[quote=" (luc marchauciel @ samedi 27 mars 2010 à 12:16"]
[quote=" (Dorvek @ samedi 27 mars 2010 à 11:00"]
[/quote]
J'abdique.
[b]Oui, pas grand chose à tirer d'un "dialogue" avec quelqu'un qui trouve malhonnête qu'on donne des preuves vérifiables. on lui donne la possibilité de vérifier des affirmations, au mois pourrait-il faire quelques clicks aléatoires pour vérifier que le contenu est conforme à ce qu'on dit, sans parler de vérifier plus de 500 références. Ce qui serait donc malhonnête ça serait donc de lui donner la possibilité de donner aux gens la possibilité de vérifier qu'il a tort quand il réduit les "sceptiques" à une poignée d'olibrius sous la coupe d'un lobby.
A propos du débat que tu as mis en ligne, on peut réellement saluer la WWF (tout arrive, j'arrive à leur filer des bon points) pour avoir su organiser un débat civilisé, sans coup bas, loyal. D'autre part Letreut semble véritablement empreint d'une véritable éthique scientifique, capable d'exprimer ses convictions, mais avec pondération. J'ai trouvé Rittaud assez bon en général, sauf lorsqu'il aborde la question de la "climatomancie". Là pour le coup, il est très confus, parce qu'il est incapable de désigner clairement au moins un certain nombre d'exemples concrets au sein de la communauté scientifique (lhypothèse gaïa existe certes dans la mouvance écologiste et dans les sectes genre Kokopelli, mais on ne peut pas faire l'amalgame).
Je reviens sur le papier du Monde cité par Dvorek, qui est un chef d'oeuvre de malhonnêteté (même Kempf ou Foucart sont enfoncés) :
En 2005, Naomi Oreskes, historienne des sciences de l'université de Californie de San Diego, analysa dans les revues scientifiques peer reviewed (dont les articles sont "validés par les pairs", soit un comité de lecture de spécialistes du sujet) tous les articles répertoriés sous les mots-clés "Global climate change". Pour la décennie 1993-2003, elle dénombra 928 articles et tous, sans exception, étaient en accord avec la thèse du réchauffement climatique.[/b]
[b]NB : première grosse bourde du cornichon mondain : [/b] : les controverses ne portent pas sur le réchauffement climatique en soi (pour les dernières décennies du XXème siècles) mais principalement sur son carcatère exceptionnel et ses causes.
l'article en question d'Oreskes :
[quote=" "]
The 928 papers were divided into six categories: explicit endorsement of the consensus position, evaluation of impacts, mitigation proposals, methods, paleoclimate analysis, and rejection of the consensus position. Of all the papers, 75% fell into the first three categories, either explicitly or implicitly accepting the consensus view; 25% dealt with methods or paleoclimate, taking no position on current anthropogenic climate change. Remarkably, none of the papers disagreed with the consensus position.[/quote]
[url=http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/306/5702/1686?paged=60]http://www.sciencemag.org/cgi/content/full...2/1686?paged=60[/url]
La réalité est que 75% des articles assumait explicitement ou implicitement la position consensuelle. les 25% ne rejetait pas explicitement le consensus mais critiquaient les méthodes , un processus sceintifique normal... On commence toujours par se poser des questions méthodologiques sur la formation du consensus, à moins d'être un bourrin. Constatant des failles dans la construction des pruves, on se pose la question de leur ampleur et de leur portée, avant de remettre en cause quoique ce soit. Le scribouillard du Monde soit est un ignare en matière de sciences soit malhonnête, les deux n'étant pas forcément incompatibles...
Des doutes méthodologiques récurrents aboutissent logiuquement et légitimement sur une contestation croissante de la thèse en elle-même. Une fois encore, ça ne veut pas dire que je crois que la thèse du RCA soit intrinsèquement fausse.
Mais voyons comment le scribouillard résoud le niveau très faible du consensus actuel :
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Ce qui est amusant, c'est qu'en 2004, dans la revue (peer reviewed) Global Environmental Change, les frères Maxwell et Jules Boykoff (l'un enseigne sur les questions environnementales à l'université du Colorado, l'autre est professeur de sciences politiques à la Pacific University d'Oregon) ont fait le même travail, mais dans la presse de référence (New York Times, Wall Street Journal, Los Angeles Times et Washington Post) entre 1998 et 2002.
Résultat : dans 53 % des cas, ces journaux mettaient en balance un avis alarmiste et un avis négationniste sur la question du climat. Le goût pour le débat d'idées, "nécessitant le renvoi dos à dos de deux camps (syndicats-patrons, droite-gauche…), l'incapacité de se positionner en experts, la volonté enfin d'écrire "positif " (le bonheur et le progrès sont plus vendeurs que l'alarme et le serrage de ceinture) ont offert une sur-représentativité à des climato-sceptiques pourtant bien isolés dans l'arène.[/quote]
Toutes proportions et-surtout conséquences- gardées, le terme négationniste eappliquées au climato-sceptiques est une infamie du même type que le terme d'"hitléros trotskistes". Le stalinisme politique est politiquement mort ou agonisant, mais une certaine fraction de la bourgeoisie (certes pas les lobbies pétroliers :hypocrite: )et de la petite-bourgeoisie continuent de lui rendre un hommage postume....
QA l'heure où les marchands de peurs prospèrent à travers Le Monde et la plupart des médias, où les 3/4 des publicités voire plus sont carboniquement coorects, l'imbécile de service nous suggèrent que le bonheur (je ne sais pas ce que c'est) et le progrès(il ya au moins quelques critètres sociaux économiques pour le mesurer fusse de maniète approximative, évidemment pour un journaliste bourgeois gavé ,ça ne compte pas, c'est tellement loin de son petit nombril)..
le plumitif du Monde voudrait donc fixer à jamais le consensus au moment où la thèse est très largement majoritaire, en dépit de preuve qui restent encore à forger pour établir un consensus, non pas "définitif", (ce qui est anti-xcientifique), mais raisonnable. Aprés avori simplement nié la réalité d'un débat non achevé par l''ultime jude de paix que constituent les faits climatiques objectifs sur lesquels tout le monde peut s'accorder, l'imbécile finit par reconnaître la réalité du débat, mais à défaut d'une compétence scientifique suffisante, se contente de mots d'oiseaux staliniens...
En définitive, je pense que si les thèses "consensuelles" devaient s'avérer exactes et donc celles des sceptiques fausses, le pire adversaire de l'établissement d'un réel consensus qui donc pourrait faire avancer les choses ne sont pas parmi les sceptiques, mais parmi les parasites intellectuels et publicitaires du RCA...