LO et l'homosexualité

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par tovarich1917 » 02 Juin 2004, 21:34

Là on part sur une histoire d'égalité homme/femme... Car c'est bien de ça qu'il est question, une idée d'infériorité de la femme induite par le judéo-christianisme (encore lui) et maintenue par le capitalisme, comme l'a dit Caupo. Le Grand Barbu ( :-P

C'est un des plans sur lesquels j'admire l'URSS : de grandes avancées en matière d'égalité homme/femme. Une des histoires qui me fascine le plus est celle de la célèbre Lylia Litvak, la "Rose Blanche de Stalingrad", as de l'armée de l'air soviétique pendant la seconde guerre mondiale... Comme elle, de nombreuses femmes combattirent dans l'Armée Rouge face aux allemands, à une époque où la guerre (du moins, la guerre "régulière") était uniquement une affaire d'hommes.

Allez, même si ça dérive du sujet, un petit fragment d'histoire que personnellement j'aime beaucoup et qui ne manquera pas de plaire aux anti-machistes (je n'aime pas le terme de "féministe", car ça implique une discrimination dans l'autre sens) :

a écrit :" Le dixième avion qu'elle abattit fut celui d'un as. Le combat dura une quinzaine de minutes et elle savait que ce n'était pas un pilote ordinaire. Sur son fuselage, une carte à jouer avait été peinte un as de pique , et sur le gouvernail figurait la longue rangée des avions abattus. Finalement, la Rose blanche l'emporta sur le Messerschmitt et celui-ci tomba en flammes. La verrière de l'habitacle fut larguée et le pilote sauta en parachute. À l'arrivée, il fut accueilli par des soldats soviétiques.

Ina : "Elle souriait et exultait en sortant de son habitacle. Elle cria: " Ina, tu peux peindre une autre rose sur le nez de mon avion! " Il était évident que le combat avait été féroce. Le fuselage portait la trace d'impacts et un trou béant s'ouvrait à l'arrière de la verriere.

" Pour Lily, c' était la dernière sortie de la journée. Elle partit rédiger ses rapports. Une heure plus tard, un camion militaire arriva sur le terrain et un pilote allemand fut conduit les mains en l'air dans la salle de réunion. C'était un homme de grande taille, aux cheveux courts et grisonnants; il était nettement plus âgé que la plupart des pilotes de chasse. Il devait avoir une quarantaine d'années. Il avait les joues creuses; il ne semblait ni intimidé, ni soumis, ni humilié par la défaite qui venait de lui être infligée. Il avait de nombreuses décorations: sa poitrine arborait des rangées de rubans, signes des combats victorieux auxquels il avait participé. Il semblait avoir abattu plus d'une vingtaine d'avions aux Pays-Bas, en France, ou sur le front de l'Est.

Un des pilotes soviétiques qui parlaient allemand lui demanda s'il souhaitait rencontrer le pilote qui avait abattu son avion. L'Allemand répondit qu'il serait très intéressé et avec beaucoup d'arrogance, ajouta que l'homme devait être l'un des meilleurs éléments. Les pilotes soviétiques riaient, amusés, et l'un d'entre eux partit chercher Lily dans son bunker .

L'Allemand était assis lorsque Lily entra dans la pièce. L'interprète lui dit: " Eh bien, que pensez-vous de votre vainqueur ? " L 'Allemand se tourna et regarda Lily d'un air interdit. C'était le premier pilote de chasse allemand qu'elle rencontrait. Il y eut un silence pendant quelques secondes, puis l' Allemand dit à l'interprète qu'il n'appréciait guère l'humour soviétique et que s'il ne lui présentait pas le véritable pilote, il n'avait plus rien à dire. On traduisit et les autres Russes éclatèrent de rire.

Mais Lily n'avait pas envie de rire. Elle se planta devant la chaise de l'Allemand et le fit se lever. Lentement, il déplia ses longues jambes et arrangea sa tunique. Puis, demandant à l'interprète de traduire chacune de ses phrases, Lily expliqua comment le combat s'était passé, minute par minute. Elle lui donna la position exacte des deux avions avant que commence le combat. Elle lui expliqua en détailla manoeuvre qui lui avait permis de le contourner, comment elle l'avait surclassé et l'avait forcé à abandonner son avion.

Ina Pasportnikova m'a dit: " Ceux qui étaient présents furent très impressionnés. L'attitude de l'Allemand, son apparence physique se modifièrent peu à peu. A la fin, il fut obligé de concéder que seul le pilote qui l'avait battu pouvait avoir une connaissance aussi précise de chacune des manoeuvres du combat. Il n'était pas question qu'il salue son vainqueur. Il ne pouvait même pas la regarder dans les yeux. Avoir été battu par une femme, c'était plus qu'il n'en pouvait supporter .

" ...Les autres n'avaient jamais vu Lily dans un tel état. Ses yeux brillaient comme ceux d'un tigre. Elle prenait beaucoup de plaisir à la situation. Elle avait sorti ses griffes. C'était la première fois que son instinct combatif apparaissait avec autant de vigueur. L'Allemand avait commis l'erreur de manifester son mépris à la fois pour le pilote et pour la jeune femme. À présent, sa victoire était totale.

" Ce ne fut pas la seule occasion qu'eurent Lily ou d'autres jeunes femmes pilotes de gagner l'admiration de leurs adversaires. Le commandant D. B. Meyer, pilote d'avions d'assaut de la Luftwaffe, a décrit les expériences qu'il a vécues, près d'Orel, en 1943. Son unité, dit-il, était opposée à des chasseurs soviétiques appartenant à une unité d'élite. C'étaient des " casse-cou " fort courageux, bien entraînés, et excellents pilotes. Ils avaient parfaitement conscience des faiblesses allemandes. Leurs avions avaient des moteurs puissants, pouvant monter presque à la verticale et attaquer les appareils allemands par en dessous. Ils engageaient le combat par de brèves rafales tirées à courte distance et dirigeaient surtout le tir sur le leader de la formation allemande; huit d'entre eux furent ainsi abattus en une semaine.

Lors d'un combat aérien mené par le commandant Meyer, son avion prit feu. Son adversaire soviétique s'apprêtait à faire un autre passage lorsqu'il largua sa verrière pour sauter en parachute. La verrière percuta l'hélice du Yak qui tomba au sol. Le commandant Meyer réussit à atterrir en catastrophe, à proximité de l'avion ennemi qui venait de s'écraser. Plus tard, il écrivit ceci: " Le pilote était une femme sans grade, sans insigne et sans parachute. "
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Message par Nadia » 04 Juin 2004, 09:33

Les Soviétiques, ils ne donnaient même pas de parachute à leurs pilote de chasse femmes ? Ben dis ?!? :blink:



(Sinon, pour ce qu'il en est du "féminisme" des Russes actuellement : :wacko: )
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Message par guévariste » 08 Juin 2004, 17:15

oui il y a deux sorte d'homosexualité.
Comme nous sommes des animaux force est de coonstater qu'il y a des homos chez nous comme il y a des animaux homos, il existe donc un pourcentage d'homosexualité naturelle chez l'espèce humaine.
Maintenant là où le bât blesse, c'est que dans les sociétés capitalistes occidentales dégénérées, certains choisissent l'homosexualité comme un refuge, notemment lors de l'adolescence quand ils ont du mal à assumer leur masculinité, et subissent les quolibets de leur camarades, ou ne veulent pas se livrer à la compétition entre mâles stupide, mais typique de cet âge, ceux-là ne sont pas vraiment homos, mais ils le choisissent par commodité, pour fuir la violence de ceux qui sont plus âgés qu"eux, en se réfugiant dans "leur monde", parcequ'ils ne sont pas assez matures pour se confronter au monde et à l'aggréssivité de ceux qui ont leur âge.Ils ont tout simplement du mal à assumer ce qu'ils sont !
Enfin il y les malades, ceux qui se vautrnt dans la déviance et la décadence capitaliste, les dégénérés éfféminés, qui ne sont pas vraiment homos, mais s'adonnent à la dernière mode, prennent des attitudes très efféminés, sont vulgaires au possible, changent tout le temps de partenaires, sont d'un égoîsme forcené,, et consacrent leur existence à jouir et cest tout , en passant son temps à regarder leur nombril !
Les homos naturels existeront toujours, et ils n'ont pas d'attitudes déviantes du genre recherche de féminité, etc...
Les autres ne son t qu'un pur produit de la mode décadente de l'occident, et ne sont homos que parceque c'est la mode, c'est branché, et s'ils recherchent tant à être efféminés, c'est pour attirer l'attention, car leur égoisme n'a d'égal que leur bétise... :hinhin: :hinhin: :halalala:
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Message par pelon » 08 Juin 2004, 17:23

D'où tu tires ces théories ? du bistrot ?
pelon
 
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Message par tovarich1917 » 08 Juin 2004, 17:28

a écrit :oui il y a deux sorte d'homosexualité.
Comme nous sommes des animaux force est de coonstater qu'il y a des homos chez nous comme il y a des animaux homos, il existe donc un pourcentage d'homosexualité naturelle chez l'espèce humaine.
Maintenant là où le bât blesse, c'est que dans les sociétés capitalistes occidentales dégénérées, certains choisissent l'homosexualité comme un refuge, notemment lors de l'adolescence quand ils ont du mal à assumer leur masculinité, et subissent les quolibets de leur camarades, ou ne veulent pas se livrer à la compétition entre mâles stupide, mais typique de cet âge, ceux-là ne sont pas vraiment homos, mais ils le choisissent par commodité, pour fuir la violence de ceux qui sont plus âgés qu"eux, en se réfugiant dans "leur monde", parcequ'ils ne sont pas assez matures pour se confronter au monde et à l'aggréssivité de ceux qui ont leur âge.Ils ont tout simplement du mal à assumer ce qu'ils sont !
Enfin il y les malades, ceux qui se vautrnt dans la déviance et la décadence capitaliste, les dégénérés éfféminés, qui ne sont pas vraiment homos, mais s'adonnent à la dernière mode, prennent des attitudes très efféminés, sont vulgaires au possible, changent tout le temps de partenaires, sont d'un égoîsme forcené,, et consacrent leur existence à jouir et cest tout , en passant son temps à regarder leur nombril !
Les homos naturels existeront toujours, et ils n'ont pas d'attitudes déviantes du genre recherche de féminité, etc...
Les autres ne son t qu'un pur produit de la mode décadente de l'occident, et ne sont homos que parceque c'est la mode, c'est branché, et s'ils recherchent tant à être efféminés, c'est pour attirer l'attention, car leur égoisme n'a d'égal que leur bétise...   

Je vais m'abstenir de répondre de manière développée, parce que la psychologie et le freudisme c'est pour moi un terrain glissant :-P Donc je me tais !
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Message par magdalene » 09 Juin 2004, 00:41

(guévariste @ mardi 8 juin 2004 à 18:15 a écrit :
Enfin il y les malades, ceux qui se vautrnt dans la déviance et la décadence capitaliste, les dégénérés éfféminés, qui ne sont pas vraiment homos, mais s'adonnent à la dernière mode, prennent des attitudes très efféminés, sont vulgaires au possible, changent tout le temps de partenaires, sont d'un égoîsme forcené,, et consacrent leur existence à jouir et cest tout , en passant son temps à regarder leur nombril !

c'est exactement avec des propos tels que ceux là que la bourgeoisie anglaise à condamné Oscar Wilde à deux ans de travaux forcés en 1895 pour ses "moeurs homosexuelles".

de prison, il leur a répondu :

a écrit :
"Eh bien, maintenant, je commence vraiment à éprouver plus de regret pour ceux qui se sont moqués de moi que pour moi-même. Bien entendu, lorsqu'ils me virent, je n'étais plus sur mon piédestal, j'étais au pilori. Mais seule une nature dépourvue d'imagination ne s'intéresse aux gens que sur leur piédestal. Un piédestal peut être une chose fort irréelle. Un pilori est une terrible réalité. Il leur eût aussi fallu savoir mieux interpréter la douleur. Derrière la douleur, ai-je dit, il y a toujours la douleur. Il serait plus sage de dire que, derrière le douleur il y a toujours une âme. Et se moquer d'une âme en peine est une chose affreuse. La vie de ceux qui le font n'est pas belle. Dans l'économie du monde, d'une étrange simplicité, les gens ne reçoivent que ce qu'ils donnent, et à ceux qui n'ont pas assez d'imagination pour percer l'enveloppe extérieure des choses et éprouver de la pitié, quelle pitié peut-on doner, sinon celle du mépris."

O. Wilde, De profondis.
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Message par tovarich1917 » 09 Juin 2004, 09:48

a écrit :Enfin il y les malades, ceux qui se vautrnt dans la déviance et la décadence capitaliste, les dégénérés éfféminés, qui ne sont pas vraiment homos, mais s'adonnent à la dernière mode, prennent des attitudes très efféminés, sont vulgaires au possible, changent tout le temps de partenaires, sont d'un égoîsme forcené,, et consacrent leur existence à jouir et cest tout , en passant son temps à regarder leur nombril !

Ah oui une chose, le couplet sexualité = perversion bourgeoise-capitaliste (et surtout le mot DECADENCE pour parler de ce genre de choses...) ça fait très Mao, ou bien Ayatollah Khomeny, au choix... :dry:
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