ianovka a écrit :Zorglub a écrit :@Zelda, tu disais avoir utilisé Jisti Meet pour du visio, cela fonctionnait correctement ?
Je l'utilise depuis hier, ça fonctionne bien (testé à 5 personnes) mais privilégier le navigateur Chrome, sous Firefox on n'arrivait pas à avoir de son.
brèves LO a écrit :Prison et Covid-19 : une catastrophe annoncée
Brève 18/03/2020
Un détenu de la prison de Fresnes est mort lundi 16 mars du Covid-19. Une nouvelle inquiétante lorsqu'on connaît les conditions d'incarcération en France : le taux d'occupation des établissements pénitentiaires est de 116 %, et même de 138 % dans les maisons d'arrêt, avec des détenus qui dorment sur des matelas à même le sol, à deux ou trois par cellule. En prison, l'épidémie de Covid-19 risque de se propager comme une traînée de poudre. Et la ministre de la Justice a beau promettre « 100 000 masques », cela ne mettra pas fin à la promiscuité ni aux conditions sanitaires déplorables.
Cela fait des années que la France est régulièrement condamnée pour l'état de ses prisons, sans que rien ne soit fait. Les détenus risquent de le payer de leur santé, et peut-être de leur vie.
Interdiction des licenciements : l'heure est grave... mais pas à ce point !
Brève 18/03/2020
Interrogé sur France 2, Édouard Philippe a déclaré : « Je ne crois pas que l'interdiction des licenciements soit une solution totalement satisfaisante ». Il n'est bien sûr pas question pour un gouvernement au service de riches d'imposer aux grandes entreprises de prendre sur les bénéfices accumulés depuis des années pour maintenir les emplois. Une mesure qui serait, selon lui, rendue inutile par la prise en charge par l'État du chômage partiel. Comme si cette mesure allait empêcher les suppressions d’emplois !
Verser des milliards pour que les entreprises, ou plutôt leurs actionnaires, ne boivent pas la tasse, voilà qui n'a rien de nouveau. Mais les salariés, eux, resteront sur la sellette comme à chaque fois, comme variable d’ajustement. C’est ce que rappelle avec force ce valet des riches.
Cette revendication, on ne compte pas sur lui et les siens pour l’imposer, mais sur la lutte !
Le gouvernement met en danger les migrants… et les autres
Brève
18/03/2020
L’épidémie de covid-19 fait courir un danger supplémentaire aux réfugiés du fait que les bénévoles, déjà en nombre insuffisants, sont confinés chez eux ou ne peuvent plus venir à leur aide, des permanences juridiques sont fermées… Et au moment où le gouvernement demande à tous de rester chez soi, d’éviter tout contact avec d’autres, des milliers de personnes doivent s’entasser dans des bidonvilles infâmes sans douche, sans électricité, et dans une promiscuité et un dénuement qui laisse présager le pire. Sans compter ceux qui sont confinés de force en permanence dans les centres de rétention.
De la sorte, le refus du gouvernement d’accueillir des gens fuyant la misère ou la guerre contribue à l’extension et à la prolongation de l’épidémie. Absurde et criminel !
Nationalisation… des pertes
Brève
18/03/2020
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, puis Edouard Philippe lui-même, ont évoqué la possibilité que l’État nationalise ou prenne une part du capital de certaines grandes entreprises ayant du mal à se remettre de la crise engendrée par le Covid 19. En Italie, l’État a déjà annoncé la nationalisation de la compagnie d’aviation Alitalia.
Pendant des crises telles que celles que nous vivons, les États peuvent faire le choix d’intervenir en bons serviteurs des capitalistes : ils nationalisent les pertes ; ils indemnisent, totalement ou partiellement, et à bon prix ; et ils feront éponger les dettes par les salariés et la population laborieuse.
Les États à la rescousse des capitalistes
Brève
18/03/2020
La Banque centrale américaine, la Fed, a annoncé un plan d'au moins 700 milliards de dollars pour racheter la dette des entreprises, des banques et du secteur immobilier. Elle tente ainsi d'enrayer l'effondrement des marchés et des bourses dans cette nouvelle crise mondiale. Pour l'instant, rien ne semble devoir calmer la panique des marchés financiers. C'est la même stratégie qui avait été déployée en 2008 au plus fort de la crise des subprimes, pendant laquelle les banques centrales et les États avaient fait marcher la planche à billets pour sauver leur économie défaillante.
Toute leur démarche tient en quelques mots : les dollars pour les capitalistes, la dette pour les travailleurs comme à chaque fois. On est prévenu, donc ne nous laissons pas faire.
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