La seule réponse possible à Convive et Vérié :
Prenez la LO de cette semaine, allez à la dernière page et lisez.
(Bertrand @ jeudi 11 décembre 2008 à 19:07 a écrit : La seule réponse possible à Convive et Vérié :
Prenez la LO de cette semaine, allez à la dernière page et lisez.
a écrit :
Il faudra que les travailleurs et la jeunesse sachent mettre en avant leurs exigences pour imposer leur droit à la vie, face au cynisme et à la rapacité des dirigeants et des financiers responsables de la crise.
(El convidado de piedra @ vendredi 12 décembre 2008 à 09:26 a écrit : les staliniens amalgament aussi les lumpen et la jeunesse en révolte.
Tu as lu "lumpen" dans LO à propos de la Grèce ?
Le correspondant LO a rapporté ceci :a écrit :[...]
Le jour suivant, dimanche 7 décembre, le SY.RIZ.A, une coalition de gauche qui a recueilli 5 % aux dernières élections et est représentée au Parlement, se retrouvait avec d'autres organisations devant le musée archéologique national pour protester. La participation était massive, démontrant que des couches importantes de la population, émues par cet épisode barbare, étaient disposées à exprimer leur colère. Quelques minutes après le départ du cortège des groupes de jeunes, ceux que les médias définissent comme appartenant au mouvement « anti-pouvoir », s'en sont détachés et ont commencé à briser des vitrines, à mettre le feu à des voitures et des boutiques, à détruire des banques et des supermarchés, apparemment convaincus que c'était là le meilleur moyen de combattre le « pouvoir ». Le cortège n'a pas résisté. Pris entre l'action des groupes « anti-pouvoir » et la réaction violente de la police, il s'est dissous rapidement. Jusque dans la soirée le centre d'Athènes est devenu un champ de bataille entre ces groupes et la police.
[...]
Parallèlement à ces manifestations avaient lieu de nouveaux incidents, des saccages, des attaques à des postes de police, des incendies, apparemment de façon encore plus intense que les jours précédents. La participation de couches de la jeunesse à ce type d'actions, qui souvent ont lieu également aux côtés des manifestations syndicales, est certainement un révélateur de la façon dont la crise économique, le chômage, la précarité du travail, peuvent désespérer bien des jeunes ; même si les actions auxquelles ils se livrent n'ouvrent malheureusement pas plus de perspectives.
Et A. Frys a écrit :a écrit :Une partie des jeunes, que la presse appelle les « anti-pouvoir », s'en sont pris violemment aux voitures, aux boutiques, aux banques ou aux supermarchés. Mais de toute évidence la protestation ne se limitait pas à ces groupes et embrassait une large fraction de la jeunesse avec la sympathie d'une bonne partie de la population.[...]
On comprend donc l'explosion de colère d'une jeunesse, y compris la jeunesse étudiante, qui ne se voit d'autre avenir que celui de chômeurs ou de travailleurs précaires dans une société en crise. C'est avec raison qu'elle s'en prend au gouvernement et à ses représentants, et sa colère est certainement partagée par une grande partie des travailleurs et des couches populaires. Mais il est certain que les actions violentes, destructrices et gratuites, ne sont pas celles qui peuvent le mieux entraîner celles-ci dans la lutte. [...]
la situation met aussi en accusation l'incapacité des grandes confédérations et des principaux partis de gauche à offrir une perspective de lutte aux travailleurs, aux couches populaires et à la jeunesse, contre les conséquences de la crise et la politique gouvernementale.
[...] Il faudra que les travailleurs et la jeunesse sachent mettre en avant leurs exigences pour imposer leur droit à la vie, face au cynisme et à la rapacité des dirigeants et des financiers responsables de la crise.
(com_71 @ vendredi 12 décembre 2008 à 10:53 a écrit : Ces deux articles sont nuancés et n'amalgament rien du tout.
(El convidado de piedra @ vendredi 12 décembre 2008 à 11:09 a écrit : Que centrer le regard sur cet aspect est et a été dès toujours la tactique de diversion de la réaction et qu'un parti communiste ne doit pas tomber dans ce piège grossier. Jamais, même pas pour combattre les provocateurs qui doivent être dénoncés comme tels, des agents de la réaction et du gouvernement.
a écrit :The leadership of Synaspismos, on the other hand, is trying to invest politically in the movement, which is good, but from their behaviour it is clear that they do this mainly as a way of staying high in the opinion polls. This is explained by the fact that as the ND government becomes ever more unpopular, the majority of the workers are turning electorally to the PASOK, as the easiest road to remove the Karamanlis government. The leaders of Synaspismos in practice are taking no concrete initiatives that could give a clear political expression to the movement and also they do nothing to clearly separate themselves politically and organizationally from the anarchists and their counterproductive hooligan methods.
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