a écrit :Maintenant l'éditorial des bulletins d'entreprise que faut-il dire aux travailleurs. Le titre est l'excellent constat de la situation et reprend le fil des perspectives nécéssaires.
Je ne pense pas que : "UN VOTE QUI FAIT PLAISIR MAIS QUI N'EST PAS SUFFISANT" soit un titre correct qui reprend les perspectives nécessaires.
Dans quelle situation sommes-nous ?
Nous avons en mai-juin 2003, un formidable mouvement vers la grève générale, contre le gouvernement. Ce mouvement s'est brisé sur la politique de division des directions syndicales, étant entendu que toutes n'ont pas eu la même tactique vis à vis du mouvement gréviste: entre la FSU, Fo, la CGT, pour ne pas parler des syndicats jaunes, il y a eu des nuances...
Le bilan qu'en tire une partie des enseignants, c'est défiance( si ce n'est pas la haine ) vis à vis des syndicats, car les retenue salariales les ont échaudés. Les difficultés à la rentrée scolaire de "faire bouger les profs" sont significatives de cet état d'esprit.
Depuis dans un contexte marqué par des licenciements massifs ( et pas seulement dans des boîtes qui font du profit), par des luttes qui ont touchés d'autres secteurs que les secteurs traditionnels de la classe ouvrière( les Inrocks, les chercheurs, les intermitents, ...), le gouvernement se prépare à attaquer la Sécu Sociale qui reste un acquis de la classe ouvrière ( "les réformes étant un sous-produit de la lutte révolutionnaire").
Côté mouvement syndical, c'est pas l'apathie, c'est la collaboration tout azimuth, on participe, on se concerte, on se rencontre : Assurance Maladie, Plans Sociaux et leurs préventions, Droit syndical, tout y passe.
Et lors de la première confrontation électorale depuis 2002 ( marquée par le raz de marée pro-Chirac, initié entre autre par des partisans de l'alliance LO-LCR), les travailleurs mettents quasiment partout le gouvernement( ses membres ) en difficulté.
Et cela ne mérite pas d'être noté.
Et de servir de point de départ aux discussions avec les salariés que l'on cotoie tous les jours.
Que dois-je dire : "Rien n'a marché, et c'est reparti comme en 1914. " Car cest le sens de l'edito d'AL.
Ca n'a pas marché ( et il convient de discuter un peu de pourquoi ça n'a pas marché) et Attendre 2007 comme l'explique Rojo.
Non, je pars de ce qui est nouveau de ce qui peut apporter un peu d'espoir. L'échec des ministres du gouvernment Raffarin, moins d'un an après les manif du printemps dernier, c'est de là dont il faut partir.
Et comme ne le laisse pas entendre l'Edito d'AL, le gouvernement veut taper encore plus fort , encore plus vite, il faut faire des propositions pour organiser la défense de toute la classe ouvrière contre Raffarin.
Des comités de défense de la Sécu, des comités pour l'interdiction des lienciements, ouverts à tous, LO, LCR, autres, membres ou sympathisants du PS ou du PC, militants syndicaux.
Il faut exiger le départ de Raffarin le sourd !
Il faut organiser la défense de la clase ouvrière!
Il faut organiser la défense de la Sécu !
Tous ensemble !
Et arrêter cette politique de division qui a été à l'origine de la sanction de LO-LCR dans ces élections.