Il ya eu 4 très courts articles dans Le Monde les jours précédents. Il se passe que des indiens d'Amazonie refusent un projet gouvernemental, qui les lèserait de leurs terre. La colère a mal tourné. il y a eu des morts, du côté des manifestants et du côté de la police.
Le président Bolivien a assuré ne pas soutenir ce mouvement, car Mr Morales est lui même d'origine Aymara, les indiens.
a écrit :
Pérou : démission d'une ministre après les affrontements mortels en Amazonie
LE MONDE | 10.06.09 | 15h19
La ministre péruvienne de la femme et du développement social, Carmen Vildoso, a démissionné, mardi 9 juin, à la suite de son "désaccord" avec le gouvernement à propos de sa gestion du conflit en Amazonie. De nombreux opposants demandent le départ du premier ministre, Yehude Simon, après les affrontements qui, les 5 et 6 juin, ont provoqué la mort de 24 policiers et, selon les sources, celle de 9 à 20 Indiens dans le nord du pays. Le chef du mouvement indigène, président de l'Association interethnique pour le développement de la forêt péruvienne (Aidesep), Alberto Pizango, a obtenu l'asile politique au Nicaragua. Réfugié à l'ambassade nicaraguayenne à Lima, il attend un sauf-conduit pour quitter le Pérou où il est accusé par la justice de "rébellion".
En Bolivie, le gouvernement a démenti tout lien entre le président Evo Morales, d'origine aymara, et les Indiens du Pérou.
a écrit :
Le Pérou suspend un décret contesté par les Indiens d'Amazonie
LEMONDE.FR avec AFP | 10.06.09 | 22h29
e Parlement du Pérou, réuni en session extraordinaire, a suspendu mercredi 10 juin un décret-loi sur l'exploitation forestière du Nord-Est amazonien, à l'origine d'une crise avec les communautés indiennes, et d'affrontements qui ont fait au moins 34 morts la semaine dernière.
Le Parti nationaliste (opposition) avait réclamé l'abrogation pure et simple du décret "désormais taché de sang". Le vote du Parlement est perçu comme un compromis, un geste de l'Etat pour rouvrir le dialogue avec les représentants indigènes.
Le décret forestier est un des six textes promulgués en 2007-2008 par le gouvernement de centre-droit d'Alan Garcia, et rejetés par la minorité indienne d'Amazonie (environ un demi-million de personnes réparties en 65 ethnies), aujourd'hui en crise ouverte avec l'Etat.
Les communautés indigènes jugent ces textes trop souples avec les grands projets d'exploitation minière, forestière et hydrique de l'Amazonie péruvienne (60 % du pays), et manquant au devoir de concertation des peuples autochtones, prévu par un texte de 1989 de l'Organisation internationale du travail.
Les Indiens, qui bloquent plusieurs axes routiers et fluviaux du pays, ont prévu une journée de mobilisation nationale jeudi. Ils réclament aussi à présent des comptes sur les affrontements de vendredi et samedi à Bagua, au cours desquels 34 personnes – 25 policiers et 9 indigènes – ont été tuées, selon un bilan officiel à ce jour encore très contesté.