Le prochain premier mai , vous allez voir ce que vous allez

[quijote]

ça y est , nos "chefs" syndicaux se sont décidé le 1er mai sera une journée de lutte "sans précédent".. pour tous ceux qui ne seront pas parti .. en week end
Sarko et les patrons peuvent trembler....

[Crockette]

il faut que la base rappelle aux syndicats que les 200 euros c'est pas une finalité...


il faut plus de démocratie et plus de droits pour les travailleurs ds les boites.
il faut un comité d etravailleur qui a égal pouvoir aux patrons !!!
ça ça serait une véritable réforme digne de celles qui ont suivi MAI 68.

car ds le santilles les licenciements redémarrent à cause de la greve selon les patrons...


il faut expliquer cela aux salariés.

[Dorvek]

ça y est , nos "chefs" syndicaux se sont décidé  le 1er mai sera une journée de lutte "sans précédent".. pour tous  ceux qui ne seront pas parti .. en week end
Sarko et les patrons peuvent trembler....

En même temps ce sera un bon test de la colère des travailleurs... S'ils préfèrent partir en week-end (pour ceux qui en ont les moyens, déjà), effectivement, c'est mal barré! :yes:

[volia]

ça y est , nos "chefs" syndicaux se sont décidé  le 1er mai sera une journée de lutte "sans précédent".. pour tous  ceux qui ne seront pas parti .. en week end
Sarko et les patrons peuvent trembler....

En même temps ce sera un bon test de la colère des travailleurs... S'ils préfèrent partir en week-end (pour ceux qui en ont les moyens, déjà), effectivement, c'est mal barré! :yes:
Au boulot, personne ne reproche la date du premier mai. Par contre, des collègues qui n'ont pas fait grève ni manifester les 29/01 et 19/03 se posent la question pour le 01/05.

Alors c'est peut-être un rythme bien long, mais en dehors des milieux militants, dans mon entourage, ça ne semble pas ni énerver ni fatiguer.

[greg]

le premier mai il y a des corteges dans toutes les villes et villages, serons nous tous comptés...

le risque est que les manifs des grandes villes soit de ce fait moins importantes...

à voir...

[eno 2]

Il est clair que si les travailleurs préfèrent manifester plutôt qu'aller jouer aux boules sur la grand-place, ça signifiera qu'il y a de l'eau dans le gaz.

Maintenant, il faut voir que le discours sur "ces sales grévistes bolchéviques" qui prennent en otages les usagers a malheureusement fait mouche, du moins, en partie.

Tout ceux "pris en otages" par le discours des journaleux, qui ne se gêneront pas pour présenter les manifestants comme de fâcheux goulaguistes, et finalement, tous ceux qui ne se posent pas trop de questions, préfèreront voir dans les défilés des rassemblements d'emmerdeurs, boucs émissaires faciles, plutôt que de regarder en face une réalité à laquelle ils croient ne plus rien pouvoir changer...

Je ne voudrais pas jouer les défaitistes, mais, de plus en plus, je me demande s'il ne faudra pas attendre les défilés à la soupe populaire plutôt que ceux du 1er mai pour que les gens se soulèvent en masse...

D'autant que le rapport de forces est nettement en notre défaveur :
Moins de 3 millions de personnes aux dernières manifestations, alors que c'est 10 millions qu'il faudrait pour qu'ils COMMENCENT à plier, comme en 95.

Pourtant, on sent bien, à travers les récents scandales de la crise, de la rémunération des patrons, et surtout des fermetures d'usines en chaine, que la frustration des travailleurs a atteint un seuil critique, mais, n'ayez crainte, la télé veille au grain, et nous apprend dès le plus jeune âge, que l'ennemi n'est pas le gars en costard qui décide à notre place, mais l'arabe, le juif ou le chômeur d'à côté qui viennent pomper les forces vives de la nation, etc...
Vous connaissez la musique...

Tant qu'on arrivera pas à vaincre efficacement leur rhétorique, on passera systématiquement pour de dangereux subversifs mangeurs d'enfants...

Alors je suis encore jeune, et la vie réserve toujours des surprises, mais je ne me fais guère d'illusions sur la participation aux manifs du 1er mai.

[Lao She]

ENO 2 dit : Je ne voudrais pas jouer les défaitistes, mais, de plus en plus, je me demande s'il ne faudra pas attendre les défilés à la soupe populaire plutôt que ceux du 1er mai pour que les gens se soulèvent en masse...

D'abord une manifestation ne peut pas être aujourd'hui des "gens qui se soulèvent en masse...", nous n'en sommes pas là.
Avec toutes les réserves que l'on peut avoir sur l'attitude des syndicats, le rythme des appels à la grève ou simplement à manifester, cela ne dépend pas de nous.
Mais il ne faut pas préjuger du résultat. C'est dans 4 semaines et en 4 semaines, le climat peut changer. C'est l'indignation générale parmi les travailleurs, les retraités, et cela donnera peut-être l'envie à de nouvelles catégories de travailleurs de manifester. Si dans chaque entreprise des travailleurs préparent la manifestation nous pourrons être nombreux dans la rue le 1er mai.
Et ce jour-là, le discours sur les grévistes qui prenent en otage devrait faire long feu, puisque c'est un jour férié et que l'activité est faible. Et le problème n'est pas de se faire d'illusion ou pas sur la participation à la manif du 1er mai, le problème c'est de la préparer pour être le plus nombreux possible !

[eno 2]

Ce n'était qu'un pet d'esprit, certes un peu maladroit, destiné à faire contrepoids au pessimisme latent contenu dans mon message.

D'autre part, je ne préjuge pas du résultat.
D'ailleurs, ma boule de cristal est en réparation, depuis l'élection d'Obama...
Simplement, j'énonce un fait, qui rejoint ce que tu dis :
Seule une mobilisation vraiment massive des travailleurs (et des autres...) pourra espérer avoir un impact et peser sur la politique du gouvernement, d'où la necessité, effectivement, de la préparer...

[interluttant]

Déclaration unitaire : pour un grand 1er mai de convergence des luttes !

samedi 25 avril 2009

Après les mobilisations des 29 janvier et 19 mars, c'est un 1er mai exceptionnel qui se prépare dans toute la France. Pour la première fois depuis longtemps, en effet, toutes les organisations syndicales y appellent ensemble et prévoient plus de manifestations qu'il n'y en a eu le 19 mars.

Cela fait maintenant plusieurs mois que la colère sociale grandit dans le pays, multipliant les actions les plus diverses. La défense de l'emploi et le refus des licenciements sont à l’origine de conflits de plus en plus nombreux. Des secteurs comme l'université et l'éducation, la santé ou la Poste sont mobilisés depuis des mois. D'autres comme EDF-GDF intensifient leurs actions. Le 1er Mai peut constituer une étape supplémentaire dans la convergence et la généralisation de mobilisations sociales dont le mouvement des Antilles, notamment, a montré l’efficacité.

Bien que les choix politiques du gouvernement soient de plus en plus largement mis en cause, celui-ci refuse d'entendre les exigences sociales qui se sont exprimées, entre autres, au travers de la plate forme intersyndicale du 5 janvier et dans les journées des 29 janvier et 19 mars. Le gouvernement loin d’apporter une quelconque réponse aux urgences sociales du pays, une quelconque réponse efficace à la crise, laisse faire les plans de licenciement, continue de mettre en œuvre des choix qui font payer aux populations l'addition de la crise et s'enfonce à tous les niveaux dans un autoritarisme et un mépris insupportables. Tous les clignotants de la situation sociale et économique du pays restent au rouge. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef et contribuer à faire grandir l’exigence d’autres choix de justice et de solidarité.

Cela concerne notamment l’opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public, l'augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites; la défense et le développement des services et de l'emploi publics ; l’annulation des lois Bachelot et Pécresse, la réorientation des richesses vers le développement de productions et de services susceptibles d'engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

La réunion du G20 présentée par Nicolas Sarkozy comme un grand succès n’a fait que conforter les choix qui sont à l’origine même de la crise. Aucun des mécanismes d'accumulation financière à l’origine de celle-ci n'est mis en cause, l’essentiel pour N. Sarkozy comme pour les dirigeants des grandes puissances étant la sauvegarde même de ces mécanismes.

De plus en plus en difficulté, le gouvernement semble aujourd'hui tenté par une stratégie de la tension dans laquelle il agite à nouveau le thème de l'insécurité. Il renforce sa volonté de criminaliser l'action sociale et collective, tente d’instrumentaliser les « séquestrations de patrons » que soutient une majorité de la population et lance une nouvelle loi sécuritaire stigmatisant les jeunes. Les enquêtes d'opinion ont montré que l'exaspération sociale était largement partagée. Nous refusons toutes atteintes aux libertés qui visent à museler la contestation sociale et politique.

La question de l'emploi devient cruciale. Face à des groupes qui sacrifient leurs salariés au profit de la rémunération des actionnaires et des plus hauts dirigeants patronaux, il est temps de stopper au plus vite les licenciements et d’éliminer toute conséquence du chômage partiel pour les salarié-e-s. Nous agirons dans ce sens aux côtés de celles et ceux qui sont concerné-e-s.

Nos organisations, comme elles l'ont fait lors des précédents rendez-vous de mobilisation sociale, appellent à la réussite d'un 1er mai 2009 historique. Elles seront aux côtés des salarié-e-s, de tous les travailleurs, de toute la population pour amplifier la mobilisation populaire afin d’obtenir les changements de cap politiques nécessaires.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PS, La Gauche Unitaire, Le PG, Le MRC, Le PCOF, La Fédération, ADS, Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire, La CNCU

Texte signé par le PS et le NPA
Quelqu'un pourrait-il m'indiquer le texte de l'appel "unitaire" rédigé pour la manif du 19 mars (et qui avait aussi été signé par LO) ? Ca m'interresse de comparer.