Tout est relatif ?
Merci Cyrano, j'ai les oreilles et les yeux qui saignent maintenant.
En juin 1643, à la mort de Louis XIII, les paysans du Rouergue, dits les croquants, se soulèvent. Les révoltés menés par Bernard Calmels, dit Lafourque investissent Marcillac, la révolte s'étend, ils sont 1 200 ensuite à se rendre à Villefranche-de-Rouergue. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618.
Forts de cette réussite, les croquants reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche, mais ils sont défaits par le gouverneur de la province. Les meneurs sont arrêtés. Jean Petit et Guillaume Bras sont roués vifs. Bernard Calmels parvient à s'échapper et se replie au château de Najac. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent Najac. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'une pique sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte.
Jean Petit cacha son testament. Retrouvé, aujourd'hui son testament est dans le musée de Villefranche-de-Rouergue.
Regardez-les
Regardez-les défiler
Ils ne savent ce qu'ils font
Et pourtant, ils s'en vont
Ils s'en vont sans savoir où ils vont
Regardez-les défiler
Ils n'ont pas su dire non
À la voix du canon
Ils s'en vont pour le droit, pour la loi
On ne sait jamais pourquoi
Et voilà, on remet ça
On leur a dit que c'était la dernière guerre
Ils sont partis sans un mot mais ils n'y croient guère
Regardez-les s'en aller
Dans quelques jours, ils auront des tambours des clairons
Ils tueront
Sans savoir ce qu'ils font
Regardez-les s'en aller
Dans quelques jours, ils auront des fusils des canons
Ils tueront
Croix d'honneur croix de bois
On ne sait jamais pourquoi
Et pourtant, on remet ça
La vie, l'amour, les chansons n'ont pas de frontières
Nous sommes tous les enfants de la même terre
Prends ton fusil mon ami, c'est pour la dernière fois
On dit ça et voilà
Pour le droit, pour la loi
On remet ça
Prends ton fusil
Mon ami
Si tu savais t'en servir
Tu pourrais t'affranchir
Pour le droit, pour la loi
Mais voilà
On ne sait jamais pourquoi
Ces choses-là ne se font pas
Regardez-les défiler
Regardez-les défiler
Regardez-les défiler
Regardez-les...
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