L'art lyrique

[Matrok]

Dans les années 80 il y avait sur cette émission un critique qui j'aimais bien, Jacques Bourgeois (mort depuis je crois) qui savait des tonnes et qui regrettait la disparition (à l'époque) du chant français.
GeorgesThill et Ninon Vallin (pour nommer ce que j’apprécie) qu'il disait "étaient d'une une école magnifique (Thill est peut-être un de plus grands ténors du siècle, quoique élève de De Lucia) élégante, raffinée avec toute la grâce française". J'étais assez d'accord avec ça et quant à la différence nationale des styles de chant. Le chant italien n'est pas le même que le français, et l'allemand du russe, etc. Et le chant français bien chanté est vraiment particulièrement fin, élégant, gracieux.
Disparu ? Quelqu'un comme François Le Roux (ténor devenu baryton) me semble quand même un bon héritier de cette "école française"...

[Doctor No]

Dans les années 80 il y avait sur cette émission un critique qui j'aimais bien, Jacques Bourgeois (mort depuis je crois) qui savait des tonnes et qui regrettait la disparition (à l'époque) du chant français.
GeorgesThill et Ninon Vallin (pour nommer ce que j’apprécie) qu'il disait "étaient d'une une école magnifique (Thill est peut-être un de plus grands ténors du siècle, quoique élève de De Lucia) élégante, raffinée avec toute la grâce française". J'étais assez d'accord avec ça et quant à la différence nationale des styles de chant. Le chant italien n'est pas le même que le français, et l'allemand du russe, etc.  Et le chant français bien chanté est vraiment particulièrement fin, élégant, gracieux.

Disparu ? Quelqu'un comme François Le Roux (ténor devenu baryton) me semble quand même un bon héritier de cette "école française"...
J'ai cité un critique des années 80-90...

D’ailleurs lui même c'était mis au travail au Conservatoire pour palier à cette situation. Et je pense qu'il y a des résultats.
Comme celui que tu cites et que je ne connais pas. Cela fait un temps (7 à 8 ans) que je n'ai pas de temps pour m'en occuper vraiment.
Je regarde ce qui passe à la télé ( à peu près une fois tous les trois mois et de qualité irrégulière, le Werther avec Kaufman était une réussite) et Youtube des fois, là je cherche les soviétiques où les très bons. Quant à y aller, impossible.

[Zorglub]

La distinction, comme souvent, dans le lyrique est délicate. Certains se refusent à affronter certains rôles. Je pense par exemple à Garança qui est une mezzo-soprano très courue en ce moment et qui ne veut pas être soprano alors qu'elle pourrait le faire...dit-on.
Ah Garanca (je ne la connais que dans Bajazet :wub: ).
A l'inverse, Véronique Gens était décriée comme fausse soprano.
D'ailleurs je croyais que c'était les rôles joués définissaient la tessiture. Wikipedia définit une basse de 60 à 350 Hz environ. Une bonne tessiture couvrant 2 à 2,5 octaves, si j'ai bien compris. Pas de mention de puissance ni de tenue.

[Doctor No]

Pour le amateurs,
Ce soir nous avons:
La Traviata sur Arte 21.30 hrs. La Dessay est à craindre mais il y a aussi le Germont de Tezier. Je n'ai pas l'Alfredo, le ténor.

Sur la trois à 23.20 (en principe) La Cavalleria Rusticana e I Pagliaci con Alagna (Orange 2009) toujours une surprise avec lui. L'Uria Monzon en Santuzza doit assurer, une mezzo sérieuse.
Quant à I Pagliaci je crains déjà le pathos pathétique alagnien et le star system de la Mula, mais bon, avec un peu d'indulgence... Si le prologue est bon, pas d'information sur le baryton, cela vaut l'opéra.
Je regarde La Traviata jusqu'à Tezier au moins. La Dessay et ses "aigus" de scie me tape sur les nerfs. Je ne sais pas comment elle va chanter la "sempre libera" mais je redoute le pire.
L'aire de Germont est très difficile et il faut être grand pour ne pas ennuyer. On verra. Sans ténor, pas de Traviata et c'est encore un rôle terrible. S'il chante approximativement bien le "lunge da lei" cela peut compenser la catastrophe Dessay.
En plus c'est en direct et à l'air libre festival d'Aix en Provence, ce qui ne facilite pas les choses. Mais elle a un public fidèle, je ne me compte pas la dedans...

[Doctor No]

Quoique le "va pensiero" est une lamentation, ce "va pensiero" a été une protestation contre Berlusconi.
Moment de rare émotion, et engagement naturel d'un grand artiste dans la politique. Comme toute l’œuvre de Verdi ...et de tout grand auteur ou artiste.

Ricardo Mutti dirige à Milan il va pensiero del Nabucco

Je continue à préférer la suite, l’engueulade de Zacharias, mais bon...