(Zimer @ lundi 17 décembre 2007 à 18:57 a écrit : Pour ma part je pense que les seuls à se fixer réellement l'objectifs d'un parti révolutionnaire prolétarien ( de type bolchévique :trotsky: :lenine: :hypocrite: ) c'est LO
modération
Encore une fois, je ne donne qu'un point de vue perso.
La Fraction est "au chaud" dans LO, disent certains. Sans doute. C'est plus confortable de militer dans une organisation de dimensions nationales, connue, que dans une toute petite. J'en ai fait personnellement l'expérience. Quand je suis passé du PC à LO, j'ai souffert de ne pas retrouver les liens avec les travailleurs et la population qu'il y avait alors au PC. Et quand je me suis retrouvé de LO à Combat Communiste, c'était évidemment encore plus inconfortable. Mais on n'a pas toujours le choix...
Alors oui, on préfère surement rester aussi pour être chaud avec des camarades dont on partage tout de même la plus grande partie des convictions. Et ce qui serait malheureux, ce serait que des divergences de ce genre aboutissent inévitablement à une scission. C'est ce qui s'était passé en 74 avec Union ouvrière et Combat Communiste, puis plus tard avec VDT. Personnellement, je trouve pas que ce soit une preuve de bonne santé d'une organisation de ne pas pouvoir cohabiter avec des gens qui ont des divergences - jusqu'à certaines limites bien entendu.
Les gens de la Fraction, toutes sensibilités confondues, y compris ceux qui comme moi sont plus critiques avec LO que ne l'est la Fraction, sont bien plus proches de LO que de la LCR, pour diverses raisons exposées plus haut. De là à penser que LO constitue le noyau du futur parti révolutionnaire, il y a vraiment un profond fossé. Personnellement, je ne le crois pas du tout. Un parti révolutionnaire, s'il s'en forme un, se formera au travers d'épreuves, de luttes, d'affrontements politiques, de débats internes, alors que LO s'est développée - modestement -, de façon quasi monolithique, au travers de plusieurs dizaines d'années de paix sociale relative. Ses dirigeants et militants n'y sont certes pour rien, on ne choisit pas la période au cours de laquelle on milite. Mais cette situation doit inciter à la modestie...