commençons par valiere :
a écrit :Pour moi Mélanchon et Filoche ne sont pas des pourris, des vendus mais des militants qui ont choisi un vecteur de transformation sociale qui n?est pas le vôtre? Ce ne sont pas des marxistes révolutionnaires mais des centristes, en concept léniniste-trotskiste donc des militants qui se situent entre les révolutionnaires et réformistes comme le fur Marceau Pivert en son temps?
D'abord, une question : qu'est ce qui te fait dire que juju, mélanchon, filoche seraient "centristes" : quel élement "révolutionnaires" dans leur réformisme ?
sinon, sur le fond :
deja remarquons que le "centrisme" est un concept assez fourre tout : disons, des gens qu'on ne peut pas qualifier décemment de réformistes, mais pas non plus de révolutionnaires,et qui oscillent entre les deux ! Mais le "centrisme" PAR NATURE ne peut se considérer indépendemment de la période, et de la trajectoire de ses membres ! le centrisme de quelqu'un ou d'un groupe passant de la réforme a la révolution n'est pas du tout la meme chose que celui d'un groupe passant de la révolution a la réforme ! de meme le centrisme est différent en période de montée des luttes ou de regressions de celles ci, quand la période est révolutionnaire ou qu'au contraire la classe ouvriere a subi une grande défaite !
a écrit : Question con : qu'est ce qu'un anticapitaliste non communiste (sens large libertaires, trotskistes , autres) ? comment peut on vouloir la fin du capitalisme si on a pas un modèle à proposer à savoir le communisme ?
le fond du probleme c'est qu'il y a des dizaines de milliers de gens égarés, sans boussoles (donc pas communistes....) mais qui pour autant sont pour une lutte immédiate contre certains aspects centraux du capitalisme et de la bourgeoisie ! heureusement que ceux qui se battent contre les patrons ne sont pas tous communistes révolutionnaires, sinon, il n'y aurait pas de lutte ! Donc la question c'est : faut il laisser ces gens sur le bas coté ou au contraire leur fournir un regroupement de base permettant de démontrer que notre boussole indique bien le nord !
a écrit : la tâche essentielle , bien que difficile est de construire un parti ouvrier ; Contre cela mille obstacles , car la situation des travailleurs rend cela difficile .. et pourtant hors de là point de salut
Tout a fait d'accord avec cela ! mais parti ouvrier ne veut pas dire "parti qui recrute majoritairement chez les ouvriers d'usines", mais bien "parti qui cherche a organiser prioritairement la classe ouvriere dans sa diversité" !
a écrit :affirmons clairement nos principes en ne craignant pas de rester minoritaires , du moins pour l 'heure , car tôt ou tard , je pense , il y aura une remontée des luttes ouvrières , avec ou ou contre les organisations réformistes et là , croyez-moi , aucun doute ne sera possible .. ,
qu'on ne doive pas avoir peur d'etre minoritaire, peut etre ! mais il faut bien avoir conscience du risque de prendre gout au fait d'etre minoritaire ! ce n'est pas non plus une valeur en soi ! Et encore une fois, la question c'est : en période de remontée de la combativité (par exemple en 95 ou lors du mouvement des retraites) qu'est ce qu'on fait ? On attend godot ?