Conférence de la famille: les réactions
29/06
18:48 Réactions après les mesures pour l'adolescence annoncées mardi par le gouvernement au cours de la Conférence de la famille:
. La CGT déplore que l'Education nationale n'ait été "à aucun moment sollicitée" mais, "au contraire, soigneusement tenue écartée" dans la préparation de la Conférence. "Les entreprises sont présentées comme les mieux à même de pouvoir faire accéder les jeunes en difficulté scolaire à des qualifications supérieures. De qui se moque-t-on?"
. La CFE-CGC "attend beaucoup plus que les engagements pris à la Conférence de la famille: les jeunes doivent être au centre de nos préoccupations et au centre des priorités du gouvernement"
. L'Union nationale des associations familiales (Unaf, interlocutrice des pouvoir publics) "approuve" les mesures, mais rappelle "au gouvernement l'importance des besoins des familles, et notamment des familles modestes et des familles nombreuses".
. Familles rurales (qui revendique 180 000 familles adhérentes) accueille "favorablement" les mesures, mais "aurait souhaité des dispositions prenant davantage en compte l'adolescent et sa famille".
. Familles de France (qui revendique 100.000 adhérents) déplore "une enveloppe vide pour la première prise en compte de l'adolescence dans le cadre de la politique familiale".
. Les Associations familiales catholiques (AFC, qui revendiquent 38.000 familles adhérentes) expriment leur "déception" et auraient "souhaité qu'il soit davantage question du rôle et de la mission spécifiques des parents auprès de leurs adolescents".
. Le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) considère que les mesures "sont une amorce de réflexion": "il faut aller au-delà, notamment avec la mise en place d'un véritable statut économique et social du jeune".
. L'Union des familles en Europe (UFE, non associée à la Conférence, qui revendique 23.000 adhérents) estime que "la Conférence se termine en distribution de gadgets fluos". Elle demande "l'augmentation du RMI de 200 euros par enfant à charge" et le prolongement du "versement des allocations familiales jusqu'à 22 ans", contre 20 ans aujourd'hui.
. Pour l'Union des familles laïques (Ufal, qui revendique 4.200 familles adhérentes), la conférence "n'accouche même pas d'une souris". L'UFAL regrette "que l'augmentation de la précarité, de la pauvreté et la faiblesse du logement social" n'aient pas été traitées et juge "notoirement insuffisante" la visite médicale en 5ème qu'il aurait fallu reconstruire "une véritable médecine scolaire".
© AFP.