Hiver 2009 : Le prix du baril de pétrole atteint 130 dollars.
Les camionneurs bloquent la France, mais contrairement à l'Italie sont rejoints par les marins pêcheurs qui sont passés à la lutte semi-clandestine.
Une part des étudiants devient folle, et entame une grève de la faim collective contre la privatisation accélérée de l'enseignement supérieur et demande la baisse des loyers.
Les troubles dans les quartiers les plus relégués atteignent les sommets, renforçant le désespoir chez les policiers et les gendarmes poussés au suicide. Certains se mettent en grève sauvage pour des revendications autour du temps de travail, de la retraite et des conditions de travail.
Tandis que Marige George Buffet appelle au calme pour ouvrir un grand débat démocratique, les couches moyennes, effrayées par la paupérisation comme par le chaos politique, appellent à des manifestations du samedi pacifiques pour "une autre politique". Elles sont vite submergées par les ouvriers et les sans-emplois qui descendent des quartiers périphériques et veulent virer Sarkozy.
Une grève ouvrière fait tâche d'huile en banlieue parisienne et dans le Nord de la France. Les comités d'action lycéen constitués par la LCR appellent à la grève générale dans l'éducation. Les cheminots partent en manifestation nationale à Paris, certains d'entre eux s'égarent et vont occuper Montreuil.
Dans un amphithéâtre lugubre d'une fac parisienne se tient le premier congrès du parti communiste unifié. Malgré l'ambiance délétère, toutes les fractions font la paix autour du chant du Komintern et vote une motion sur l'invariance de la théorie marxiste et un programme de gouvernement pour répondre à la situation.