j'avais lu des extraits, un recueil de 300 pages publié dans le temps par les éditions proches du PCF. peut-être le recueil des éditions sociales de 1975 ?
Cela m'avait laissé une impression mitigée. Des phrases à double sens, un peu compliquées, un langage parfois philo. Surtout des idées qui pouvaient être interprétés aussi bien par des révolutionnaires que par des réformistes.
Attaquer la domination bourgeoise dans toutes ses dimensions, la contester dans toutes ses positions, aussi bien dans l'art et la littérature qu'à l'usine... Cela peut vouloir dire être révolutionnaire dans tous les gestes de sa vie. Mais un réformiste bavard (au hasard, un stalinien italien des années 70) peut aussi en conclure qu'il faut gérer les municipalités, les régions, prendre des postes dans la culture, au gouvernement même et montrer qu'on fait autrement, qu'on a d'autres valeurs... avant que tout le monde constate qu'on fait du réformisme comme les sociaux démocrates classiques.
Mais de cela, Gramsci est-il responsable ?