a écrit : Erou
Quand Marx parle de "forces destructrices"" notamment à propos du machinisme, il veut dire qu'avec le capitalisme le travail mort détruit le travail vivant, la machine met l'homme au chômage, alors qu'avec le socialisme, elle le libèrera.
Voilà encore une nouvelle définition des "forces destructices" ! Mais, Erou, "le travail mort qui détruit le travail vivant", ça existe depuis le début du capitalisme !
Si le machinisme a mis des gens au chômage, il n'en reste pas moins que les travailleurs, y compris les travailleurs productifs (y compris dans le sens de la production matérielle directe), sont beaucoup plus nombreux qu'en 1938, et beaucoup plus qualifiés en moyenne.
a écrit :
Qu'en pense l'immense majorité de la population mondiale ?
Tu nous ressors souvent "la population mondiale". Certes, les ilots de prospérité relative sont limités aux pays les plus riches. Mais es-tu certain que le sort de la population mondiale était meilleur dans les années vingt ou trente ? Crois-tu qu'il n'y avait pas de famines, pas de catastrophes naturelles qui balayaient des centaines de milliers voire des millions de personnes ?
La différence, c'est surtout qu'on n'en était informé que beaucoup plus tard et que les victimes ne recevaient pas le moindre secours. L'aide aux victimes est aujourd'hui souvent bien limitée par rapport aux moyens dont disposent les grands Etats, et aussi bien hypocrite, mais elle existe. Quand des centaines de milliers de Chinois ou d'Algériens mouraient de faim au 19ème siècle et au début du 20ème, il n'y avait même pas de Kouchner pour se faire de la pub en leur apportant des sacs de riz devant les caméras. Sur place, il n'y avait même pas de se cours du tout, ni médecins, ni pompiers, ni hélicos, ni bateaux. Nada. Les gens crevaient comme de smouches dans l'ignorance et l'indifférence générale.