
(zejarda @ dimanche 14 mars 2004 à 21:57 a écrit : Ben voila, malgres la concurence du match TFC-Bordeaux (la salle etant juste à coté), nous étions un millier. Pour un dimanche aprem ensoléillé, beau meeting![]()
=D> =D>
(heu, c'est quoi TFC ? :emb: )
(zejarda @ dimanche 14 mars 2004 à 23:18 a écrit : :emb: en fait on dit TéFéCé, et non pas TFC, excusez moi!!
Merci Zejarda pour ces informations fournies. Cela nous rend bien l'ambiance du meeting... Un peu comme dans un stade de football si je comprend bien... :hinhin:
a écrit :Pour Arlette et Olivier, c'est la lutte... régionale
Arlette Laguiller et Olivier Besancenot arrivent tout sourire. Un orchestre de cuivres les accompagne, les militants applaudissent avec enthousiasme, se lèvent sur leur passage. Plusieurs minutes d'applaudissement et de hourras réciproques entre le public et la tribune. Le meeting de la liste Ligue communiste révolutionnaire Lutte ouvrière commence. La salle Jean Mermoz à Toulouse se fait silencieuse, les 850 personnes écoutent leurs deux leaders nationaux et les 10 candidats aux régionales en Midi-Pyrénées. En ce dimanche, ils n'échapperont pas aux «travailleuses, travailleurs» d'Arlette Laguiller.
«Je suis membre de LO depuis 1967, raconte Jean-François,et malgré les scores, je ne regrette pas mon choix, au contraire, les événements montrent que c'était juste, les raisons de se révolter s'accumulent.» A la tribune, la porte-parole de LO martèle, «il est urgent de changer la société.» Un thème principal, le refus des subventions aux entreprises, «en dix ans, les exonérations fiscales aux entreprises ont été multipliées par six et il n'y a pas six fois moins de chômage», s'emporte Olivier Besancenot. Même discours pour la tête de liste en Midi-Pyrénées et conseiller régional, Lucien Sanchez. «Allez Lulu», lancent des militants lorsqu'il monte à la tribune. «Nous avons systématiquement voté contre les subventions aux entreprises», assure-t-il. De l'argent perdu, selon les candidats qui devrait servir à financer les services publics de la santé, de l'éducation... attaqués par le gouvernement actuel.
«L'alliance des listes LO-LCR est positive, dit Gaël, très jeune candidat dans le Gers, on essaye de construire un pôle d'extrême gauche qui apporte de vraies réponses.» Romain Fulcrand, tête de liste en Aveyron confirme: «Il fallait peser par-delà nos différences pour mettre en place une politique de rupture par rapport au gouvernement.» «On nous reproche d'être utopiques, note Véronique, sympathisante LCR, en
se rassemblant, on montre que l'on veut gérer.» Un président de région extrême gauche? «Dans dix ans peut-être, rigole Gaël, l'objectif est déjà d'atteindre les 10%.» La loi sur les élections a changé récemment. Pour se maintenir au second tour, une liste doit totaliser 10% des suffrages, «On risque d'augmenter nos pourcentages mais avec la réforme, de perdre des élus, explique Gilles Jeanjean, tête de liste Tarn, c'est injuste.»
«Nous sommes là pour faire entendre la voix de millions de travailleurs floués par les inégalités», hurle Olivier Besancenot.
«J'ai 31 ans et c'est la première fois que je vote, raconte Bruno. La LCR m'a motivé, c'est la voie du changement.»
Aux urnes de s'exprimer, le 21 mars prochain.
Elodie Bonnes
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