a écrit :Dans les zones de force traditionnelles du PCF (les banlieues ouvrières et les concentrations industrielles), on continue de voter pour le parti de la classe ouvrière, mais on entre moins au Parti qu'avant la guerre.
C'est donc déjà un vote par défaut, sans la même conviction. Un espèce de vote utile qui ne traduit plus les aspirations des travailleurs.
a écrit :BEAUCOUP D'OUVRIERS SONT SANS DOUTE DUBITATIFS DEVANT LA LIGNE DU PCF QUI APPELLE A TRAVAILLER LE PLUS POSSIBLE (sans gagner plus!-artza-) A FAIRE DES HEURES SUPPLEMENTAIRES. BEAUCOUP ESPERAIENT QUE LE PARTI ENGAGERAIT, A LA LIBERATION LE COMBAT DECISIF CONTRE LE CAPITALISME.
En 1945 un malentendu s'installe. Puis il devient un malaise en 1946, les trotskystes (le PCI) enregistrent quelques succès électoraux dans la ceinture rouge (en réalité des résultats forts modestes, mais significatifs) et, en 1947, ils (il s'agit alors de l'UC ou groupe Lutte de classes) à déborder le PC à Renault.
En fait, c'est le PC qui est à contre-courant et non les Trotskystes, vis à vis des aspirations des travailleurs (Malheureusement, il est de loin le plus fort).