(max la menace @ vendredi 23 avril 2004 à 10:26 a écrit : Je suis - évidemment - d'accord avec Mariategui sur ce point.
Et pour le cde qui écrit :a écrit :
J'ai juste dit que ça correspondait à une nécessité pour la bourgeoisie, laquelle nécessité s'est trouvée être, par hasard, en correspondance avec quelques intérêts du prolétariat.
Il est certain que l'extraction de plus-value exige un prolétariat en état de marche. Mais la SS se limite-t-elle à ce minimum biologique ? Evidemment pas.
Il suffit de penser aux soins psychiatriques, dentaires, etc. Et au caractère largement égalitaire de l'accès aux soins (comparer aux USA !). C'est cela un acquis ! Et ni le volume de prestations ni le mode de gestion (caisses sous gestion ouvrière totale jusqu'en 1967) ne correspondent aux besoins de la bourgeoisie.
Pelon est d'ailleurs forcé de le dire d'une certaine façon en faisant le parrallèle avec l'Enseignement Public :a écrit :Nous ne crachons pas pour autant sur le fait que tout le monde a pu apprendre à lire sans avoir à en faire une conquête ouvrière
Car quel curieux système qu'un système remis en cause par la bourgeoisie depuis des décennies (1967), qui cristallise des avantages pour la bourgeoisie et qui n'est pas un acquis ! Ou encore : comment décrire un acquis sans rononcer le mot tabou.a écrit :
Mais de quelles luttes et de quels sacrifices parles-tu? parce qu'il me semble que c'est la première fois qu'elle est attaquée, cette sécu.
C'est oublier les ordonnances de 1967, le plan Juppé de 1995....

Evidemment derrière toutes ces circonvolutions il y a le fait qu'on ne peut expliquer l'apparition de la SS sans revenir aux conditions politiques de 1945, mais je me contente pour l'instant de pointer les incohérences de l'argumentation des militants de LO.
Rien compris. :wacko: