La thèse selon laquelle il s'agirait d'un massacre volontaire parait aujourd'hui très peu vraisemblable. Cela signifierait que ce sergent a disjoncté. Si c'était le cas, les gens qui l'ont interrogé s'en seraient rendus compte et il n'aurait pas été relaché, car n'importe qui, dans son entourage, pourrait s'en rendre compte aussi. Quand on est cinglé au point de faire un carton sur des familles dans ces conditions (je ne parle pas des cartons sur les familles afghanes ou irakiennes, évidemment...), on ne peut pas le dissimuler.
D'ailleurs, à la limite, un dingue serait moins gênant pour l'armée qu'une "bavure technique" de cette envergure. Donc, s'il était subitement devenu dingue, on lui aurait tout mis sur le dos et l'affaire aurait été entendue...