voilà je pars du principe que ds le monde, le statut des travailleurs tend à se décomposer en trois catégories : ceux (qi ont la chance...) d'avoir une profession, ceux qui ont un métier (en général les ouvriers, employés qualifiés) et ceux qui n'ont rien ou presque plus rien (rmi, chomage, sdf etc.).
une (des) question fondamentale me taraude l'esprit : vers où se dirige le monde du travail ? + une question secondaire : est ce qu' enseigner est une profession ?
je tire mes réflexions et mes propos de Richard Wittorski, professeur d'université en sciences de l'éducation à l'IUFM de ROUEN, membre du CIVIIC (centre interdisciplinaire sur les valeurs, le sidées et les compétences).
le mot profession apparait à la fin du 19ème siècle et au début du 20 ème siècle ds les pays anglo-saxon à l'initiative de groupes sociaux qui cherchent à obtenir ou à accroître leur place sur un marché concurrentiel.
En france, le mot profession accompagne une recherche plus grande de flexibilité des personnes car le mot profession se développe avec la compétence au milieu des années 70-80.
Il s'inscrit dans un mouvement plus large consistant à valoriser la libéralisation du marché, une décentralisation politique (un citoyen professionnel) organisationnelle (un salarié professionnel) et sociale : un individu sommé d'être capable de produire sa prore vie par lui-même, de devenir l'entrepreneur de sa propre vie.
La professionnalisation se développe aevc de nouvelles valeurs sociales telles quela culture de l'autonomie, de l'efficacité, de la responsabilité.
c'est une pensée libérale qui insiste sur l'efficacité individuelle au service d'un nouveau modèle de société.
selon moi, la pensée libérale n'est pas à sous-estimer sur ce falo, par rapport au capitalisme, outre le fait que c'est le dénominateur commun par exemple, d'une segolène royal, d'un tony blair, d'un nicolas sarkozy et d'un emmanuel valls; cette pensée libérale a rajeuni selon moi le capitalisme d'au moins cent ans, et cette pensée libérale a sacralisé par le biais des professeurs et des formateurs des concepts sociaux comme compétition, productivité, adaptabilité, classement, profession, compétence, évaluation, professionnalisation, flexibilité, entretiens individuels de performance etc, etc.
bref pour moi, si les camarades creusent les concepts libéraux comme je vais le faire ici de façon théorique, on peut y trouver du lourd du très lourd au niveau des prévisions de nos conditions de travail (et de celles de nos enfants) futures à moyen terme (15-20 ans dirais je).