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LO-LCR revendique un contrôle des entreprises
« Quels qu'en soient les auteurs, rien ne peut justifier une telle barbarie. Même si le terrorisme d'Etat est parfois lui aussi aveugle, on ne défend pas les opprimés de cette manière ». Jean-Loup Pernelle, tête de liste axonaise Lutte ouvrière-Ligue communiste révolutionnaire (LO-LCR) a accueilli, samedi à la maison des associations de Laon, sa tête de liste régionale, Roland Szpirko, en condamnant les attentats de Madrid.
Jean-Loup Pernelle a poursuivi cette réunion publique qui a attiré une cinquantaine de personnes en effectuant une large critique de l'économie de l'Aisne : « les fonds privés ne représentent que 1, 6 % du plan de reclassement du conseil régional pour le textile. La zone franche de Saint-Quentin n'a pas entraîné d'emplois autres que ceux délocalisés. On assiste au parc de l'Ailette à une véritable privatisation de l'espace public. Wolbert comme Valéo ont été fermés uniquement sur des considérations boursières ».
Pour Roland Szpirko, la présence de LO-LCR « permet un geste politique pour montrer l'écœurement des couches populaires ». La tête de liste régionale estime que « la droite plus cynique et la gauche plus hypocrite » font la même politique en « gouvernant pour le grand patronat lorsqu'elles sont au pouvoir ». S'il ne renie pas la dimension vote protestataire, Roland Szpirko affirme que LO-LCR propose « aussi une politique concrète ». A commencer par un « axe fondamental » consistant à « ne pas laisser aux grands groupes financiers un contrôle sans partage sur l'économie ». Et de revendiquer « un libre accès à toutes les informations de la vie des entreprises ».
Jean-Michel Roustand