Revendications du 1er mai au Caire

[Kéox]

De Reuter aujourdh'ui.

LE CAIRE - Plusieurs milliers de salariés égyptiens ont manifesté dimanche au Caire sur la place Tahrir, pour réclamer une hausse du salaire minimum mensuel et d'autres droits.

La manifestation était de faible ampleur par comparaison avec celles de janvier et février sur cette même place, qui ont abouti à la démission du président Hosni Moubarak le 11 février.

"Le salaire minimum à 1.500 livres!", lisait-on sur l'une des banderoles brandies par la foule. Le salaire minimum mensuel est actuellement de 400 livres égyptiennes, soit 67 dollars.

Les manifestants protestaient d'autre part contre une nouvelle loi restreignant les grèves, les sit-in et les manifestations de travailleurs.

"Nous ne pouvions pas manifester notre soutien aux salariés sous Moubarak. Maintenant que nous le pouvons, il est de notre responsabilité de le faire", a déclaré un avocat de 33 ans, Ramy Ghanem, qui avait contribué à l'organisation de cette manifestation du 1er-Mai.

Nombre d'Egyptiens estiment qu'il serait possible d'élever le niveau de vie de la population en récupérant les centaines de milliards de dollars détournés, selon eux, par des fonctionnaires et hommes d'affaires corrompus sous Moubarak.

"Lorsque la révolution a commencé, c'était au tout début pour des raisons économiques", a rappelé un homme de 58 ans, Alaa Ibrahim.

[Oel]

De Reuter aujourdh'ui.

LE CAIRE - Plusieurs milliers de salariés égyptiens ont manifesté dimanche au Caire sur la place Tahrir, pour réclamer une hausse du salaire minimum mensuel et d'autres droits.

La manifestation était de faible ampleur par comparaison avec celles de janvier et février sur cette même place, qui ont abouti à la démission du président Hosni Moubarak le 11 février.

"Le salaire minimum à 1.500 livres!", lisait-on sur l'une des banderoles brandies par la foule. Le salaire minimum mensuel est actuellement de 400 livres égyptiennes, soit 67 dollars.

Les manifestants protestaient d'autre part contre une nouvelle loi restreignant les grèves, les sit-in et les manifestations de travailleurs.

"Nous ne pouvions pas manifester notre soutien aux salariés sous Moubarak. Maintenant que nous le pouvons, il est de notre responsabilité de le faire", a déclaré un avocat de 33 ans, Ramy Ghanem, qui avait contribué à l'organisation de cette manifestation du 1er-Mai.

Nombre d'Egyptiens estiment qu'il serait possible d'élever le niveau de vie de la population en récupérant les centaines de milliards de dollars détournés, selon eux, par des fonctionnaires et hommes d'affaires corrompus sous Moubarak.

"Lorsque la révolution a commencé, c'était au tout début pour des raisons économiques", a rappelé un homme de 58 ans, Alaa Ibrahim.
"Le salaire minimum à 1.500 livres!", lisait-on sur l'une des banderoles brandies par la foule. Le salaire minimum mensuel est actuellement de 400 livres égyptiennes, soit 67 dollars."
Effectivement une augmentation pareille leur ferait le plus grand bien et c'est mérité...
Je ne me suis pas renseigné sur l'actualité égyptienne, en tout cas le régime ne semble pas être devenu aussi répressif qu'avant puisqu'il est possible de déveloper des mouvement sociaux
En France qu'est-ce que cette manif a donné ? Les journaux libéraux se sont déchaînes contre ce rassemblement bien sur

[pelon]

Je ne me suis pas renseigné sur l'actualité égyptienne, en tout cas le régime ne semble pas être devenu aussi répressif qu'avant puisqu'il est possible de déveloper des mouvement sociaux

C'est plus compliqué. L'armée qui était complètement liée au régime de Moubarak, a choisi de jouer un rôle de fusible quand elle a décidé de ne pas réprimer violemment les manifestations de la place Tarik. On est donc dans une période on l'on joue à la "démocratisation" et on évite de s'en prendre aux grévistes avec des méthodes qui pourraient laisser penser que le régime est toujours le même. Cela ne préjuge en rien de ce qui se passera dans quelques mois.

[jeug]

a choisi de jouer un rôle de fusible quand elle a décidé de ne pas réprimer violemment les manifestations de la place Tarik

Je ne comprends pas ton explication. "Ne pas réprimer violemment", ça n'est pas vraiment ce qu'on entend par assumer le rôle de fusible, justement. C'est plutôt au contraire pour continuer de ménager son image.

[artza]

a choisi de jouer un rôle de fusible quand elle a décidé de ne pas réprimer violemment les manifestations de la place Tarik

Je ne comprends pas ton explication. "Ne pas réprimer violemment", ça n'est pas vraiment ce qu'on entend par assumer le rôle de fusible, justement. C'est plutôt au contraire pour continuer de ménager son image.

Pas seulement de ménager son image.

Quelle image?
Chacun lui prête celle qui l'arrange.

Tout simplement l'armée égyptienne a joué son rôle celui que la bourgeoisie égyptienne et l'impérialisme attendaient.

C'est le rôle classique de toutes les armées en de telles circonstances.

L'armée vaincue de Napoléon III a écrasé la Commune de Paris et les révoltes kabyle et kanak.
Devenue l'armée de la république elle tira sur les manifestants du 1er mai 1891 à Fourmies comme on l'a rappelé hier.

L'armée royale espagnole en 1931 devint sans effort celle de la république, elle écrasa les Asturies en 34 avant de devenir tout naturellement l'armée du coup de force et de la guerre civile contre la république!

En 1944 l'armée d'Afrique de Pétain devint celle de la "France libre" s'illustra de l'Italie jusqu'en Allemagne puis à Sétif!

[louis panier]

ah ça c'était les tunisiens à Paris...

[Vania]

ah ça c'était les tunisiens à Paris...

Malgré toutes les illusions qui sont derrière "la révolution démocratique", ce clin d'oeil est très sympathique! Et les illusions pourraient bien ne pas durer, le clin d'oeil étant fait depuis Paris... la capitale du si fameux pays des droits de l'homme...