a écrit : LCR
Ca t'avait un peu quitté cette habitude de raconter n'importe quoi.

Exemple : en 78 LO a soutenu et ses militants ont publiquement participé aux mobilisations contre les centrales. Plogoff et aussi celle ds la Meuse (je crois) où il y avait eu un mort.

Je pourrais retrouver les 1ères pages des LO.

a écrit : lo refusait de faire des actions antiracistes sous prétexte que sos racisme était dominant dans ce secteur
fantasmes, fantasmes...

lcr , tu te disqualifies tout seul si tu n'as vraiment rien à répondre à ce post, rapproché de :
(lcr @ a écrit :les écolos sont pour le moment totalement hégémoniques sur la question du nucléaire (ils ont quand même largement plus de forces sur ce problème que nous), LO préfère prendre le contre-pied de ces forces, et c'est LA RAISON PRINCIPALE de cet engagement pour le nucléaire qui ne repose sur rien de marxiste !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par justedepassage » 22 Jan 2004, 19:46

(canardos @ mardi 20 janvier 2004 à 20:39 a écrit :
(justedepassage @ mardi 20 janvier 2004 à 18:21 a écrit :
Je souhaite convaincre que la précipitation actuelle dans les engagements dans les programmes nucléaires n'est pas nécessaire et que les travaux de recherche sont faussement définis comme si le projet Iter n'était qu'un projet pré-industriel. Des étapes de recherches m'apparaissent nécessaires avant de s'engager exclusivement et aussi consonséquemment (en termes budgétaires) dans une voie aujourd'hui incertaine alors que d'autre voies sont quasiment assurées.

sans recommencer le débat, je voudrais rappeler que la fusion nuclaire et la physique des plasmas à haute température est loin encore d'être au point, et que tous les physiciens sont d'accord pour dire qu' un réacteur à fusion réellement opérationnel pour produire de l'electricité dans des conditions d'exploitations standards n'est pas envisageable avant 40 ou 50 ans au mieux.

alors si ITER est un projet pré-industriel qu'est ce que c'est que la recherche à long terme...?

sinon encore une fois c'est toujours la même confusion volontaire entre fusion et fission sous le terme nucléaire.

et quand aux autres voies "quasiment assurées" je voudrais que tu argumente davantage: que va représenter selon toi techniquement financierement et ecologiquement le remplacement des combustibles fossiles et des réacteurs à fission par les éoliennes et les centrales solaires sans compter la satisfaction des besoins en energie de la plus grande partie de la population mondiale qui en est privée.

car enfin tu affirmes, tu ne démontre pas...

a écrit :
alors si ITER est un projet pré-industriel qu'est ce que c'est que la recherche à long terme...?


Le projet de recherche Iter est défini comme un projet global dont l'aboutissement est volontairement considéré, à priori, comme acquis. Il se distingue, dans ce sens, d'un projet de recherche à long terme par la globalité dans sa défintion et son budget.
Les avantages que peut procurer cette globalisation s'affranchissant de modularité sont ceux de la spéculation opérée sur l'atteinte des objectifs tant en termes budgétaires qu'en termes de délais.
Les inconvénients sont la contrepartie de cette spéculation. Les investissements colossaux envisagés se feraient exclusivement et au détriment d'autres projets bien assurés, notamment en géothermie.

a écrit :
sinon encore une fois c'est toujours la même confusion volontaire entre fusion et fission sous le terme nucléaire.


Pour ma part, aucune confusion n'existe entre ces deux principes physiques qui partagent néanmoins le fait d'émettre de l'énergie et des particules (neutrons en l'occurence).

a écrit :
et quand aux autres voies "quasiment assurées" je voudrais que tu argumente davantage: que va représenter selon toi techniquement financierement et ecologiquement le remplacement des combustibles fossiles et des réacteurs à fission par les éoliennes et les centrales solaires sans compter la satisfaction des besoins en energie de la plus grande partie de la population mondiale qui en est privée.

car enfin tu affirmes, tu ne démontre pas...


Il ne s'agit pas du tout d'un "remplacement des combustibles fossiles et des réacteurs à fission par les éoliennes et les centrales solaires" mais de mettre en place un éventail cohérent de solutions mutiples, variées et complémentaires dont vous avez ommis de citer les plus significatives.

Je vous invite à vous reporter à la description faite de l'exploitation de l'énergie géothermique sur le site suivant :
Centrale Géothermique de Soultz
( http://www.soultz.net/ )

Vous pourrez constater que, loin de représenter une source d'énergie secondaire, la géothermie est une source exploitable, inépuisable à l'échelle des besoins humains, qu'il convient de promouvoir et développer. Le développement de ces techniques nécessite des investissements conséquents dans la Recherche; il requiert, de plus, des délais importants.

J'insiste sur le fait que la panoplie de solutions à mettre en oeuvre doit s'envisager sous une perspective réfléchie et non sous l'impulsion des lobbies qui sont les freins actuels les plus efficaces contre le développement des technologies alternatives.

Quelques autres sources d'énergie prometteuses et/ou systèmes réducteurs de dépenses dignes d'intérêt :
- les hydroliennes
- les éoliennes
- les capteurs solaires hydroliques (toitures isolantes et chauffantes permettant de réduire les consommations domestiques)
- les capteurs solaires à semi-conducteurs
- les capteurs inertiels isolants pour l'habitat
- l'énergie de bio-masse à production et régénération locale
- l'absence de consommation de nitrates, phosphates, angrais, pesticides tous biologiquement substituables.
- ...

Note :
Il peut être utile de rappeler que l'hydrogène ne présente d'intérêt que pour répondre à des besoins de stockage d'énergie, sa production provoquant une dépense supérieure en énergie à celle qui peut être restituée.
justedepassage
 
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Message par justedepassage » 22 Jan 2004, 20:23

(rojo @ mercredi 21 janvier 2004 à 08:38 a écrit : Il semble qu'il y ai une confusion et je ne sais pas si cette confusion est volontaire ou non.
Tu envoies ce message comme si tu t'adressais aux responsables de la politique energetique. J'aimerai dire que pour ce qui me concerne, je ne suis responsable en rien des choix qui sont faits en la matière. Je ne travaille pas et n'ai jamais travaillé en relation proche ou lointaine avec les CEA, AREVA ou EDF.
Pour être encore plus clair, je ne suis ni pour, ni contre le nucléaire, je suis simplement pour que les décisions en matière énergetique se fassent en pesant réellement le pour et le contre. Or jusqu'ici, les arguments des anti nucléaires, me semblent relever de l'amalgame, du mensonge, de la dissimulation et de l'obscurantisme.
L'apothéose en la matière étant le rapport de Greenpeace qui procède de la plus pure escroquerie intellectuelle.
Mon choix personnel est et sera toujours de me méfier des gens qui utilisent le mensonge et qui s'appuient sur l'ignorance pour faire passer leurs idées.
Je ne sais pas si le nucléaire est l'énergie de l'avenir, il me semble seulement que la fusion nucléaire en possède à priori toutes les caractéristiques. Et je suis prêt à en discuter de façon ouverte, mais uniquement avec de vrais arguments, ni avec des préjugés, ni avec des mensonges.


a écrit :Pour être encore plus clair, je ne suis ni pour, ni contre le nucléaire, je suis simplement pour que les décisions en matière énergetique se fassent en pesant réellement le pour et le contre. Or jusqu'ici, les arguments des anti nucléaires, me semblent relever de l'amalgame, du mensonge, de la dissimulation et de l'obscurantisme.


En tant que citoyen scientifique, je suis à la fois très séduit par l'engagement de budgets de Recherche dans une perspective d'accroissement de nos connaissances et de leur maîtrise et consterné par l'aspect spéculatif que revêt cet engagement lorsque des exigences en matière d'investissements voudraient que l'on porte un effort considérable dans une quête de rationalisation de l'existant et de développement de technologies éprouvées, moins risquées (en termes d'aboutissement) et inépuisables comme la géothermie.

En ce qui concerne plus particulièrement les aléas portant sur l'exploîtation du principe de fission, il apparait diverses questions et informations indiquant, par exemple :

- que l'aboutissement du projet n'est pas assuré ( on projette de valider un principe de fusion contrôlée; on ne sait pas comment réaliser des buses d'injection devant résister à des températures de maintien de 14000 degrés; on se dispose à bombarder une paroi de neutrons énergétiques avec quelques incertitudes sur les effets induits en termes de résistance et de radioactivité )

- que l'homme introduit des écarts notables aux équilibres naturels sans connaître avec exactitude les incidences possibles ( production de Tritium )

a écrit :
Tritium
http://www-fusion-magnetique.cea.fr/en_sav...ium/tritium.htm

Production naturelle :
Les bombardements neutroniques produisent 0,2 kg de tritium par an.
L'inventaire naturel est de 3 à 4 kg dans toute l'atmosphère.
La période de radioactivité (1/2 vie) du tritium est 12,35 ans

Production artificielle :
Les essais atmosphériques, quant à eux, ont rejeté 650 kg de T (2 kg par mégatonne de TNT) essentiellement entre 1952 et 1963. Aujourd'hui, il reste moins de 100 kg de ce tritium.



Ces questions aléatoires ne sont peut-être pas rédhibitoires mais elles ne doivent en aucune manière s'inscrire dans un contexte de "secret défense".

justedepassage
 
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Message par justedepassage » 22 Jan 2004, 20:31

(rojo @ jeudi 22 janvier 2004 à 20:02 a écrit :
(justedepassage @ jeudi 22 janvier 2004 à 19:46 a écrit : Note :
Il peut être utile de rappeler que l'hydrogène ne présente d'intérêt que pour répondre à des besoins de stockage d'énergie, sa production provoquant une dépense supérieure en énergie à celle qui peut être restituée.

Je ne vais pas répondre à tout, j'ai déja répondu partiellement.

Mais pour l'hydrogène, la fusion ou la fission Haute température permet d'en créer "gratuitement" par thermolyse de l'eau.


Dans tous les cas de figures, la production d'hydrogène consomme plus d'énergie qu'elle n'en restitue.

Cette production n'est pas gratuite du tout et n'est, de plus, pas confirmée sous la forme spéculée de fission de l'atome.

Le seul intérêt de l'hydrogène est sa capacité de stockage d'énergie restituable.
justedepassage
 
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