Non au front populisme!

Message par Combat » 30 Avr 2007, 03:32

Je suis tombe sur cet article(en anglais) de la tendance bolchevique internationale, qui decrit l'attitude pratique de soutien electoral a la gauche developpee par Trotsky vers la fin de sa vie.

http://www.bolshevik.org/
Il faut cliquer sur l'article concernant la france.

Avec le traducteur approximatif de Google ca donne ca:

En juin 1940, plusieurs chefs du parti socialiste américain d'ouvriers (SWP) ont visité le Mexique, où ils ont discuté la tactique pour l'élection présidentielle des États-Unis avec Leon Trotsky. Car le SWP ne pouvait pas tenir son propre candidat pour le président, Trotsky a suggéré une politique « d'appui critique » au parti communiste (CP), qui était alors, en raison du pacte de Hitler-Stalin signé moins qu'une année plus tôt, assumant un maintien d'anti-impérialiste de l'opposition à la participation américaine dans la deuxième guerre mondiale. Trotsky a suggéré que le SWP devrait essayer de tirer profit « de la coïncidence entre leurs slogans et le nôtre, » qui, il a observé, pourrait seulement être « transitoire, » en approchant les rangs de CP et en posant clairement les conditions pour l'appui électoral : « J'ai une suggestion concrète, celle que nous éditons une lettre aux ouvriers stalinistes : pendant cinq ans vos chefs étaient des protagonistes des démocraties, puis ils ont changé et étaient contre tous impérialismes. Si vous prenez une décision ferme pour ne pas permettre un changement de ligne puis nous sommes prêts au convoke par convention à soutenir votre candidat présidentiel. Vous devez donner un engagement. Ce serait une lettre de la propagande et de l'agitation aux ouvriers stalinistes. Nous verrons. Il est probable que la ligne changera en quelques semaines. Cette lettre te donnerait des possibilités libres sans devoir voter pour leur candidat. » - « Discussions avec Trotsky, » 12 au 15 juin 1940 Trotsky n'a pas regardé l'appui critique au CP en tant que certaine sorte « classe d'impératif catégorique contre classe », mais plutôt en tant que manoeuvre « sous très peu et très critique » : « Notre partie n'est plus liée à la manoeuvre staliniste [c.-à-d. appui critique dans l'élection présidentielle] qu'elle était au PS entrée réussie de manoeuvre [c.-à-d. le Trotskyists américain' dans le parti socialiste]. Néanmoins nous avons entrepris une telle manoeuvre. Nous devons ajouter les plus et le minus. » Le canon de James P., le chef central du SWP, a formulé l'objection suivante : « C'est une question fausse : [Le Président Franklin D. des États-Unis] Roosevelt contre les Staliniste. Ce n'est pas une véritable opposition de classe à Roosevelt. Probablement nous pourrions soutenir [comte de candidat de CP] Browder contre Roosevelt, mais Browder nierait non seulement nos voix, mais se retirerait en faveur de Roosevelt. » Trotsky a répondu : « Qui serait l'occurrence la meilleure pour nous. Après avoir établi nos conditions pour l'appui, cette capitulation nous gagnerait une section des Staliniste. » L'approche de Trotsky a été diamétralement opposée à une politique automatiquement du vote pour les parties réformistes indépendamment de leur disque et intentions avouées. L'appui électoral aux candidats du PCF/PS quand chacun les sait formera une coalition avec des montants de forces de bourgeois à approuver la collaboration de classe. Une politique révolutionnaire doit commencer en faisant à l'indépendance à partir de la bougeoisie une condition préalable pour n'importe quelle forme d'appui électoral. Ce n'est pas l'Omega de la tactique électorale de Trotskyist, mais c'est l'alpha. La classe ouvrière française a à plusieurs reprises démontré sa capacité pour la lutte et son désir de trouver une manière de résister efficacement à des attaques de capitaliste. De ce qu'elle manque est une organisation capable de fournir la conduite révolutionnaire, qui est préparée pour combattre agressivement le défaitiste, pro-capitaliste maintient l'ordre de la bureaucratie de syndicat et de leurs contre-parties parlementaires parmi le « socialiste » et « communiste » à gauche. Les critiques chargent de forger une telle conduite doivent commencer en assemblant un noyau des militants commis « classe à une politique révolutionnaire contre classe » et sans réserve opposés à chaque forme de frontism populaire.
Combat
 
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Message par artza » 30 Avr 2007, 06:53

a écrit :Le canon de James P.


:D
artza
 
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Message par gerard_wegan » 30 Avr 2007, 08:11

(artza @ lundi 30 avril 2007 à 07:53 a écrit :Trotsky pourtant abstinent peu tolérant

... ouais, mais il n'était pas abstinent sur tout non plus, le Léon :17:
gerard_wegan
 
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Message par regivanx » 30 Avr 2007, 16:33

Voici une interprétation fort douteuse d'une manoeuvre du SWP.

a écrit :Une politique révolutionnaire doit commencer en faisant à l'indépendance à partir de la bougeoisie une condition préalable pour n'importe quelle forme d'appui électoral.


C'est du gauchisme. En faite, aucun organisation réformiste ni stalinienne ne peut être indépendante de la bourgeoisie, le réformisme et le stalinisme étant des déformations bourgeoises des organisations ouvrières. Si on s'en tenait à cette formule aucun soutien des partis ouvriers ne serait jamais possible, mise à part celui du parti historique lui-même.

Selon cette vue, le soutien des trotskystes au parti socialiste en 1933, à l'état d'URSS, ou aux mouvements indépendantistes dans les colonies, organisations qui dépendent toutes d'une manière ou d'une autre et à une plus ou mois grande mesure de la bourgeoisie, tout cela aurait été une erreur heureusement corrigée par Trotsky dans une discussion en 1940.

Mais que dit Trotsky ? Envisagea-t-il réellement que le SWP s'abstienne aux élections sous prétexte qu'aucun parti n'ait répondu à un ultimatum portant sur l'indépendance ? Nullement. Il suggère d'envoyer une lettre aux ouvriers du PC américain pour leur demander de s'engager fermement et durablement contre la guerre impérialiste. Au quel cas le SWP soutiendrait le PC dans l'élection présidentielle.

Il suffit d'observer que la question de l'indépendance n'est pas posée immédiatement. D'autre part, il va de soi que l'enjeu de la lettre n'est pas l'élection présidentielle en soi, mais la possibilité de discuter avec les ouvriers du PC et de faire de l'agitation et de la propagande parmi eux. La lettre est une pure manoeuvre afin d'amener les ouvriers du PC au SWP.

L'affirmation de la tendance bolchevique internationale selon laquelle l'indépendance à l'égare de la bourgeoisie est la condition sine qua non du soutient aux partis ouvriers est absolument gratuite. Cela ressemble plutôt à du Bordiga qu'à du Trotsky. Appellerions-nous à l'abstention si le parti socialiste, un parti ouvrier-bourgeois et donc nullement indépendant de la bourgeoisie, s'opposait à un nouvel Hitler aux élections présidentielles ? Mise à part si nous avions les moyens de boycotter les urnes, nous appellerions sûrement à voter pour le parti socialiste, comme nous appelons maintenant à voter pour Ségolène Royal afin de protéger notre activité politique et syndicale de la police de Sarkozy.

Lire : "le gauchisme, etc." de Lénine à ce sujet.
regivanx
 
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Message par Puig Antich » 02 Mai 2007, 17:31

:-P
Puig Antich
 
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