To psy or not to psy

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par abounouwas » 13 Fév 2012, 23:28

tu lis vite l'article de Charraud,
http://www.tribunes.com/tribune/alliage/35-36/13charra.htm#1
moins de 5' après mon post,
chapeau bas,
y en a pour dix pages.
Sans a priori, bien sûr...
abounouwas
 
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Message par abounouwas » 13 Fév 2012, 23:31

bref, je vois pas trop l'intérêt de répondre, tu lis pas mais tu jactes, et pas qu'un peu.
garde donc ta docte superbe, je m'en retourne à mon laborieux obscurantisme.
abounouwas
 
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Message par canardos » 13 Fév 2012, 23:34

evidemment je n'ai pas lu cet article... et toi?...mais d'autres articles notamment d'isabelle stengers au moment de la sortie du livre, oui j'en ai lu...et je connais certains de ces auteurs et je te renvoie d'ailleurs à un autre livre de sokal et bricmont Pseudo-sciences et postmodernisme.

et je repose la question as tu lu impostures intellectuelles et qu'en penses tu, Abou?

canardos
 
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Message par Jacquemart » 13 Fév 2012, 23:58

Je poursuis donc mon dialogue (?) avec Granit.

Ce n'est pourtant pas facile. Depuis le début de ce fil, je pose des questions simples à mon interlocuteur, et celui-ci me répond par une série de copier-coller desquels je suis sans doute censé tirer moi-même des conclusions quant à ce qu'il pense.

Je note néanmoins qu'il concède :

[quote=" "]
Sur des questions telles que l'Antropologie les écrits de Freud ne sont pas défendables en tant que tels.[/quote]

Je rappelle que c'est lui, Granit, qui a affirmé que la psychanalyse avait constitué un apport pour l'anthropologie. Bref, exit Freud, donc "en tant que tel" (je me demande bien ce que cela peut vouloir dire), mais il existe tout de même "des passerelles".

Bon. Je repose donc ma question : quelles sont ces passerelles ? Quels concepts la psychanalyse a-t-elle développé qui permettent effectivement de comprendre (au moins en partie) des phénomènes sociaux que d'autres approches ne décryptaient pas ? En quoi le freudo-marxisme est-il pertinent ? Quelles sont ses propositions, quels sont ces résultats ? En quoi explique-t-il davantage de choses que le marxisme tout court ?

PS : merci de répondre avec des phrases désignant des cas, des idées ou des auteurs précis, et pas en me livrant en vrac des copier-coller dont je ne saurais une fois de plus que faire.
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Message par Jacquemart » 14 Fév 2012, 00:34

Bon, chacun jugera, moi j'arrête.
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Message par canardos » 14 Fév 2012, 00:59

c'est en fait le but recherché par Granit pourrir le fil pour empecher toute discussion et décourager les lecteurs....ça s'appelle la technique du Troll poilu...
canardos
 
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Message par luc marchauciel » 14 Fév 2012, 12:56

La contributuion au "débat" du côté du NPA (via la revue Contretemps) :

http://www.npa2009.org/content/vivre-pense...ieux-sans-freud

Les contours du débat sont quand même assez strictement cernés par l'introduction :

a écrit :
L’écho médiatique que rencontrent ceux qui annoncent la mort de Freud n’est pas sans rappeler celui qui accueillait la proclamation hâtive (il n’y a pas si longtemps) de la mort de Marx.

En ouvrant ce débat dans les colonnes de ContreTemps par un entretien avec le psychanalyste Roland Gori, nous avons voulu donner la parole - à travers lui - à toutes celles et ceux qui, aujourd’hui, s’inspirent de la psychanalyse dans leurs pratiques professionnelles et sociales pour résister à la normalisation néolibérale en marche sous couvert d’efficacité. Comme le soulignait Jacques Derrida on peut « penser avec et contre Freud, mais pas sans Freud ».


Bon, ben il reste plus grand chose à débattre...

Et s'ensuit donc un texte de Roland Gori, qui explique que l'évaluation c'est le totalitarisme, et que le soin c'est la normalisation au service du système.
J'aime bien quand il répond à la question "pouvez-vous résumer vos recherches antérieures ? "... et qu'il étale plein d'opinons (généralement non argumentées) sans jamais faire référence à un quelconque travail de recherche en psychiatrie ou en psychologie.
Cet exposé de l'intérêt de la psychanalyse selon Gori me semble assez typique :

a écrit :
Du point de vue pratique, la méthode de la psychanalyse s'oppose point par point aux valeurs dominantes de notre civilisation et aux rapports qu'elle entretient avec la parole, le sens, le temps, la mémoire, l'amour et le désir. À la religion du chiffre de notre civilisation, la psychanalyse oppose l'éloge de la parole au sein de laquelle « les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux » (René Char). À une culture de la maîtrise de soi et de l'emprise sur les autres de notre civilisation, la psychanalyse oppose que nous ne sommes jamais aussi vrais que lorsque nous nous laissons aller à notre vulnérabilité et que nous sommes endeuillés des êtres que nous avons perdus. À un individu auto-suffisant qui réclame ses droits à la satisfaction consommatoire immédiate, la psychanalyse oppose un sujet divisé avec lui-même et avec les autres qui court après sa parole et se montre capable comme l'anorexique de refuser la nourriture pour éprouver son appétit. À une civilisation qui valorise le déterminisme neurogénétique des troubles du comportement appréhendés comme des dysfonctionnements et des déficits, la psychanalyse oppose une promotion du symptôme névrotique que le sujet fabrique pour se rappeler sans se souvenir, l'emblème d'une histoire d'amour blessé gardée en réserve dans sa mémoire. Non pas un déficit incongru, mais une création douloureuse et insatisfaisante, une forme d'auto-thérapie quand même. À une culture de l'instant et du cynisme, la psychanalyse oppose la responsabilité d'un sujet historique, capable de détourner la fonction de ses organes, de saborder ses performances et mettre en faillite ses avoirs pour faire reconnaître à autrui une part de son être.


C'est beau, non ?
luc marchauciel
 
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