Je ne donnerai ni de leçon ni à Rojo, ni à Pelon qui ne sont pas obligés de connaître l'histoire et la réalité du syndicalisme enseignant, il y a beaucoup de domaines que je ne maîtrise pas.
Je vais quand même rappeler qu'il existait un accord historique entre les tendances
sur le premier point, les deux suivants sont des décisions de congrès et le quatrième une conséquence d'une telle prise de décision.
1- Nous ne reconnaissons pas l'enseignement privé, nous ne construirons pas de syndicats dans l'enseignement privé car c'est une reconnaissance de ces établissement et aussi un soutien à des revendications salariales ou en termes de postes qui iraient en contradiction avec la position fédérale et partagée : pour une nationalisation laïque.
2- ouvrir le champ de syndicalisation à l'enseignement privé c'est remettre en cause les décisions du congrès de 2004 : le champ de syndicalisation ne concerne, en l'état que les fonctions publiques
3- accepter ces deux syndicats c'est se diriger vers la construction d'une confédération de plus.
4- accepter cette ouverture au privé c'est de facto provoquer une crise à la FSU avec des départs relativement significatifs.