LO/LCR : discours radical et impuissance

Message par mael.monnier » 18 Mars 2004, 20:13

Voir le fichier en pièce jointe.

Remarque : Je ne défends pas le point de vue du PCF, je le mets juste à titre d'information (pour que vous élaboriez une contre-argumentation par exemple ou dénoncez la diffamation du PCF s'il y a lieu).

Article_Eco_Po_sur_LCRLO.doc
mael.monnier
 
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Message par pelon » 18 Mars 2004, 22:00

Il n'y a pas de diffamation, simplement une analyse inepte.
pelon
 
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Message par Louis » 18 Mars 2004, 22:24

y'a quand meme quelques perles :

a écrit :Mais bien plus grave, ce simple mot d’ordre accrédite l’idée que, dès lors qu’une entreprise fait du profit, elle n’a aucun problème. Cela interdit toute anticipation pour faire face aux changements de technologies, au retournement de conjoncture. Cela interdit toute mobilité choisie par les salariés pour un meilleur emploi, avec une formation et une continuité de revenu et de droits, sans à aucun moment passer par le chômage.


et

a écrit :Il ne faut pas s’étonner alors que la LCR propose de supprimer la taxe professionnelle car elle frappe les activités  économiques, développe la concurrence entre collectivités locales qui tentent d’attirer des entreprises à coup de baisse de fiscalité ou de subventions . Ce sont les mêmes arguments que ceux employés par Jacques Chirac et le MEDEF


pour cette derniere citation ça m'a l'air un peu diffamatoire en plus d'etre absurde !
Louis
 
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Message par Dolmancé » 19 Mars 2004, 10:55

Sur l'interdiction des licenciements collectifs ils n'ont pas forcément tort vu que ça n'existe pas pour les boites qui font des bénéfices.

Par exemple, l'année dernière, Paul Hermelin de CGE&Y (boite qui appartient à la holding de Seilliere) a reconnu avoir procédé à 11 000 licenciements en 2 ans sans jamais avoir eu recours au licenciement collectif.
Dolmancé
 
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Message par logan » 19 Mars 2004, 11:11

a écrit :Cela interdit toute mobilité choisie par les salariés pour un meilleur emploi, avec une formation et une continuité de revenu et de droits, sans à aucun moment passer par le chômage
.
Là j'hallucine!
Comme si les salariés choisissaient leur mobilité ! Comme si ce n'était pas un recul social.
logan
 
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Message par quijote » 19 Mars 2004, 14:32

Ils se placent d' un point de vue" économiste" et nullement politique révolutionnaire
Ils font semblant de ne pas comprendre . et ils disent des âneries Un exemple ils oublient que les licenciements des grosses boîtes ne frappent pas seulement les travailleurs concernés mais tous ceux des petites bôites sous traitantes ( + petits commerces ,)et induisent la désertification industrielles pour des régions entières .Ils oublient de dire que nous ne prétendons pas résoudre le problème dans le cadre du capitalisme en nous plaçant sur un terrain purement " économiiste "; à travers ces révendications qui peuvent paraître en soi insuffisantes et qui le sont ( car au fond que peut on espérer dans le cadre du capitalisme ? ) ce que nous voulons , c 'est que les travailleurs soient convaincus d' exercer un vrai contrôle sur l 'économie .sur la société . Au fond , c 'est le programme de transition : comment amener à une prise de conscience de plus en plus révolutionnaire afin que la classe ouvrière aille de plus en plus loin dans ce sens ?
quijote
 
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Message par Nestor Cerpa » 20 Mars 2004, 11:12

Euh je connais pas cette revue mais si je comprends bien le PCF à une revue ou les mecs ont fait c'est critiques? En gros : des economistes tout a fait capitaliste disent qu'on est con et utopique sur une revue de la mere buffet qui pipotte à longueur de temps à la tv quelle est anti capitaliste...
c ca???
Nestor Cerpa
 
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Message par mael.monnier » 22 Mars 2004, 11:32

(pelon Ecrit le jeudi 18 mars 2004 à 22:00 a écrit :
Il n'y a pas de diffamation, simplement une analyse inepte.

Donc vous confirmez que vous laisserez de côté les 95% de licencié-e-s qui ne sont pas victimes de licenciements collectifs (car même en supprimant l'assistanat patronal (baisse de charges, etc.) vous ne pourrez pas embaucher suffisamment dans le secteur public) ?

(LouisChristianRené Ecrit le jeudi 18 mars 2004 à 22:24 a écrit :
  y'a quand meme quelques perles :

a écrit :
Mais bien plus grave, ce simple mot d’ordre accrédite l’idée que, dès lors qu’une entreprise fait du profit, elle n’a aucun problème. Cela interdit toute anticipation pour faire face aux changements de technologies, au retournement de conjoncture. Cela interdit toute mobilité choisie par les salariés pour un meilleur emploi, avec une formation et une continuité de revenu et de droits, sans à aucun moment passer par le chômage.



(logan Ecrit le vendredi 19 mars 2004 à 11:11 a écrit :
 
a écrit :
Cela interdit toute mobilité choisie par les salariés pour un meilleur emploi, avec une formation et une continuité de revenu et de droits, sans à aucun moment passer par le chômage

.
Là j'hallucine!
Comme si les salariés choisissaient leur mobilité ! Comme si ce n'était pas un recul social.


Et alors ? Qu'avez-vous contre le fait que quelqu'un veuille changer d'entreprise, changer de métier ou acquérir une formation supplémentaire ? Pour vous, il faudrait peut-être que ce soit l'Etat qui décide où placer les salarié-e-s, qui décide quel métier elles et ils vont faire, et les fusiller si elles et ils ne sont pas d'accord en disant qu'elles et ils font le jeu de la réaction (politique mise en place par Trotsky et Lénine avec la militarisation de l'économie) ? Et il vaut sans doute mieux également laisser 95% des licencié-e-s sur le carreau, sans possibilité d'acquérir une nouvelle formation, et embaucher une petite partie par l'Etat... Je préfère encore le PCF à la LCR ou à LO (Désolé)... Et je préfère le capitalisme du baron Seillière au capitalisme d'Etat à la Lénine (qui n'avait rien trouvé de mieux à faire avant sa mort que de rajouter une couche de bureaucratie pour exercer un joug sur la bureaucratie qui existait auparavant).

(LouisChristianRené Ecrit le jeudi 18 mars 2004 à 22:24 a écrit :
a écrit :
Il ne faut pas s’étonner alors que la LCR propose de supprimer la taxe professionnelle car elle frappe les activités  économiques, développe la concurrence entre collectivités locales qui tentent d’attirer des entreprises à coup de baisse de fiscalité ou de subventions . Ce sont les mêmes arguments que ceux employés par Jacques Chirac et le MEDEF



pour cette derniere citation ça m'a l'air un peu diffamatoire en plus d'etre absurde !

Effectivement, puisque la LCR voudrait (si j'ai bien compris) incorporer les actifs financiers à la taxe professionnelle (voir ici).

(quijote Ecrit le vendredi 19 mars 2004 à 14:32 a écrit :
Ils se placent d' un point de vue" économiste" et nullement politique révolutionnaire
Ils font semblant de ne pas comprendre . et ils disent des âneries Un exemple ils oublient que les licenciements des grosses boîtes ne frappent pas seulement les travailleurs concernés mais tous ceux des petites bôites sous traitantes ( + petits commerces ,)et induisent la désertification industrielles pour des régions entières .


Tout le monde le sait que le PCF ne s'inscrit pas dans une perspective révolutionnaire si l'on porte un minimum d'attention sur son comportement. Sauf qu'à propos des licenciements, elles et ils en connaissent très bien les conséquences :
(La Dépêche de l'Aube n°705 @ jeudi 27 mars 2003 a écrit :
AIX-EN-OTHE - AGOFROY
Nouvelle disparition Est-ce vraiment un hasard ?

Pour la 3ème fois depuis le début 2003, le couperet est tombé.

Il s’agit maintenant de la fermeture de l’usine Agofroy d’Aix-en-Othe qui fabriquait - elle aussi - des chaussettes -Marque Kindy -. Est-ce un hasard si disparaissent en même temps les entreprises du chaussant.
N’y a-t-il pas en fait une stratégie, mise en place pour déposséder le département de l’Aube de toute une production qui se fera désormais.ailleurs, là où les hommes et les femmes employés vivent de quelques miettes de riz ou de cous-cous, sans protection ni droits sociaux, c’est la «mondialisation» de l’exploitation.
Si l’on plongeait quelques années en arrière, on retrouverait la même démarche calculée qui a fait disparaître la production des bas et collants (autre activité du «chaussant» tout comme d’autres fabrications ont pu être touchées (sous-vêtement, pull, etc).
Derrière les mots de «crise du textile», n’est-ce pas plutôt toute la stratégie patronale d’envergure qui se dessine, finement mise en place, calculée, orchestrée.
Pression sur les salaires (le département de l’Aube est classé l’un des derniers en France) conditions de travail difficiles, augmentation constante de la productivité. Cela ne semble plus suffire au patronat. C’est le travail même que l’on arrache pour le faire exécuter ailleurs dans des conditions encore plus exécrables.
En France, les travailleurs, depuis des décennies, ont avec leurs luttes arrachés des améliorations considérables :
- protection sociale de santé, congés payés, réduction du temps de travail, retraite à soixante ans.
Il est difficile de tout reprendre à un peuple qui s’est tant battu, pour imposer des lois sociales et malgré les mauvais coups des gouvernements successifs (Raffarin force la mise). Moins de salariés, moins de charges. Il fallait y penser ! C’est en réalité une façon illégale de contourner les lois françaises.
La production de chaussettes va continuer, augmenter peut-être, les prix de vente ne vont pas diminuer et pourtant les coûts de fabrication seront moins élevés. Où donc iront les bénéfices si facilement réalisés? A qui profiteront-ils ? Aux travailleurs aubois chassés de leurs emplois ? Aux travailleurs sur-exploités des pays de délocalisation ? Allons donc ! Ils se retrouveront sur les marchés financiers où l’argent fait toujours plus d’argent pour les uns et toujours plus de pauvreté pour les autres. La bourse ou la vie.
Alors la petite ville d’Aix-en-Othe est à son tour touchée. «Agofroy» comme on dit là-bas ferme ses portes et c’est la commune toute entière qui en subira les conséquences. Ce n’est pas la première fois que des emplois disparaissent. De nombreuses petites entreprises ont licencié tout au long des années. Agofroy, aussi avait déjà perdu des emplois. La lutte des travailleuses et travailleurs d’Aix-en-Othe est brave et fière : défilé, occupation des locaux, démarches de toutes sortes. Elles et ils ont raison de se révolter, le bon droit est de leur côté comme il est du côté des Jacquemard, des D.D. Si l’on veut répondre de façon moderne et efficace à leur attente, il faut exiger des mesures d’envergure contre les délocalisations et pour la protection et la promotion des travailleurs. Des lois sociales qui tiennent comptent de la modernité.
Les communistes proposent que soit créée, en France une sécurité d’emploi ou de formation qui permettrait aux salariés de ne connaître ni licenciement et ni chômage. Tout au long de leur vie active, ils seraient en situation d’emploi ou de formation avec garantie de revenu.
Dans l’immédiat, il faut exiger pour les «Agofroy» que soient trouvées des solutions de réemploi sur place, la retraite pleine et entière pour toutes celles et ceux qui ont cotisé pendant quarantes annés. Beaucoup ont même commencé à travailler à seize ans, voir quatorze ! Quant aux nouvelles mesures Raffarin qui réduisent la durée du bénéfice de l’assurance-chômage, elle doit être purement et simplement supprimée.


(quijote Ecrit le vendredi 19 mars 2004 à 14:32 a écrit :
Ils oublient de dire que nous ne prétendons pas résoudre le problème dans le cadre du capitalisme en nous plaçant sur un terrain purement " économiiste "; à travers ces révendications qui peuvent paraître en soi insuffisantes et qui le sont ( car au fond que peut on espérer dans le cadre du capitalisme ? ) ce que nous voulons , c 'est que les travailleurs soient convaincus d' exercer un vrai contrôle sur l 'économie .sur la société . Au fond , c 'est le programme de transition : comment amener à une prise de conscience de plus en plus révolutionnaire afin que la classe ouvrière aille de plus en plus loin dans ce sens ?


Ah bon ? Vous dites pourtant que les mesures d'urgence doivent être la finalité des luttes à venir (donc, on sait pas ce que vous voulez pour après, quel système vous voulez, on sait pas non plus que vous voulez abolir l'Etat bourgeois et le capitalisme (juste le grand patronat))... et donc qu'il faudrait s'incrire dans le système pour le changer de l'intérieur... alors qu'il faut le démolir ou le faire crever en lui coupant les vivres (en lui otant l'argent et la force armée). Je ne comprends pas non plus lorsque tu dis qu'il faut que les travailleurs soient convaincus qu'ils exercent un contrôle sur l'économie, pourquoi "convaincus" ? Ils n'auront pas besoin d'être convaincus s'ils l'exercent ce contrôle ou alors c'est qu'ils ne l'exercent pas, donc là je ne comprends pas.

(Nestor Cerpa Ecrit le samedi 20 mars 2004 à 11:12 a écrit :
  Euh je connais pas cette revue mais si je comprends bien le PCF à une revue ou les mecs ont fait c'est critiques? En gros : des economistes tout a fait capitaliste disent qu'on est con et utopique sur une revue de la mere buffet qui pipotte à longueur de temps à la tv quelle est anti capitaliste...
c ca???

Cette revue est une revue menée par l'intelligentsia du PCF où elles et ils discutent d'économie politique (qu'elles et ils qualifient de marxiste !). Elles et ils ont un site si vous voulez : http://www.pcf.fr/Eco-po/index.html .
mael.monnier
 
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Message par Weltron » 22 Mars 2004, 12:10

a écrit :Et alors ? Qu'avez-vous contre le fait que quelqu'un veuille changer d'entreprise, changer de métier ou acquérir une formation supplémentaire ? Pour vous, il faudrait peut-être que ce soit l'Etat qui décide où placer les salarié-e-s, qui décide quel métier elles et ils vont faire, et les fusiller si elles et ils ne sont pas d'accord en disant qu'elles et ils font le jeu de la réaction (politique mise en place par Trotsky et Lénine avec la militarisation de l'économie) ?


Personne n'a jamais dit ça ici. Mais manifestement, tu comprends ce que tu veux comprendre ...
Weltron
 
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