Salut camarades,
Que vive la commune de Paris ! La Commune de Paris de 1871, reste pour les travailleurs du monde entier "ces obscurs qui montèrent à l'assaut du ciel" ! Et "tout cela n'empêche pas Nicolas que la commune n'est pas morte" disait la chanson ! Car "oui mais cela branle dans le manche, les mauvais jours finiront et gare à la revanche, quand tous les pauvres s'y mettront"...
On l'a tuée à coups de chassepot,
À coups de mitrailleuse
Et roulée avec son drapeau [rouge]
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.
Pendant 72 jours, jusqu'au 28 mai 1871, la Commune a tenu ! Du 21 mai au 28 mai 1871, pendant la Semaine Sanglante et l'entrée des Versaillais du Parti du l'Ordre dirigé par Thiers et son tricolore écrasaient dans le sang la première expérience ouvrière au monde de pouvoir menée par les travailleurs et le drapeau rouge !
Le 27 mai 1871, les derniers combats se déroulent au cimetière du Père-Lachaise, où 200 communards se sont retranchés.
À court de munitions, ces derniers se défendent à l'arme blanche mais sont vaincus par les Versaillais qui achèvent les blessés et fusillent les derniers survivants contre le mur de l'enceinte, devenu depuis le mur des Fédérés.
Cent quarante-sept communards faits prisonniers sont fusillés contre le mur est de l’enceinte du cimetière bien d'autres après.
Retour sur l'histoire de la Commune de Paris de 1871 :
La Fête de la classe ouvrière, partout et toujours, sera le 18 mars ! dixit F. Engels
Le 18 mars reste la date anniversaire du début de la Commune de Paris de 1871...
Avec son drapeau rouge issu des barricades de juin 1848, c'est la fête internationale et universelle des travailleurs ! Si les bourgeois ont leur 14 juillet, les prolétaires ont leur 18 mars !
Comme le précisait Marx à l'AIT pour le premier anniversaire de la Commune en 1872 :
"Nous considérons le glorieux mouvement du 18 Mars comme l'aube de la grande révolution sociale, qui libérera les hommes à tout jamais du régime des classes."
Comme l'écrivait Karl Marx, dans son célèbre "La Guerre civile en France" :
« Le Paris ouvrier, avec sa Commune, sera célébré à jamais comme le glorieux fourrier d’une société nouvelle. Le souvenir de ses martyrs est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière. Ses exterminateurs, l’histoire les a déjà cloués à un pilori éternel, et toutes les prières de leurs prêtres n’arriveront pas à les en libérer ».
Enseignements de la commune :
« Pour qu'une révolution sociale puisse triompher, deux conditions au moins sont nécessaires: des forces productives hautement développées et un prolétariat bien préparé. Mais en 1871 ces deux conditions faisaient défaut. Le capitalisme était encore peu développé et la France était surtout un pays de petite bourgeoisie (artisans, paysans, boutiquiers, etc.). Il n'existait pas de parti ouvrier; la classe ouvrière n'avait ni préparation ni long entraînement et, dans sa masse, elle n'avait même pas une idée très claire de ses tâches et des moyens de les réaliser. Il n'y avait ni sérieuse organisation politique du prolétariat, ni syndicats et associations coopératives de masse. »
Lénine, À la mémoire de la Commune, in la Commune de Paris, pp. 18-19.
Qu'il vienne le Temps des Cerises !
"Quand nous en serons au temps des cerises, le gai rossignol, le merle moqueur, seront tous en fête, les belles auront de la folie en tête, et les amoureux du bonheur au coeur..."

- PCF - Commune de Paris
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Photographie de la banderole du PCF pour la Commune montant au Père Lachaise]
Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."