MORALES N'A PAS D'ILLUSIONS SUR OBAMA
"Negro o blanco Estados Unidos mantedra su politica y su restriciones con Bolivia", a déclaré Morales. Le Président Bolivien a néanmoins félicité Obama et déclaré qu'il était pret à lui fournir les preuves de l'ingérence de l'ambassadeur américain et des agents de la DEA qui ont justifié leur expulsion.
(La presse et les politiciens boliviens de droite et de gauche ont salué l'élection d'Obama sans enthousiasme.) La Bolivie semble donc épargné par l'"obamania", ce qui n'est pas le cas de l'ensemble de l'Amérique Latine. Les réactions sont beaucoup plus enthousiastes au Chili et en Argentine.
CRISE ECONOMIQUE
L'effondrement des cours du Zinc (é 13 % en un mois) et surtout de l'étain ( - 40 %) a des conséquences catastrophiques :
-50 000 à 60 000 mineurs et travailleurs de ces secteurs voient leurs revenus baisser. Beaucoup cherchent d'autres sources de revenus, certains retournent dans leurs villages etc.
-Les muncipalités des régions minières, comme Oruro et Potosi, qui tirent 85 % de leurs ressources des taxes sur la production minière, doivent abandonner des programmes de travaux publics, d'aide sociale. (Et quand on parle de ttravaux publics en Bolivie, c'est un bien grand mot !)
LA DROITE TOUJOURS PLUS ARROGANTE
-La droite veut pousser son avantage après le compromis qu'elle a imposé à Morales. Elle menace de bloquer le référendum sur la constitution si l'Etat de siège n'est pas levé au Pando et des fascistes emprisonnés libérés. (Elle ne cite pas le prefet Fernandez, mais on peut supposer que les tractations continuent...)
-Le gouverneur d ela prison de San Pedro est pris entre le marteau et l'enclume : la Cour suprème le menace de poursuites judiciaires s'il n'obéit pas à l'ordre de libérer Fernandez et le gouvernement le menace de poursuites s'il le libère...
-La commission de l'UNASUR vient de reconnaître... qu'il y a bien eu un massacre au Pando, sans se prononcer sur les responsabilités !