par justedepassage » 26 Mars 2004, 18:05
[quote=" (rojo @ vendredi 26 mars 2004 à 16:55"]
Je suis désolé, mais tout ça ce sont des phrases accolées, sans lien logiques entre elles. la dynamique de l'EG privée d'élus c'est ce que nous vivions avant 1998. Pour retrouver la fraction de l'électorat qui poursuit l'objectif du maximum d'élus de la 'gauche' traditionnelle je ne suis pas sûr qu'il faille en passer par les elections et un vote pour la gauche plurielle
de même que "un engagement plus proche des réalités de terrain" ne signifie pas de devoir voter pour Huchon ou Queyranne. Les réalités du terrain, c'est autre chose que de mettre un bulletin PS dans une urne
"la dynamique de l'EG, privée d'élu, ne peut désormais passer que par un engagement plus proche des réalités de terrain. "
Le défaut d’élu de l’EG prive celle-ci d’information et d’action (en référence à la participation active d’Arlette Laguiller, par exemple) au niveau régional.
L’action critique et de proposition de LO et de la LCR ne peuvent que s’en trouver freinées, or, de cette participation découle un pouvoir et une force de conviction plus intenses auprès des acteurs et de l’opinion publique.
Ceci implique, à mon sens, un besoin accru de proximité active et critique auprès des acteurs afin de préciser la position relative de l’EG par rapport à une ‘gauche’ traditionnelle aussi généralement impliquée et responsabilisée que possible, ceci implique également de revendiquer une qualité et des moyens pour l’expression de l’EG qui peut alors se présenter comme alternative nécessaire pour contrer la poursuite du libéralisme.
C’est dans ce rôle actif et revendicatif que l’EG peut voir sa considération et son audience croître auprès de l’électorat de la ‘gauche’ traditionnelle. C’est aussi en étant très présents dans les mouvements populaires en développement.
Plus le nombre d’acteurs impliqués de la ‘gauche’ traditionnelle sera important, plus l’utilité et la nécessité de l’implication de l’EG deviendra évident pour qu’une politique de justice sociale puisse se mettre en place.
Donc, à mon sens, s’il ne faut pas nécessairement « en passer par les élections et un vote pour la gauche plurielle », en revanche, plus les votes pour la gauche plurielle seront conséquents, plus la situation sera favorable, par les conditions ainsi créées, au développement de l’EG, la gauche ne pouvant alors prétexter une faiblesse numéraire sur le terrain pour justifier sa complaisance avec le libéralisme.
Si je ne me fais aucune illusion sur la politique que mènera la gauche plurielle, je considère que plus son implication sera conséquente (resp. inconséquente) plus l'essor de l'EG sera grand.