CITATION Wolf, le problème de la Comilog n'est pas de relier leur lutte à celle desautres. le problème est déjà de faire exister cette lutte. Et quand elle existe, de la faire se poursuivre. [/quote]
Pour progresser, il faut pouvoir s'appuyer sur ce qui est positif au niveau de la conscience ouvrière. Tous les travailleurs du privé savent que tout seul, dans le boite, ils ne peuvent pas s'en sortir.Parce que le tour est vite fait. Voir le maire, le député pour réclamer des emplois et un bon plan social... C'est tout ce qui est proposé aux ouvriers. Il n'y a pour eux et ils le savent aucune perspective qui soit donnée.
Lundi après-midi, je suis tombé par hasard sur une manif des camarades du GIAT à la préfecture de la Loire. Faire du bruit. Bloquer le tramway, faire venir les conseillers généraux qui voteront comme un seul homme que le GIAT doit vivre. Donner des illusioins sur un bon plan social et un bon plan économique...
La question n'est pas là. La CGT entraine aujourd'hui les travailleurs du GIAT et d'autres au désespoir.Quand les salariés du GIAT auront occupés tous les carrefours, bloqué, mairie, préfectures et sous-préfectures. Ils se retrouveront pour la plupart en face d'une lettre de licenciement. Ca , c'est la vérité.
Quoi proposer ? Il faut interdire les licenciements.
Qu'est ce que ca veut dire aujourd'hui ? Comment le traduire dans une langage de tous les jours ?
Il faut interdire la loi sur les "nouvelles modalités du dialogue social" ! Car cette loi prépare les conditions des licenciements à la bonne franquette voulu par le MEDEF !
Il faut obtenir que les centrales syndicales, les FD ne participent plus aux réunions avec le MEDEF sur les licenciements-express : moins de 20 licenciements par mois avec un avis du CE en 15 jours !
Il faut obtenir que les Fédérations ouvrières, que les COnfédés prennet positions contre les licenciements! parce que par leurs prises de positions elles structurent aussi la Classe ouvrière.
Il faut appeler à une conférence nationales des travailleurs contre les licenciements, connfrence qui aurait les 3 points plus haut à l'ordre du jour ! C'est la seule facon de casser la solititude des salariés, des employés quand ils se retrouvent face à un plan de licenciements.
Ca c'est la version minimale de la lutte pour l'interdiction des licenciements !
Pas de loi FILLION ! PAS de Négociations sur les licenciements économiques
CITATION les généralisations, ce sont dans les articles de politique générale. Les articles de boîte, on esaie d'abord de faire en sorte de créer une dynamique. Et on milite, ensuite, évidemment, pour essayer d'étendre cette lutte.[/quote]
Couper la lutte locale des salariés, des ouvriers d'une boite de la politique nationale, pour un marxiste, pour un trotskiste, c'est grave : dans le moindre accrochage avec un tôlier dans une boite, c'est la question du pouvoir qui est posée. Accepter une ligne politique dans une boite, au GIAT, à la COMILOG ou ailleurs et une politique générale de mobilisation systématique des masses contre le gouvernement, c'est se préparer demain à expliquer qu'il y na un programme marxiste pour les jours de fête et une politique opportuniste pour la semaine.
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